Déjà, une bonne manière de se replonger en pensée dans sa filmo' sans avoir à se retaper certaines de ses purges : http://bit.ly/18C7UpZ
Ensuite, j'ai vu ce matin NO PAIN NO GAIN en projo presse (sortie le 28 août) et quelle angoisse ! A partir d'un fait divers concernant trois haltérophiles ayant basculé dans le crime, le mec croit tenir une dénonciation d'un système fondé sur le mythe tant vanté du self-made-man et porté par les pratiques diverses du personal training. Comme justification du bordel de sa mise en scène (scènes d'action montées n'importe comment, enchaînements incompréhensibles d'une scène à l'autre, style composite infâme), il a des défenseurs pour évoquer "une correspondance de la forme avec le fond". Allons ! Cela voudrait dire que Bay filme volontairement comme un abruti depuis ses débuts ! Et pour le coup, ses personnages sont vraiment débiles et méprisés comme tels par un cinéaste finalement aussi bête qu'eux, mais donc aussi méchant par dessus le marché.
De dépit, j'ai trouvé ce sympathique site : http://www.bayifier.com, qui m'a permis de résumer la démarche de NO PAIN NO GAIN et son parasitage fatal en y "customisant" Le Penseur de Rodin.
