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Publié : 18 juil. 05, 01:11
par k-chan
Gromit a écrit :Oui, c'est un très très grand film ! Et je te conseille son remake car un remake réussi, nous le savons tous, c'est plutôt rare :wink:
Il s'agit donc de "I died a Thousand Times", en français "La Peur au Ventre" de Stuart Heisler (1955) avec dans les rôles de Bogart et Ida Lupino, Jack Palance et Shelley Winters.
Il ne vaut peut-être pas le formidable original mais franchement, il est très bon et mérite largement d'être vu !
Ah ?! Jamais entendu parlé. Je ne suis pas certain de pouvoir le trouver, mais j'essairai. Merci.
Je sais par contre que Walsh a fait lui-même un remake de son High Sierra, version western. Ca serait La fille du désert/Colorado Territory, parait-il excellent.

Voilà ! :wink:

PS : Ca fait plaisir de te voir poster autant aujourd'hui, Gromit. Tu te fais rare ! :wink:

Publié : 18 juil. 05, 01:48
par Gromit
k-chan a écrit :
Gromit a écrit :Oui, c'est un très très grand film ! Et je te conseille son remake car un remake réussi, nous le savons tous, c'est plutôt rare :wink:
Il s'agit donc de "I died a Thousand Times", en français "La Peur au Ventre" de Stuart Heisler (1955) avec dans les rôles de Bogart et Ida Lupino, Jack Palance et Shelley Winters.
Il ne vaut peut-être pas le formidable original mais franchement, il est très bon et mérite largement d'être vu !
Ah ?! Jamais entendu parlé. Je ne suis pas certain de pouvoir le trouver, mais j'essairai. Merci.
Je sais par contre que Walsh a fait lui-même un remake de son High Sierra, version western. Ca serait La fille du désert/Colorado Territory, parait-il excellant.

Voilà ! :wink:

PS : Ca fait plaisir de te voir poster autant aujourd'hui, Gromit. Tu te fais rare ! :wink:
Merci, vil flatteur ! :P
Oui, j'avais complètement oublié La fille du désert ! Dû au fait que je ne l'ai jamais vu... :cry:

Publié : 18 juil. 05, 07:38
par Jeremy Fox
k-chan a écrit : Je sais par contre que Walsh a fait lui-même un remake de son High Sierra, version western. Ca serait La fille du désert/Colorado Territory, parait-il excellant.
Encore bien meilleur que l'original, un chef d'oeuvre du western.

Publié : 19 sept. 05, 10:46
par Private Joker
White Heat (L'Enfer Est à Lui) de Raoul Walsh, sur un scénario de la romancière Virginia Kellogg (qui fut également à l'origine d'un autre grand classique du film noir : La Brigade du Suicide d'Anthony Mann).
Je l'ai découvert hier soir sur TCM. Un film vraiment magnifique et "apocalyptique" selon la formule consacrée. Sans doute l'un des plus violents (Le plus violent ?) de Raoul Walsh. Une interprétation flamboyante et hallucinée de James Cagney aidé par un suspense de premier ordre. La fin du film est admirable. En un mot : chef-d'oeuvre !
8/10.

Publié : 24 sept. 05, 18:49
par Nestor Almendros
Suite de la semaine Vague de Crimes sur TCM avec

L'ENFER EST A LUI de Raoul Walsh
Peu de films du réalisateurs ont grâce à mes yeux. Mais celui-ci en fait partie direct. Servi par un scénario très bien écrit, aux multiples rebondissements, à la fois polar, film de gangsters, film de prison. L'action ne s'arrête pas enchainant les situations et les coups de théatre. La dernière demi-heure est peut-être un peu moins remplie, mais garde quelques beaux moments de suspsense.
Ajoutez un James Cagney qui ici joue un salaud de 1ere classe et vous aurez un polar qui ne vous lache pas du début à la fin...
Une très bonne surprise.

Master utilisé absolument abominable, mal transcodé (j'ai rarement vu ça) qui ne rend pas justice à la photo originale. Vivement que le dvd traverse l'Atlantique!

EDIT: Je vois que le coffret film noir sort le 16 novembre... Je me tâte!

Publié : 24 sept. 05, 18:50
par Jeremy Fox
Nestor Almendros a écrit :Suite de la semaine Vague de Crimes sur TCM avec

L'ENFER EST A LUI de Raoul Walsh


Master utilisé absolument abominable, mal transcodé (j'ai rarement vu ça) qui ne rend pas justice à la photo originale. Vivement que le dvd traverse l'Atlantique!
C'est un toutes zones et il est splendide :wink:

Publié : 28 sept. 05, 00:10
par Nestor Almendros
suite de la semaine Vague de Crime sur TCM avec

THE MAN I LOVE de Raoul Walsh
Vraiment pas emballé. En plus c'est plutôt un drame qu'un polar. Le scénario est poussif, il fait très cliché aujourd'hui. Les personnages sont basiques pour une intrigue qui l'est encore davantage: la chanteuse, le pianiste, le caid rival, la vamp, le cocu... vous devinez la suite. L'aspect film de série persiste avec plusieurs numéros musicaux ou chantés, comme les aimait le public à l'époque. Reste le plaisir de retrouver Ida Lupino dans un rôle de femme affirmée qui ne se laisse pas faire, et qui porte le film.

Publié : 28 sept. 05, 21:48
par Private Joker
Angels with Dirty Faces (Les Anges aux Figures Sales) de Michael Curtiz (1938).

Qu'obtient-on lorsqu'on mélange le génie de Michael Curtiz avec le talent de James Cagney, Pat O'Brien, Humphrey Bogart et Ann Sheridan ? Tout simplement un chef-d'oeuvre qui allie, à la perfection, le drame (captivant !) et l'humour. Un film brillant, superbe de bout-en-bout. Le final de James Cagney est magistral. Un très grand moment de cinéma !

8/10.

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Publié : 4 oct. 05, 00:45
par Nestor Almendros
suite de la semaine Vague de Crime (de septembre) sur TCM avec

LES FANTASTIQUES ANNEES 20 de Raoul Walsh
Je continue grâce à ce cycle de découvrir les perles de ce formidable acteur qu'est James Cagney. Encore un polar, encore un rôle de gangster, et surtout une grosse filiation dans la construction, à mon sens, avec LES ANGES AUX FIGURES SALES de Michael Curtiz, vu il y a 1-2 semaines... Dans les 2 cas l'ambiance de la première moitié est assez légère. Cagney est sympathique, mais évolue dans un milieu hors la loi. Le côté comique est quand même moins prononcé dans LES FANTASTIQUES ANNEES 20. Néanmoins, toujours dans les 2 cas, la seconde partie voit une dramatisation de l'intrigue par un Cagney qui monte les échelons du gangsterisme, jusqu'aux 2 conclusions identiques.

Dans LES FANTASTIQUES ANNEES 20, on reste quand même dans le registre du polar, et j'ai trouvé que tout était assez bien lié. J'avais été déstabilisé par le changement de ton des ANGES AUX FIGURES SALES, ce n'est pas le cas ici. Et même si certains rebondissements sont un peu prévisibles, ça reste un divertissement très agréable.

C'est le 3e film du futur coffret "Films Noirs" (à sortir le 16 novembre chez Warner) que je vois en quelques jours. Je pense de plus en plus à me le procurer...

Pour l'instant mon top 3 du coffret:
1) L'enfer est à lui
2) Les anges aux figures sales
3) Les fantastiques années 20

Publié : 7 oct. 05, 11:22
par Nestor Almendros
suite (et fin?) de la semaine Western (de septembre) sur TCM avec

LA FILLE DU DESERT de Raoul Walsh
C'est un western agréable qui ne m'a pas convaincu au début. Disons que la première moitié est très classique, avec son lot de péripéties inhérentes au genre (la fameuse attaque de la dilligence - qui ne m'a pas du tout emballé) et ses personnages tous bien choisis pour le cahier des charges (je pense surtout à Virginia Mayo pas du tout crédible dans la 1ere moitié, maquillée comme une pintade...). Donc tout ça ne m'enchantait guère jusqu'à certains rebondissements assez inattendus (ça y est on s'éloigne un peu du produit de série) comme certains personnages qui changent, qui ne sont finalement pas ce qu'ils étaient censés être. Tout ce que cela implique va influer sur la suite de l'histoire et sur certains personnages. La fin est bien sur spectaculaire (devant ces falaises impressionnantes) mais réserve quelques bonne trouvailles. Donc au final, moins irrité qu'au début du film, j'ai fini par "rentrer dedans". Tant mieux...

Publié : 12 nov. 05, 17:54
par Private Joker
La Charge Fantastique, de Raoul walsh (1941).

Transcandé par un rythme constant, auquel s'ajoute parfois quelques scènes d'humour fort agréables, La Charge Fantastique est un film pour lequel le mot "chef-d'oeuvre" convient à merveille. Même s'il demeure assez éloigné de la réalité historique, il reste un des sommets du western, porté par l'excellente interprétation d'Errol Flynn qui, plus charismatique que jamais, nous montre clairement toute l'étendue de son talent. Grandiose ! :D

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Publié : 22 déc. 05, 11:49
par Philip Marlowe
J'ai découvert ce cinéaste pas plus tard qu'hier soir avec White Heat / L'Enfer est à lui et c'est du très très bon. Beaucoup de grandes scènes(le règlement de compte dans la maison, la confession de Cagney, tout le final, depuis le commissariat-white heat- jusqu'à la fin spectaculaire), et surtout des personnages écrits avec subtilité, aux relations biens creusées, et bien sur superbement interprétées. C'est ce qui permet d'entretenir une tension constante, et qui fait du film de Walsh un grand thriller, un grand film noir, mais également un beau portrait d'homme psychotique.

