http://www.historylink.org/essays/outpu ... le_id=5534Profondo Rosso a écrit :On achève bien les chevaux de Sidney Pollack (1969)
Je serais curieux de savoir combien de temps durait les vrai marathons à l'époque car celui du film a une durée assez incroyable
On achève bien les chevaux (Sydney Pollack - 1969)
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Une oeuvre effectivement d'un pessimisme et d'une noirceur phénoménale comme on savait encore en faire dans les 70's...
Un film que j'adore personellement. Un grand chef d'oeuvre, bien au delà du beau, mais édulcoré "Out of Africa"...
Ah cette époque bénie où tout ne finissait pas bien...
J'avais failli ouvrir un topic "film nihiliste" un moment...
On achève bien les chevaux, Larry le dingue, Mary la garce (ce final!!!!
)...
C'était l'époque de laguerre du Vietnam, d'une génération qui fonçait comme le pays tout droit dans le mur, la fin du flower-power et la perte des illusions...
Aucune autre époque je pense n'a généré autant de films aussi noirs et désespérés...
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les années 40/50 en France, c'était pas mal dans le genre pessimisme forcené (Clouzot, Allégret, