The Eye Of Doom a écrit : ↑24 févr. 23, 14:49Quant aux restaurations 8k de biseries, nanards et autres productions dont les plans nichons étaient la principale justification d’existence, il faut croire qu’ils trouvent 1) le matos 2) le pognon 3) les clients….
Ce qui laisse aussi songeurs, vis a vis des politiques patrimoniales des ex "grands studios" .
Ca laisse effectivement songeur sur la place de la gestion, la préservation et la diffusion de leurs catalogues chez les grands studios, mais pour des gens comme Vinegar Syndrome, je ne pense pas me tromper en disant que l'économie n'est pas du tout la même : les objectifs, la gestion des coûts, mais aussi le public (il s'est construit une vraie fan-base derrière certains éditeurs, alors qu'aujourd'hui, qui achète tout ce que sort, disons, Warner juste car c'est Warner ?).
Reste que cela me fait toujours aussi étrange de me balader sur les topics blu-ray.com dédiés à ces éditeurs (ou lire les tweets de leurs principaux dirigeants), dont les films préférés, marquants, formidablement géniaux à travailler dessus, et absolument demandés par un public en fureur depuis des années tiennent tous plus ou moins du nanar (ou du navet, dans le pire des cas) tournant entre 2.5 et 4 sur 10. Quand je vois Severin sortir comme gros coffret la trilogie Birdemic, je me dis "moui". Mais bon, ça sort, ça se vend, tant mieux, des films c'est fait pour être vus. Mais que ça comme ça, ça donne l'impression d'une dimension parallèle où le cinéma se limiterait à la base de données de Nanarland.
