Dvdclassik : cinéma et DVD

La grande époque de Goldenthal...

Faut que je réécoute son travail sur In Dreams. Ça m'a un peu échappé. Le film s'est bien planté je crois au box office. Je me souviens aussi qu'il avait reçu pas mal de critiques virulentes. Je m’attendais à un nanar et en fait c'était quand même pas si mal.

Gounou a écrit :La grande époque de Goldenthal...

Faut dire que ce n'est pas vraiment le genre de compositeurs à la mode, dans le Hollywood d'aujourd'hui. En même temps il y va un peu fort, à utiliser tous ces instruments et ces orchestrations complexes...
Raison pour laquelle il s'est davantage tourné vers des compositions "hors-cinéma" dernièrement (un opéra et d'autres oeuvres de concert)...mais même dans ce domaine, il n'est pas super actif, c'est vrai. Et sa dernière compo pour Mann était sans grand intérêt, c'est vrai aussi.
Autant dire qu'on n'est pas prêt de le retrouver au 1er plan, je crois...

julien a écrit :Faut que je réécoute son travail sur In Dreams. Ça m'a un peu échappé. Le film s'est bien planté je crois au box office. Je me souviens aussi qu'il avait reçu pas mal de critiques virulentes. Je m’attendais à un nanar et en fait c'était quand même pas si mal.

Visuellement, c'est très inspiré et puis c'est tout à fait dans la lignée de toutes les variations de Jordan autour des contes de fée.
Pas vraiment une réussite mais loin de ce qu'on peut appeler un ratage (et il y en a quelques-uns dans sa filmo inégale).

AtCloseRange a écrit :

julien a écrit :Faut que je réécoute son travail sur In Dreams. Ça m'a un peu échappé. Le film s'est bien planté je crois au box office. Je me souviens aussi qu'il avait reçu pas mal de critiques virulentes. Je m’attendais à un nanar et en fait c'était quand même pas si mal.

Visuellement, c'est très inspiré et puis c'est tout à fait dans la lignée de toutes les variations de Jordan autour des contes de fée.
Pas vraiment une réussite mais loin de ce qu'on peut appeler un ratage (et il y en a quelques-uns dans sa filmo inégale).

Moi, c'est un peu l'inverse. J'avais franchement accroché à la découverte. Puis je l'ai revu il y a 2 ans et j'ai été plutôt déçu. Le film est quand même bien boiteux. Le mélange de conte de fée adulte et de film de serial killer ne fonctionne pas très bien, donnant lieu à des scènes à la limite du grotesque. Reste que l'ensemble porte bien la marque de son auteur.

Et puis, dans la série "plus beaux plans, plus belles scènes", j'aime énormément le séquence générique de début et le vertigineux plan de l'accident automobile de Bening.

Espérons une sortie ciné française pour "Byzantium"..


Dario ARGENTO (1940- )




1970 : L'Oiseau au plumage de cristal/L'uccello dalle piume di cristallo
1971 : Le Chat à neuf queues/Il gatto a nove code
1971 : Quatre mouches de velours gris/4 mosche di velluto grigio
1973: Testimone oculare (tv)
1973 : Il tram (tv)
1973 : Cinq jours à Milan/Le cinque giornate
1975 : Les Frissons de l'angoisse/Profondo rosso
1977 : Suspiria
1980 : Inferno
1982 : Ténèbres/Tenebrae
1985 : Phenomena
1987 : Opera
1990 : Deux yeux maléfiques - segment Le Chat noir/Due occhi diabolici
1993 : Trauma
1996 : Le syndrome de Stendhal/La sindrome di Stendhal
1998 : Le fantôme de l'Opéra/Il fantasma dell'opera
2001 : Le Sang des innocents/Non ho sonno
2004 : The Card Player/Il Cartaio
2005 : Aimez-vous Hitchcock ?/Ti Piace Hitchcock ? (tv)
2005: Jenifer (tv)
2006: J'aurai leur peau/Pelts (tv)
2007 : Mother of Tears/La Terza madre
2009 : Giallo
2012 : Dracula 3D

Ah ce topic commence à devenir rudement intéressant.

2 scènes resteront gravées pour longtemps dans ma mémoire: le final au ralenti dans Quatre mouches de velours gris, et la scène à central park dans Inferno, avec le libraire attaqué par les rats et criant à l'aide (de 2'00 à 7'30 approx)

Le dénouement de cette scène m'avait cassé mes pattes arrières (comme beaucoup de scènes de ce film, restant mon préféré d'Argento).

Je ne vais pas me fatiguer: tout SUSPIRIA
Et les 3/4 d'INFERNO
Et le meurtre des lesbiennes au début de TENEBRES
Et...beaucoup d'autres choses

Cette séquence du "meurtre des lesbiennes" est vraiment emblématique. Au départ, cet incroyable plan-séquence accompagné de la musique des Goblins, satanique et entêtante, ce plan repris maintes fois depuis (ce n'était peut-être pas une création originale, d'ailleurs, mais c'est la première fois que je l'ai vu au cinéma) de l'ampoule brisée par la lame de rasoir, puis cette petite voix de maniaque "Pervertita ! Pervertita !". Du très grand cinéma !!

La séquence du chien dans Ténèbres...

Pour le fameux plan de l'ampoule !


(Ca rend moins bien en plan fixe)

Evidemment, tout Argento y est, entre la musique des Goblin, la montée de la tension, le découpage parfois un peu foireux, l'atmosphère gothique de la maison abandonnée, la fausse piste narrative de la première partie découverte sur le mur... mais le plan que je retiens, c'est le sourire inquiétant de la petite rouquine à 39 secondes. Rarement un personnage à ce point secondaire, qui n'a aucun effet sur l'intrigue et qu'on ne reverra plus (enfin, je crois) m'a autant marqué. A partir de là, je crois que le film m'a mis dans un état de flippe assez unique. Comme quoi, un film, ça se joue parfois à pas grand chose...

Elle fait très "Tubular Bells" cette séquence". Les Goblin se sont toujours défendu d'avoir plagié Mike Oldfield mais la référence est quand même assez flagrante je trouve. Où alors ils ont plagié un type qu'Oldfield avait lui-même plagié. C'est pas impossible. La petite rouquine, on la voit dans d'autres petits films fantastiques italien. C'est vrai qu'elle est assez craquante. Je crois que c'est Mario Bava qui avait était le premier à la faire jouer.

julien a écrit :La petite rouquine, on la voit dans d'autres petits films fantastiques italien. C'est vrai qu'elle est assez craquante. Je crois que c'est Mario Bava qui avait était le premier à la faire jouer.

Nicoletta Elmi, revue 10 ans après "Profondo rosso" dans "Démons"