Dvdclassik : cinéma et DVD

One Second - 8/10

En attendant Bojangles (Roinsard) 4/10
J'y ai cru une dizaine de minutes, et puis j'ai assez vite déchanté, dans un mécanisme proche selon moi du raté de L'Ecume des jours de Michel Gondry (déjà avec Romain Duris) : le mélo fait une irruption trop artificielle dans cet univers de fantaisie outrée pour que ça fonctionne sur moi. Je salue les efforts des comédiens, notamment Virginie Efira, mais disons-le franchement, j'ai globalement trouvé ça assez insupportable.

Contes du hasard et autres fantaisies (Hamaguchi) 6,5/10
On est dans un registre plus "rohmerien" (dès le titre), donc plus mineur à tous points de vue, que Drive my car, mais la musique hamaguchienne, dans la forme comme dans l'écriture, me séduit assez. Bel équilibre qualitatif entre les trois segments.

Cyrano (Wright) 6/10
Film facile à railler (la première partie enchaîne - casting, forme, écriture, chansons, chorégraphies, combats, etc... - les décisions artistiques douteuses, qui emmènent à la lisière de la consternation). Et puis, curieusement, à un moment (la première discussion Christian-Cyrano), le film m'a happé, et j'ai ensuite été régulièrement très ému. Je crois vraiment que j'aime le style de Joe Wright (on n'est pas si loin d'Anna Karénine, par moments), qui a quelque chose d'anachronique dans son premier degré, un goût du lyrisme échevelé, probablement kitschouille, mais auquel je suis sensible.

Midnight Silence (Oh Seung Kwon) 5/10
J'ai l'impression d'avoir déjà vu ça (une sorte de sous-The Chaser), mais c'est plutôt efficace dans le mélange des genres thriller/drame/comédie cher au cinéma coréen, et puis - comportements irrationnels mis de côté - la surdité de la protagoniste principale apporte quelques moments intéressants. Je l'aurai vite oublié, mais je n'ai pas passé un mauvais moment.

Adieu Paris (Baer) 5/10
Curieux film (comme souvent avec Edouard Bear) aussi attachant que désagréable. Il y a du coeur dans la description de ces chevaux de retour à la gloriole chancelante, il y a pas mal d'aigreur aussi...

Les Vedettes (Palma Show) 5/10
Ils sont pas antipathiques, les deux garçons, et j'ai régulièrement souri, mais il sent un peu le réchauffé, non, leur comique inoffensif qui mâtine la Télé des Inconnus d'un soupçon de Frat Pack ? Pas des masses de cinoche à se mettre sous la dent, je crois me souvenir que Max et Léon sentait un peu moins la pantoufle...

Les Animaux Fantastiques : les secrets de Dumbledore (Yates) 4,5/10
Ok, y'a de la magie, des animaux fantastiques et un soupçon d'émerveillement de-ci de-là, mais déjà que je suis paumé et qu'il faut que je consulte wikipotter toutes les 10 minutes pour savoir qui est qui, si en plus on me change les comédiens... Pas sûr que je poursuive...

The Northman (Eggers) 5/10
Je vais pas lui enlever ça, le père Eggers, en termes de forme, il tente des trucs. Et si en s'inspirant de mythes scandinaves, il n'invente pas la poudre en termes de narration, au moins son récit est digeste, ce que n'était pas The Lighthouse. Mais si c'est un bon directeur artistique, s'il sait composer des plans qui impriment la rétine, je crois que pour devenir un bon cinéaste, il faudrait qu'il construise son cinéma aussi sur des questions de rythme, de dynamique narrative, de mouvement. Parce que le film souffre quand même de gros déséquilibres à ce niveau-là.

Super-héros malgré lui (Lacheau) 4/10
Nicky Larson avait du charme. Là, c'est un paresseux film de geek, qui pense que "référentiel" et "parodique" sont synonymes. Je n'ai pas beaucoup souri.

Uncharted (Fleischer) 4,5/10
Je marche une petite heure, un peu comme pour Jungle Cruise, sur le charme rétro de ces récits d'aventure à l'ancienne, à base d'énigmes et d'exploration des catacombes. Mais quand ça devient de la bouillie numérique, je lâche totalement. Par ailleurs, le capital sympathie que je pouvais avoir pour Tom Holland s'effrite progressivement à mesure que, comme dans le dernier Spiderman, tous les enjeux narratifs de ses films finissent par être désamorcés par un abus de vannes ou de situations "comiques".

Incroyable mais vrai (Quentin Dupieux) : 8/10

Une bonne tranche de rigolade mais tout de même assez désespéré et sombre, au final..
Chabat toujours aussi doué pour délivrer ses répliques, un stradivarius de la vanne. Et Magimel est énorme, également (tout le casting, en fait) !

Mosin-Nagant a écrit : ↑14 juin 22, 21:30 Incroyable mais vrai (Quentin Dupieux) : 8/10

Une bonne tranche de rigolade mais tout de même assez désespéré et sombre, au final..
Chabat toujours aussi doué pour délivrer ses répliques, un stradivarius de la vanne. Et Magimel est énorme, également (tout le casting, en fait) !

Banco !
Toi tu sais me causer...

Les crimes du futur de David Cronenberg
Pas grand chose à sauver de ce naufrage pas très bien écrit, bavard et statique à souhait. Des acteurs en roue plus ou moins libre. Un côté assez cheap qui paradoxalement dégage un snobisme assez pénible. Le temps est long et la tristesse immense en voyant cet immense s'autoparodier avec très peu de recul. Quand on pense à ce que Cronenberg faisait avec peu de moyens au Canada dans les 70', cela laisse songeur et très nostalgique. La palme de l'objet de SF le plus ridicule de l'univers à ce fauteuil du petit-déjeuner dont on comprend mal le fonctionnement malgré la répétition de son utilisation.
Pour le moment, le gadin de l'année parmi les films vus en 2022. 3/10

Men d'Alex Garland
Là, on se trouve heureusement dans l'excellence absolue. Plastiquement superbe. Interprété avec intensité. Et un scénario retors et passionnant qui interrogera la question du masculin plus intelligemment que des traités ou articles documentaires. J'y reviendrai car un talent comme celui de ce cinéaste ne peut être minoré. Voir dans un même film l'une des scènes les plus effrayantes de ces dix dernières années et aussi parmi les plus poétiques est l'un des nombreux exploits accomplis tranquillement par A Garland qui ne cesse de progresser et avec ce film me semble un grand.
10/10

Les crimes du futur (David Cronenberg) : 6/10

Incroyable mais vrai : 7.5/10

Coupez ! : 6/10

Nos Âmes d'Enfants : 5/10

-Super-héros malgré lui:


J'ai du rire deux fois, sourire parfois...
Et voir Anglade s'ennuyer à ce point , m'a laissé pantois .


3/10

Jurassic World - Le Monde d'après : 5/10

Une conclusion de 2nde trilogie aux allures de grand gâchis dont la mise en place, interminable, a d'ailleurs bien failli avoir raison de moi (le film ne décollant toujours pas au bout de 3/4 d'heure, je me suis assoupi et ai raté la fameuse course-poursuite à moto dans les rues de Malte, dommaaaage !). Reste quelques belles images par-ci par-là, principalement en 2ème partie de métrage lorsque l'action se relocalise dans le sanctuaire de BioSync, et un nouveau bestiaire assez impressionnant (j'ai trouvé le Therizinosaurus avec ses griffes format XXL flippant à souhait). Pour une réunion au sommet du cast original et de ses successeurs, c'est bien mince comme bilan.

Incroyable mais vrai 7/10

TheGentlemanBat a écrit : ↑15 juin 22, 15:34 Jurassic World - Le Monde d'après : 5/10

Une conclusion de 2nde trilogie aux allures de grand gâchis dont la mise en place, interminable, a d'ailleurs bien failli avoir raison de moi (le film ne décollant toujours pas au bout de 3/4 d'heure, je me suis assoupi et ai raté la fameuse course-poursuite à moto dans les rues de Malte, dommaaaage !)

Je n'ai pas aimé le film mais au moins, ce qu'on ne peut pas lui enlever, c'est son rythme, qui va à 100 à l'heure du début à la fin.

Outerlimits a écrit : ↑15 juin 22, 16:14

TheGentlemanBat a écrit : ↑15 juin 22, 15:34 Jurassic World - Le Monde d'après : 5/10

Une conclusion de 2nde trilogie aux allures de grand gâchis dont la mise en place, interminable, a d'ailleurs bien failli avoir raison de moi (le film ne décollant toujours pas au bout de 3/4 d'heure, je me suis assoupi et ai raté la fameuse course-poursuite à moto dans les rues de Malte, dommaaaage !)

Je n'ai pas aimé le film mais au moins, ce qu'on ne peut pas lui enlever, c'est son rythme, qui va à 100 à l'heure du début à la fin.

J'ai peut-être exagéré sur le timing (je ne saurais situer exactement le moment où j'ai brièvement rendu les armes) mais je campe sur mes positions, le début se traîne pas mal : on saute d'un groupe de personnages à un autre, ça blablate souvent pour ne rien dire et franchement ce qui se passe à l'écran est loin d'être bien trépidant.