https://www.dvdclassik.com/forum/
J'aime bien Alex Garland (bien plus que Shining) donc j'ai de base envie de le voir. Mais ça va être compliqué de le caler dans mon planning, malheureusement...
Maverick all the way, all day, indeed!!!
Tout pareil ou presque. J'avoue que j'ai franchement du mal à comprendre cette hype de dingue autour du filmballantrae a écrit : ↑12 juin 22, 10:00 Top gun Maverick parvient à surpasser le Top gun original aisément...mais cela demeure assez moyen.
Un produit bien huilé, plutôt efficace dans ses parties aériennes mais doté d'un scénario tellement balisé qu'il est difficile de s'emballer.
La scène de match de cohésion sur la plage semble là pour donner raison aux analyses rocambolesques de Tarantino.
J'imagine quand même qu'il faut avoir vibré un minimum devant le premier pour éprouver quelque nostalgie car pour ma part RAS de ce côté là y compris dans la scène avec Val Kilmer.
Dire qu'on a beaucoup craché ici et là sur Dune et que ce Maverick là est si épargné.Pour moi il n'y a pas photo!
5/10
(niveau qualitatif, on est descendu si bas que ça dernièrement pour s'enthousiasmer à ce point devant un truc aussi paresseux ?)
). S'intéressant à un sujet très dans l'air du temps, à savoir la toxicité masculine, le long-métrage convoque un symbolisme parfois un peu pataud (à peine arrivée à destination, le personnage de Jessie Buckley, formidable, mord à pleines dents dans une belle pomme rouge cueillie dans le jardin de la spacieuse villa qu'elle a loué - le propriétaire sur le ton de la plaisanterie la réprimande d'ailleurs quelques minutes plus tard pour avoir mangé le fruit défendu, histoire de bien enfoncer le clou) et jongle également avec une imagerie liée au paganisme ajoutant à la dimension relativement cryptique de celui-ci. Je pense notamment à un personnage masculin en tenue d'Adam, scarifié, faisant partie du groupe d'agresseurs de la jeune femme qui va progressivement se végétaliser et dont on ne sait pas trop au juste qui il est censé personnifier (l'homme originel qui porte en lui les graines de cette fameuse violence semble-t-il inhérente au sexe dit fort ou au contraire la matérialisation de la renaissance dans la douleur de l'héroïne ? Mystère et boule de gomme). Ne lésinant pas sur le sang et les images choc avec une série d'accouchements façon poupées russes assez peu ragoûtants, le grand final est à ce titre un sacré morceau apte à ébranler les plus endurcis. Avant cette dernière ligne droite en forme d'uppercut, le long-métrage comme c'est souvent le cas chez Garland plonge le spectateur dans une atmosphère qui le scotche régulièrement à son fauteuil (le travail sur le son et la BO, avec ses espèces de complaintes aux accents religieux, y participe grandement) et dont les atours formels ne peuvent décemment laisser indifférent, qu'on ressorte de ce trip horrifique pour le moins exigeant complètement rebuté ou au contraire enthousiaste. Même si j'aurais aimé un peu mieux saisir les tenants et aboutissants du film et que parmi les réalisations de son auteur, ce n'est sans doute pas celle que je préfère, je me situerais plutôt dans la 2ème catégorie.