Publié : 8 févr. 06, 01:14
par Nestor Almendros
LA PISTE DES GEANTS de Raoul Walsh

J'ai toujours beaucoup de mal avec les films très anciens, ceux d'avant 1940. Le film date de 1930 et j'ai failli arrêter au bout de 15mn. Je ne voyais que les défauts: mise en scène et jeu des comédiens super datés (surtout John Wayne toujours aussi limité :wink: ). Et puis je ne sais pas pourquoi, une fois l'intrigue lancée c'est passé et j'ai pu suivre tant bien que mal.
Alors le reste du film est toujours aussi daté et bavard (il faut voir la crédibilité des scènes de dialogue) mais ça fait partie du charme, dirons-nous... L'intrigue est simplissime mais le tout se laisse regarder (pour moi ce fut une curiosité).

La grande qualité du film, il faut quand même l'admettre c'est d'avoir été tourné en extérieurs. Ca change vraiment tout (par rapport à un film tourné en studio) et ça compense largement les nombreuses scènes statiques du film. Tourner en extérieur permet aussi quelques scènes spectaculaires comme la caravane qui traverse une rivière ou qui franchit une falaise. Rien que pour ça, ça vaut le coup d'oeil.

Publié : 10 avr. 06, 15:07
par Alligator
Along the Great Divide - Une corde pour te pendre ou Le Désert de la peur - 1951 - 7.5/10

Voilà un bien joli western, assis solidement sur un scénario pas loin d'être béton, qui fait la part belle à des personnages tourmentés par les dilemnes auxquels ils se trouvent confrontés malgré eux.
Comme souvent dans ce genre de films, les héros sont taraudés par l'emprise grandissante de la loi sur l'ouest de moins en moins sauvage. Le cul entre deux chaises, la liberté, l'espace, la fuite ou la loi, le chemin tracé et la les risques de se colleter avec la société.
Douglas est assez fortiche pour tracer une personnalité à la fois obtuse par des certitudes et une droiture nées d'un traumatisme fondateur, mais également il parvient à lui donner une teinte progressivement harcelée par ses sentiments. L'amour ne fait pas souvent bon ménage avec la raison, hein? Il l'apprend à ses dépends et à ceux des autres. La tension monte peu à peu dans le petit groupe qu'il dirige à travers le désert, pourchassé par une bande de cowboys assoiffés de vengeance. Il est chargé d'amener le suspect d'un meurtre vers une ville. Les poursuivants veulent le lyncher sans autre forme de procès. La fille du vieil homme prisonnier est de la traversée et ne laisse pas Douglas de marbre. Une des plus belles scènes d'érection qui m'aient été de voir... non, je déconne. Virginia Mayo est assez connue. Je ne pense pas que c'est avec cette prestation qu'elle a fait son succès. Pas vraiment impressionnante.
Son père, le vieux suspect est un de ses acteurs dont on oublie trop injustement et systématiquement le nom, mais pas la bouille, ni encore moins la voix, avec son accent si chantant et son phrasé si particulier un peu geignard, sûrement génial. Walter Brennan, puisqu'il s'agit de lui, n'est pas seulement une gueule, un physique si souvent utilisé en second voire troisième rôle dans les westerns de ce temps-là, il le prouve dans quelques scènes ici, avec une performance d'acteur étonnante et réjouissante, il arrive à donner sur certaines scènes une intensité qui fait plaisir à voir. Oui, de bien belles scènes parsèment un récit somme toute assez basique.
La réalisation de Walsh est sans tâche. L'accent est mis sur les confrontations d'acteurs, de jeux, leurs interrogations profondes aussi, leurs désirs sans cesse en danger, aliénés par l'épée de la loi au dessus de leurs têtes et de leurs actes.

Publié : 25 avr. 06, 08:34
par k-chan
*White Heat (L'enfer est à lui) de Raoul Walsh (1949)

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Un film de gangster extraordinaire ! Mise en scène puissante et sans temps mort de Raoul Walsh, et des acteurs toujours excellents, dont bien entendu James Cagney qui nous offre ici une composition magistrale de personnage instable, imprévisible, psychotique... Une interprétation qui donne lieu à de bonne scènes d'antholgie : celle du refectoir notemment, lors de son effrayant pétage de plomb, où il devient simplement bouleversant. Le final est superbe !

Génial !