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Publié : 13 nov. 06, 19:56
par Nancy Allen
Fatalitas a écrit :Fan egalement de Femme Fatale 8)

et aussi de Raising Cain :oops:
moi aussi! moi aussi! :lol:

Publié : 13 nov. 06, 21:51
par frédéric
Je dois avoir vu la majorité de ses films, sauf peut être les tout premiers. Je ne crois pas qu'il ait fait des navets, navets. Des films moins bons, certes mais pas de gros mauvais films.

Publié : 13 nov. 06, 21:54
par Tuck pendleton
frédéric a écrit :Je dois avoir vu la majorité de ses films, sauf peut être les tout premiers. Je ne crois pas qu'il ait fait des navets, navets. Des films moins bons, certes mais pas de gros mauvais films.
mafia salade (que je n'ai pas vu :mrgreen: )

Publié : 13 nov. 06, 22:28
par Major Tom
Qu'est-ce qu'il s'est passé dans ce topic, je n'y comprend plus rien?

Sinon j'ai donc revu le film au MK2 samedi soir, bien entouré notamment de personnes liées au tournage du film intégralement. Curieusement il s'est passé un truc différent à cette nouvelle vision, car cette fois, les vingt premières minutes qui résument la première centaine de pages du roman n'a paru longue. Et ce n'est qu'au moment de la découverte du corps du dahlia en plan-séquence que je me suis vraiment senti dans le film, avec la fusillade cachant un secret. Le Dahlia Noir est un film à revoir. Oublié le fait qu'Hilary Swank ne fait physiquement pas la body double de Mia Kirshner, le film se révèle vite plus intéressant. Les scènes de l'arrivée de Bleichert pour le dîner chez les Linscott, et cette dernière, s'avère mon passage favori du film, et ça a l'air d'être aussi celui de pas mal de gens présents (pour mon entourage jubilant devant la performance de Fiona Shaw, c'était également celle-là). Un humour tiré directement du livre puisque De Palma a gardé les dialogues intacts. En contrepartie, le réalisateur s'offre le luxe d'insérer des scènes (également superbes) d'improvisations avec Mia Kirshner en actrice désespérée de trouver un rôle, filmée en n&b et en style "cinéma vérité". Bref, je l'aime encore plus ce film, par contre, mon opinion sur la musique est devenu plus rude à la re-vision: elle est insupportable, Isham cherchant difficilement à faire comme untel ou untel sans jamais égaler. Au contraire c'est atroce...

Publié : 14 nov. 06, 00:51
par tronche de cuir
Reverse shot propose un superbe dossier sur de Palma:




http://www.reverseshot.com/node

Publié : 14 nov. 06, 14:14
par Tuck pendleton
La référence à "L'homme qui rit" est elle dans le roman ?

Publié : 14 nov. 06, 14:27
par frédéric
Tuck pendleton a écrit :La référence à "L'homme qui rit" est elle dans le roman ?

C'est quoi ce film au fait. Il existe vraiment ? Je connais pas du tout.

Publié : 14 nov. 06, 14:28
par Major Tom
Tuck pendleton a écrit :La référence à "L'homme qui rit" est elle dans le roman ?
Non, dans le roman il y a une référence à Gwynplaine et son horrible rictus, maisdu roman de Victor Hugo, et De Palma trouvais intéressant de mettre le classique de Paul Leni d'après Victor Hugo.

Publié : 14 nov. 06, 14:29
par Simone Choule
Tuck pendleton a écrit :La référence à "L'homme qui rit" est elle dans le roman ?
Oui mais elle est traitée comme un détail sordide et ne fait référence qu'au livre de Hugo...
Alors que De Palma en fait l'image séminale de sa machine reflexive sur le mirage hollywoodien.
Et c'est là peut-être la grande idée du film. La preuve que De Palma est un génie...

J'ajoute : J'ai beaucoup pensé à Douglas Sirk durant la projection. A cette manière de transcender le kitsch, de rester à la surface pour finalement faire un voyage au delà des apparences.

Publié : 14 nov. 06, 14:34
par Major Tom
Simone Choule a écrit :
Tuck pendleton a écrit :La référence à "L'homme qui rit" est elle dans le roman ?
Oui mais elle est traitée comme un détail sordide et ne fait référence qu'au livre de Hugo...
Alors que De Palma en fait l'image séminale de sa machine reflexive sur le mirage hollywoodien.
Et c'est là peut-être la grande idée du film. La preuve que De Palma est un génie...

J'ajoute : J'ai beaucoup pensé à Douglas Sirk durant la projection. A cette manière de transcender le kitsch, de rester à la surface pour finalement faire un voyage au delà des apparences.
Voilà, c'est mieux dit quoi.

Publié : 14 nov. 06, 14:41
par Tuck pendleton
merci pour les réponses
frédéric a écrit :
Tuck pendleton a écrit :La référence à "L'homme qui rit" est elle dans le roman ?

C'est quoi ce film au fait. Il existe vraiment ? Je connais pas du tout.
oui il existe et c'est un film formidable. D'ailleurs j'avais fait une capture de l'extrait choisi par De palma pour le FRCD :mrgreen: .
Par contre je trouve la réaction de Johansson devant cette scène assez disproportionnée (même si elle résume inconsciemment ce qui est en train de se dérouler).

Publié : 14 nov. 06, 14:43
par Major Tom
Tuck pendleton a écrit :Par contre je trouve la réaction de Johansson devant cette scène assez disproportionnée (même si "annonciatrice" de ce qui se passera plus tard).
Oui ça fait sourire... si j'ose dire... je pense que c'est notre point de vue de contemporain car j'imagine qu'à l'époque ce genre de scènes si banales aujourd'hui pouvaient quand même faire peur. J'imagine...

Publié : 14 nov. 06, 14:57
par Simone Choule
Major Tom a écrit :
Tuck pendleton a écrit :Par contre je trouve la réaction de Johansson devant cette scène assez disproportionnée (même si "annonciatrice" de ce qui se passera plus tard).
Oui ça fait sourire... si j'ose dire... je pense que c'est notre point de vue de contemporain car j'imagine qu'à l'époque ce genre de scènes si banales aujourd'hui pouvaient quand même faire peur. J'imagine...
Faut pas oublier que quand les Frères Lumière ont projeté pour la première fois "L'arriveé d'un train en gare de la Ciotat", les spectateurs sortaient de la salle en hurlant...

Mon esprit pervers ne peut s'empecher d'en déduire que, finalement, tous les grands films reproduisent ce schéma primitif et possèdent quelque chose d'effrayant !

Publié : 14 nov. 06, 15:16
par Ouf Je Respire
Simone Choule a écrit : Mon esprit pervers ne peut s'empecher d'en déduire que, finalement, tous les grands films reproduisent ce schéma primitif et possèdent quelque chose d'effrayant !
+1

Publié : 14 nov. 06, 15:18
par Major Tom
Simone Choule a écrit :Faut pas oublier que quand les Frères Lumière ont projeté pour la première fois "L'arriveé d'un train en gare de la Ciotat", les spectateurs sortaient de la salle en hurlant...
Exactement.