Dvdclassik : cinéma et DVD

Ah, le grand retour du T Rex!

Ca en fait un tas de vieux libidineux (même si je n'aime pas non plus le film)

Jeremy Fox a écrit :Ca en fait un tas de vieux libidineux (même si je n'aime pas non plus le film)

Major Tom est un vieux libidineux

Demi-Lune a écrit :• Deep End (Jerzy Skolimowski, 1970)

Père Jules a écrit :

Jeremy Fox a écrit :Ca en fait un tas de vieux libidineux (même si je n'aime pas non plus le film)

Major Tom est un vieux libidineux

C'te scoop...

T'es là depuis 2005 toi. Moi, je découvre tout juste.

Père Jules a écrit :

Demi-Lune a écrit :• Deep End (Jerzy Skolimowski, 1970)

Ah non c'est pas possible

Film du mois, sauf nouveau concurrent de dernière minute :

Dunn a écrit :

Père Jules a écrit :

Ah non c'est pas possible

C'est très très sévère mais c'est son droit après tout. Moi-même, j'ai été assez déçu en le revoyant récemment mais j'aurais mis un peu plus de la moyenne malgré tout (pour la zik, l'image et Jane Asher).

Dunn a écrit :

Père Jules a écrit :

Ah non c'est pas possible

Si si, ça l'est.

C'est pour renvoyer la balle à Demi-lune pour Amadeus

Jeremy Fox a écrit :

Major Tom a écrit : Oh yeah! Mon préféré de James Gray mais pas revu depuis un bail.

Moi celui que j'aime le moins ; c'est dire le niveau de sa filmo

Il l'a réalisé à 25 ans, il faut lui pardonner cette erreur de jeunesse.
Je me souviens qu'il était passé en VO (sur Arte à l'époque?) et que pour la première et seule fois de sa vie jusqu'à maintenant, ma mère -qui ne regarde pas en général des films autrement qu'en VF- l'a regardé avec moi et n'a pas pu en décrocher. Très prenant, très émouvant, très fort comme premier film.

Père Jules a écrit :

Jeremy Fox a écrit :Ca en fait un tas de vieux libidineux (même si je n'aime pas non plus le film)

Major Tom est un vieux libidineux

Père Jules a écrit :

Demi-Lune a écrit :• Deep End (Jerzy Skolimowski, 1970)

On n'est définitivement pas sur la même longueur d'ondes tous les deux.
Mais je n'arrive même pas à comprendre qu'est-ce qui t'a déplu dans ce film au point de lui mettre la même note qu'on mettrait à, j'sais pas... Les Diplômés du dernier rang ou L'étudiante...

Major Tom a écrit :

Père Jules a écrit :

On n'est définitivement pas sur la même longueur d'ondes tous les deux.
Mais je n'arrive même pas à comprendre qu'est-ce qui t'a déplu dans ce film au point de lui mettre la même note qu'on mettrait à, j'sais pas... Les Diplômés du dernier rang ou L'étudiante...

Je me doutais bien que cette note ferait réagir. Crois bien qu'elle m'attriste le premier (c'est pas en réponse à ta note pour Ghostbusters ). Mais hélas, elle reflète totalement mon ressenti à l'issue de la découverte, qui hors ciné contemporain est sincèrement la plus pénible que j'aie vécue depuis mon cycle Fassbinder. Deep End est un film qui recèle sans doute bien des qualités objectives, mais le fait est que c'est typiquement une forme de cinéma qui m'exaspère. Pratiquement pas d'histoire, personnages dont je fous royalement car réduits à des vignettes désincarnées, aucune émotion, aucune empathie, rien. Par contre, des moments d'embarras (la cliente nympho, par exemple) et un ennui qui ne se sera jamais démenti. Par bien des aspects, Deep End me fait penser à Blow Up dont tu connais également tout le bien que j'en pense... 1h40 qui semble en durer le triple (et pourtant je viens de me coltiner les 5 heures de 1900, donc je suis dans de bonnes dispositions). On nous parle d'éducation sentimentale, d'éveil au désir, mais ces intentions sont théorisées dans un pensum vaguement arty qui ne m'offre finalement rien en termes d'implication émotionnelle. D'où impression de vacuité que conforte paradoxalement le côté spontané du film. Dans ces conditions, c'est un rejet... duquel je ne sauve que la toute fin. Désolé.

