
Ernst Lubitsch (1892-1947)
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Le mien vient de partir.santiago a écrit :Lubitsch musicals j-4 en z1 : je n'en peux plus d'attendre !

Je me suis pris "Love Me Tonight" par la même occasion que je n'ai pas vu, malgré mes réticences à acheter du Kino.
C'est surtout pour Jeanette MacDonald et Chevalier que j'ai pris le coffret Criterion d'ailleurs, et de l'époque et du studio cela ne peut que me plaire (et j'aimerais bien que Warner nous sorte les films du duo MacDonald/Nelson Eddy en plus de "The Merry Widow" bien sûr).
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Je viens de terminer le visionnage...Difficile de résumer en peu de mots le bonheur que j'ai trouvé dans ce petit coffret au packaging simple mais efficace (4 boîtiers slim dans un fourreau en carton). C'est sans doute l'une des plus belles réussites de l'histoire du DVD. Les copies et les transferts sont simplement époustouflants pour des films de cette période. J'ai vraiment été surpris du ton assez burlesque de ces 4 films (sauf peut-être The Smiling Lieutenant plus mélancolique) qui n'est pas sans faire penser aux meilleurs films des Marx Brothers à la Paramount. "The Love Parade" est d'ailleurs -ô surprise- un prequel à "Duck Soup" puisqu'il se passe en Sylvanie, le pays voisin et ennemi de la Freedonie dans le film de Leo McCarey ! En tout cas, pour dix euros par disque en passant par Pacific et dans un délai plus que raisonnable, c'est sans doute l'un des meilleurs rapport qualité/prix que je connaisse.
Je n'étais pas fan de Lubitsch avant (je n'avais d'affection que pour "The Merry Widow") mais je le suis maintenant.
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Re: Ernst Lubitsch
C'est du coffret Eclypse de Criterion que tu parles ? 


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Re:
Et pour un non anglophile, les dialogues sont-ils faciles à comprendre par les sous titres anglais ?Bugsy Siegel a écrit :Je viens de terminer le visionnage...Difficile de résumer en peu de mots le bonheur que j'ai trouvé dans ce petit coffret au packaging simple mais efficace (4 boîtiers slim dans un fourreau en carton). C'est sans doute l'une des plus belles réussites de l'histoire du DVD.
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Re: Ernst Lubitsch
Il faudrait que je pense a me procurer un de ces coffrets de Criterion... histoire de découvrir un peu le cinema étranger.

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Re: Ernst Lubitsch
Le lieutenant souriant (The Smiling Lieutenant, 1931).
Premier film visionné du coffret Criterion, je n'ai pas été déçu par cette comédie, tantôt burlesque et tantôt mélancolique, ce dernier point s'expliquant par le fait que Lubitsch et Chevalier traversaient une période difficile dans leur vie privée respective swlon la notice des éditeurs. Lubitsch nous entraîne donc à nouveau dans cette Mitteleuropa qu'il va souvent évoquer dans ses films, avec une pointe de nostalgie que souligne à un moment donné le personnage de Maurice Chevalier en évoquant sa vie à Vienne. L'intrigue, sans être foncièrement originale, garde cependant toute sa force grâce à une mise en scène intelligente où les accessoires jouent comme souvent un véritable rôle, à des situations comiques (le train royal...
) ou tristes, et à des dialogues pétillants. Si Chevalier m'a quelque peu agacé, en revanche Claudette Colbert et surtout Miriam Hopkins en princesse frustrée sont géniales et leur duo Jazz Up Your Lingerie est sans conteste le clou du film. Comme le film date de 1931, les allusions graveleuses y sont encore permises, pour notre plus grand plaisir !
Premier film visionné du coffret Criterion, je n'ai pas été déçu par cette comédie, tantôt burlesque et tantôt mélancolique, ce dernier point s'expliquant par le fait que Lubitsch et Chevalier traversaient une période difficile dans leur vie privée respective swlon la notice des éditeurs. Lubitsch nous entraîne donc à nouveau dans cette Mitteleuropa qu'il va souvent évoquer dans ses films, avec une pointe de nostalgie que souligne à un moment donné le personnage de Maurice Chevalier en évoquant sa vie à Vienne. L'intrigue, sans être foncièrement originale, garde cependant toute sa force grâce à une mise en scène intelligente où les accessoires jouent comme souvent un véritable rôle, à des situations comiques (le train royal...



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Re: Ernst Lubitsch
Parade d'amour (The Love Parade, 1929).
Premier film parlant de Lubitsch et se déroulant déjà dans une principauté d'opérette d'Europe centrale, il permit à ses deux acteurs principaux, Maurice Chevalier et Jeanette MacDonald de devenir des vedettes. C'est - peut-être - son seul mérite. Pour le reste, on repassera, tant l'intrigue est assommante et les minauderies, roucoulades et autres bouderies de Chevalier et MacDonald mettent très vite la patience du spectateur à rude épreuve. Seules deux scènes sont à sauver : celle de "Let's Be Common", avec un numéro génial de Lillian Roth et Lupino Lane, et la "March of the Grenadiers", fort entraînante. La mise en scène, pour des questions techniques, est figée. Quant aux dialogues et aux situations, ils sont encore loin d'être ceux qui feront la réputation du Maître.
Un galop d'essai donc, qui heureusement se révéla plus concluant par la suite.
Premier film parlant de Lubitsch et se déroulant déjà dans une principauté d'opérette d'Europe centrale, il permit à ses deux acteurs principaux, Maurice Chevalier et Jeanette MacDonald de devenir des vedettes. C'est - peut-être - son seul mérite. Pour le reste, on repassera, tant l'intrigue est assommante et les minauderies, roucoulades et autres bouderies de Chevalier et MacDonald mettent très vite la patience du spectateur à rude épreuve. Seules deux scènes sont à sauver : celle de "Let's Be Common", avec un numéro génial de Lillian Roth et Lupino Lane, et la "March of the Grenadiers", fort entraînante. La mise en scène, pour des questions techniques, est figée. Quant aux dialogues et aux situations, ils sont encore loin d'être ceux qui feront la réputation du Maître.
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Re: Ernst Lubitsch
Concernant ces éléments de scénario, Lubitsch avait-il déja une certaine marge de manoeuvre, ou n'est-il qu'un simple exécutant d'un script "intouchable" pour un jeune réalisateur ?? Ca pourrait expliquer les défauts que tu indiques...joe-ernst a écrit :Parade d'amour (The Love Parade, 1929).
Quant aux dialogues et aux situations, ils sont encore loin d'être ceux qui feront la réputation du Maître.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Ernst Lubitsch
cinephage a écrit :Concernant ces éléments de scénario, Lubitsch avait-il déja une certaine marge de manoeuvre, ou n'est-il qu'un simple exécutant d'un script "intouchable" pour un jeune réalisateur ?? Ca pourrait expliquer les défauts que tu indiques...joe-ernst a écrit :Parade d'amour (The Love Parade, 1929).
Quant aux dialogues et aux situations, ils sont encore loin d'être ceux qui feront la réputation du Maître.
jeune réalisateur ??
Lubitsch était considéré comme un des plus grands cinéastes du monde a la fin des années 20.
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Re: Ernst Lubitsch
Certes, mais ça ne garantit en rien sa marge de manoeuvre vis-à-vis du script, surtout pour un film parlant. D'où ma question. Le prestige d'un réalisateur, à Hollywood, n'a jamais été une garantie d'indépendance éditoriale (même si certains ont profité de ce statut pour forcer la main à leur producteur et obtenir des droits supplémentaires).
Cela dit, autant je savais pour ses succès allemands, j'avoue que je ne pensais pas qu'il avait déja atteint un tel statut à Hollywood en 1929.
Cela dit, autant je savais pour ses succès allemands, j'avoue que je ne pensais pas qu'il avait déja atteint un tel statut à Hollywood en 1929.
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Re: Ernst Lubitsch
Désolé, Modo, mais je n'en ai aucune idée pour le moment...cinephage a écrit :Concernant ces éléments de scénario, Lubitsch avait-il déja une certaine marge de manoeuvre, ou n'est-il qu'un simple exécutant d'un script "intouchable" pour un jeune réalisateur ?? Ca pourrait expliquer les défauts que tu indiques...joe-ernst a écrit :Parade d'amour (The Love Parade, 1929).
Quant aux dialogues et aux situations, ils sont encore loin d'être ceux qui feront la réputation du Maître.

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Re: Ernst Lubitsch
Cela dit, Tancrède a raison en soulignant que Lubitsch opérait à Hollywood depuis longtemps à l'époque. Je croyais The student Prince in Old Heidelberg allemand, alors que c'est manifestement un film Hollywoodien.
En regardant sur imdb, on constate que Lubitsch est également crédité comme producteur du film The Love Parade, qui est l'adaptation d'une pièce, ou d'une comédie musicale/opérette/que sais-je, "The Prince Consort".
On peut imaginer qu'il se soit restreint afin de respecter le texte ou l'esprit de la pièce originale... Mais qu'il n'a pas été brimé par la production, puisqu'il en détenait les clés.

En regardant sur imdb, on constate que Lubitsch est également crédité comme producteur du film The Love Parade, qui est l'adaptation d'une pièce, ou d'une comédie musicale/opérette/que sais-je, "The Prince Consort".
On peut imaginer qu'il se soit restreint afin de respecter le texte ou l'esprit de la pièce originale... Mais qu'il n'a pas été brimé par la production, puisqu'il en détenait les clés.
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Re: Ernst Lubitsch
j'aimerais avoir des avis sur Monte Carlo avant de, peut-etre, me prendre le coffret Eclipse.
et savoir si le coffret est zone all aussi.
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