Tuck pendleton a écrit :Par contre je trouve la réaction de Johansson devant cette scène assez disproportionnée (même si "annonciatrice" de ce qui se passera plus tard).
Oui ça fait sourire... si j'ose dire... je pense que c'est notre point de vue de contemporain car j'imagine qu'à l'époque ce genre de scènes si banales aujourd'hui pouvaient quand même faire peur. J'imagine...
Puisque j'y pense, la scène dans le cinoche est reproduite une nouvelle fois dans le commissariat, quand tous les flics regardent le film porno. Et cette fois-ci c'est blanchard qui réagit par rapport à une image quasi identique au film de Paul Léni.
Association re-confirmée par la reflexion de Bucky plus tard (qui se projette l'homme qui rit au commissariat ). Il fallait osé. ça rappelle la scène du baiser de vertigo repris pendant le tournage du porno dans Body double.
C'est quoi ce film au fait. Il existe vraiment ? Je connais pas du tout.
oui il existe et c'est un film formidable. D'ailleurs j'avais fait une capture de l'extrait choisi par De palma pour le FRCD .
Par contre je trouve la réaction de Johansson devant cette scène assez disproportionnée (même si elle résume inconsciemment ce qui est en train de se dérouler).
Je tiens à dire que le film, après deux visions, a pris une importance croissante dans mon souvenir.
J'ai l'intime conviction qu'il sera réevalué avec le temps.
a part Scarlett Johansson, le film est vraiment mauvais, du bien triste depalma, il avait pas fait pire depuis phantom of the paradise... adaptation foireuse du fantôme de l'opera !!
mais là il s'attaque à l'un des best seller les mieux vendu du siécle, une histoire génial réduit à un simple buddy movie lubrique !!!
Jeremy Fox a écrit :Si tu continues sur cette voie, c'est nous qui allons te dire bien vite salut !
Ho... c'est quoi un site privé??
y'a pas le droit de dire ce que l'ont pense???
vous etes quoi ici??
c'est publique que je sache !! je me suis inscrit en toute légalité !!
si je dit ce que je pense ça vous plais pas c'est pas mon probléme, je prefere rester honnéte !!
vous étes pas cool!
vous pouvez pas couper la libre expression!
Bon, arrête de jouer au troll toi !!
Des mecs pour polluer le forum, y'en a pas besoin !!
Et puis, quand je te lis, j'ai l'impression de lire un analphabète doublé d'un persécuté en puissance !! Tu payes trop d'impôts ou quoi ?? Si t'es galvanisé comme ça, adhère au parti d'Arlette...
Julien Léonard a écrit :Bon, arrête de jouer au troll toi !!
Des mecs pour polluer le forum, y'en a pas besoin !!
Et puis, quand je te lis, j'ai l'impression de lire un analphabète doublé d'un persécuté en puissance !! Tu payes trop d'impôts ou quoi ?? Si t'es galvanisé comme ça, adhère au parti d'Arlette...
Heu... d'un je viens parler ciné... comme tout le monde, c'est mon droit... pourquoi t'est si méchant avec moi?
faut arreté cinq minute... t'est pas le centre du monde coco...
Frank T.J. Mackey a écrit :Heu... d'un je viens parler ciné... comme tout le monde, c'est mon droit... .
Il y a manière et manière de débarquer sur un forum.
Et quand tu écris ceci :
Frank T.J. Mackey a écrit :le film est vraiment mauvais, du bien triste depalma, il avait pas fait pire depuis phantom of the paradise... adaptation foireuse du fantôme de l'opera !!
qui montre déjà une méconnaissance de ce film - un film culte pour 90% des gens ici - , ne sois pas étonné des réactions.
Tu veux casser du De Palma ? Pas de problème, c'est un droit comme un autre mais ne viens pas en agitant tes bras en l'air et en vociférant. Argumente au lieu des lancer des oukazes. C'est comme ça qu'un forum avance.
N’ayons pas peur des mots : Le Dahlia noir est un naufrage total. On s’attendait à ce que l’auteur de L’impasse transgresse le chef d’œuvre de James Ellroy, quitte à transcender le tout de sa patte fétiche. Il n’en est rien. Le produit final n’est même pas digne d’un mauvais polar calibré pour un circuit en multiplexes.
Quitte à raccourcir ce superbe livre, encore faut-il en conserver la substantifique mœlle ; celle d’une atmosphère noire comme l’ébène, d’une intensité scénaristique qui tiens en haleine son lecteur tout au long des quelques 500 pages de ce joyau de la littérature américaine.
Brian de Palma a été incapable de reconstituer une ambiance si bien que son film est un produit mutant, à mi-chemin entre un polar pulp et un mauvais vaudeville. L’interprétation est si pénible et enlevée que l’on se croirait chez Resnais - Pas sur la bouche - ou Ozon - 8 femmes. Tantôt constipés, tantôt en surjeu, les différents protagonistes n’ont aucun charisme. Ils se dévoilent sans mystère. Où sont donc passées les tensions entre les diverses protagonistes, cette intensité des regards que l’on pouvait déchiffrer entre les lignes du brûlot de Ellroy ?
La mise en scène de de Palma est tout simplement grotesque. Elle piétine dans le kitsch, frise le ridicule à chaque fondu d’un amateurisme à faire sourire plus d’un monteur en culottes courtes. Le récit est laborieux dans son écriture comme dans son déroulement. Ce n’est pas tant les raccourcis à déplorer que la manière dont le cinéaste expédie l’intrigue du film ! A aucun moment le spectateur ne se sent happé par le propos, pris en otage par un récit qui se veut haletant.
Quant à l’accompagnement musical, ne passons pas par quatre chemins : Qui que ce soit le responsable de cette catastrophe, brisez lui les mains ! Sur un air jazzy du plus mauvais effet, la musique rompt totalement avec la tonalité du Los Angeles dessiné par James Ellroy.
Malheureusement pour nous, ce Dahlia noir n’est en rien ce que l’on aurait pu attendre du réalisateur des Incorruptibles. Ce polar aseptisé et faussement provocateur démontre une fois n’est pas coutume que la validité d’une adaptation littéraire dépend de la manière dont le cinéaste s’est approprié l’ouvrage. Ont peut ici, s’interroger sur ce rapport.