Demi-Lune a écrit :

Major Tom a écrit :

Moi je les ai trouvé touchants les personnages.

Demi-Lune a écrit :

Major Tom a écrit : On n'est définitivement pas sur la même longueur d'ondes tous les deux.
Mais je n'arrive même pas à comprendre qu'est-ce qui t'a déplu dans ce film au point de lui mettre la même note qu'on mettrait à, j'sais pas... Les Diplômés du dernier rang ou L'étudiante...

Je me doutais bien que cette note ferait réagir. Crois bien qu'elle m'attriste le premier (c'est pas en réponse à ta note pour Ghostbusters ). Mais hélas, elle reflète totalement mon ressenti à l'issue de la découverte, qui hors ciné contemporain est sincèrement la plus pénible que j'aie vécue depuis mon cycle Fassbinder. Deep End est un film qui recèle sans doute bien des qualités objectives, mais le fait est que c'est typiquement une forme de cinéma qui m'exaspère. Pratiquement pas d'histoire, personnages dont je fous royalement car réduits à des vignettes désincarnées, aucune émotion, aucune empathie, rien. Par contre, des moments d'embarras (la cliente nympho, par exemple) et un ennui qui ne se sera jamais démenti. Par bien des aspects, Deep End me fait penser à Blow Up dont tu connais également tout le bien que j'en pense... 1h40 qui semble en durer le triple (et pourtant je viens de me coltiner les 5 heures de 1900, donc je suis dans de bonnes dispositions). On nous parle d'éducation sentimentale, d'éveil au désir, mais ces intentions sont théorisées dans un pensum vaguement arty qui ne m'offre finalement rien en termes d'implication émotionnelle. D'où impression de vacuité que conforte paradoxalement le côté spontané du film. Dans ces conditions, c'est un rejet... duquel je ne sauve que la toute fin. Désolé.

Pas grave... snif... M'enfin pour mettre 1/10, tu n'as pas l'air de sauver grand-chose de la fin non plus... Et Jane Asher? Et la chanson de Cat Stevens? Et les couleurs à la Jacques Demy (les murs colorés comme les vêtements, la dominance du vert... il y a toute une analyse à faire sur les couleurs)? Et évidemment plein d'autres choses...
Et puis tu défends l'émotion dans les films de Kubrick (alors que ce n'est pas facile, même des cinéastes considèrent Kubrick comme une machine sans émotion), et là tu parles de vignettes désincarnées. Ahlàlà...

Sinon, en le revoyant (aussitôt après sa découverte), je me suis rendu compte à quel point le tout-début renvoyait à la fin. En dehors des quelques scènes sous l'eau pendant le film (ça, bon, tout de même), le tout premier plan du film après le générique est un gros plan sur Mike, dans le bureau de son entretien d'embauche, qui regarde un câble électrique branché dans la prise sous l'abat-jour... il le suit du regard, tourne la tête... et voit la théière qui siffle. Je trouvais ça génial.

Demi-Lune a écrit :(c'est pas en réponse à ta note pour Ghostbusters )

J'avais déjà oublié que j'avais vu Ghostbusters. Sérieusement, tu aimes même la fin? Quand les militaires montent dans les camions en gueulant (sur les synthés qui font ta-taaan...) alors qu'ils ne feront strictement rien, et que les fameux héros arrivent ("Hello New York!"), tu aimes? Je suis d'accord pour dire que Michael Bay et Roland Emmerich ont depuis fait bien pire dans le chauvinisme, mais ce n'est pas une raison.
(Même gamin quand j'adorais ce film, comme pour Superman, je détestais les plans sur le public d'Américains qui saute de joie ou applaudit son ou ses héros avec la musique héroïque de circonstance.)