Dvdclassik : cinéma et DVD

Celle de Bresson oui pourrait être considérée comme l'un des plus beaux films de son auteur!
Celle de Besson aurait pu être considérée comme l'un des moins laids...mais non, c'est juste tout pourri! Jérémy fox a raison: aucune raison d'être indulgent avec les trucs de ce type qui restera comme le producteur de Trois enterrements ou comme le distributeur de Tree of life si on veut être sympa.

J'ai beau aimer le nanar et le cinéma d'exploitation débile, j'ai vraiment du mal avec les bricolages Ninja 2 en 1 de Godfrey Ho. Il y a parfois quelques bastons sympas issues du film HK originel et quelques dialogues consternant de connerie qui font sourire mais sur la longueur ça ne passe pas et comme il n'y a aucun scénario pour soutenir le délire difficile de ne pas user de l'accélérer pour terminer

Evidemment Besson revient souvent dans ce type de topic, cible un peu facile... ou pas. Le re-re-revoici à l'honneur en tant que producteur mais aussi "scénariste", Taken 2 est une bouse absolue, même en comparaison du premier qui se laisser regarder un soir de grande ouverture d'esprit... Ici l'histoire est tellement fine que le début traîne 28 minutes avant l'enlèvement... sur les 1h28 générique compris. Complètement brouillon visuellement, jamais haletant, un ratage de plus d'Olivier Mégaétron qui avait déjà commis l'affreux Sirène rouge. Poubelle.

Steak était très sympas, rubber moins bon et surtout moins original, mais la wrong est vraiment une bouse. J'ai tenu que 25 minutes, peut être cela s'améliore par la suite. Pas drôle, moche, faussement "barré" ( 2 personnages, l'un en face de l'autre, se parle par téléphone portable interposé... ...super... ) . l'essentiel de ce que j'ai vu ressemble à du délire de collégien vaguement geekos. Seul Eric Judor m'a fait sourire. Normal c'est Eric Judor, pour moi, Gros capitale sympathie .

Bouse intergalactique!! Vu sur canal !! Y a des films comme ca , tout nuls, dont on a l'impression de voir absolument toutes les multidiffusions !!!! C'est assez crispant!

On se demande tout de même comment on peut financer ce genre de film de vacances entre copains....jamais drôle ni sympathique.

Federico a écrit :Bon sinon, vraiment pas de bol ce mois-ci avec les grands réalisateurs. Je viens de me farcir un très chiant Ferreri...

Je l'aime bien moi ce film (avec sa musique très "lounge cocktail" de Philippe Sarde). En tout cas, il est bien moins chiant que La Semence de l'homme.

Kevin95 a écrit :

Federico a écrit :Bon sinon, vraiment pas de bol ce mois-ci avec les grands réalisateurs. Je viens de me farcir un très chiant Ferreri...

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Je l'aime bien moi ce film (avec sa musique très "lounge cocktail" de Philippe Sarde). En tout cas, il est bien moins chiant que La Semence de l'homme.

Je me suis aperçu que je leur ai donné la même mauvaise note mais à tout prendre, La semence de l'homme contient quelques séquences assez sympas (comme celles avec Girardot) alors que j'ai piqué du nez quasiment tout du long pour Liza.

J'ai beau adoré un grand nombre de ses films, certains titres de la filmographie de Marco Ferreri ne sont pas des sinécures. J'ai tenu vingt minutes devant Il Seme dell'uomo / La Semence de l'homme, j'ai pioncé profondément devant Ya bon les blancs et même son célèbre Ciao maschio / Rêve de singe m'a laissé un arrière gout d'ennui (découvert sans doutes trop jeune celui-ci).

La daube du mois: le super minable ESCAPE PLAN, avec Arnold et Sly.
Un désastre complet.

A peu de choses près ex-aequo avec le risible WOLVERINE de James Mangold (qui a définitivement sombré dans les abymes de l'entertainement le plus rase-moquette qui soit).

Pas loin derrière, Simon Werner a disparu..., film ultra chiant de Fabrice Gobert, malgré sa petite réal léchée qui sert à rien et sa bande-son hype d'un groupe nul.

Et pour terminer, je citerais encore le pas drôle et pas bien écrit DESPICABLE ME 2, qui délivre le minimum syndical et oublie en route quantité de choses qui auraient pu le rendre à moins oubliable.

Jarda Cimrman a écrit :

"Avec Marthe Villalonga... et Sienna Miller"

Sans conteste, les coquillettes ( d'ailleurs ça accompagne bien la daube)

Kevin95 a écrit :J'ai beau adoré un grand nombre de ses films, certains titres de la filmographie de Marco Ferreri ne sont pas des sinécures. J'ai tenu vingt minutes devant Il Seme dell'uomo / La Semence de l'homme, j'ai pioncé profondément devant Ya bon les blancs et même son célèbre Ciao maschio / Rêve de singe m'a laissé un arrière gout d'ennui (découvert sans doutes trop jeune celui-ci).

Je suis d'accord : Ferreri a alterné l'excellence et le bien moins bon. Rêve de singe m'avait plutôt plu mais ça doit faire 25 ans que je ne l'ai pas revu et j'ai peur qu'il ait effectivement mal vieilli. Y'a bon les blancs contenait de jolis moments mais à mettre sans doute sur le compte de l'effet Maruschka Detmers...

Ma grosse daube de novembre :



Oui, ça peut paraître sévère vu comme ça...mais c'est vraiment le plus mauvais film vu ce mois-ci. Même devant Mais qui a re-tué Pamela Rose, je me suis moins ennuyé.

Ma daube de Novembre :



Le sujet est très intéressant, mais il y a un moment où le manque de moyens et de talents devient criant, au point de mettre en colère.

Pas méchant mais vraiment super bêta. Jerry Lewis aligne des gags affligeants ou téléphonés (Sessue Hayakawa en uniforme surveillant la construction d'une maquette du pont de la rivière Kwai* avec les hommes qui sifflent le fameux thème et Tashlin qui s'est en prime senti obligé d'insérer un bref plan d'Alec Guiness dans le film de Lean au cas où un spectateur de l'époque qui aurait été en coma prolongé n'aurait pas capté) avec clichés sur les Japonais qui passent leur temps en courbettes et à se photographier. A voir jusqu'à l'âge du gamin du film (prétexte aux habituelles envolées mélo-kleenex de Lewis) et aussi un peu pour deux jolis lapins : celui du magicien à deux balles et Suzanne Pleshette dans son premier rôle au cinéma. Il y a aussi une charmante actrice japonaise et un joueur de baseball acromégalien qui ferait passer Richard Kiel pour Alain Delon.

Ah si, pour être gentil : il y a le gag corporate montrant le Fuji Yama entouré des étoiles de la Paramount. Il dure une seconde et c'est le meilleur d'un film qui s'achève sur un gag... Warner (Lewis croquant une carotte sur fond d'hymne Looney Tunes) !
Avec mais alors beaucoup d'indulgence, on peut y voir un très lointain ancêtre du Saya zamurai de Hitoshi Matsumoto (2012) puisque Lewis réussit par ses pitreries à faire rire un enfant refermé sur lui-même à la suite du décès de ses parents.

(*)

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Le film sortit même carrément en Italie sous le titre de... Il ponticello sul fiume dei Guai (Le petit pont sur la rivière Kwai).
Arf !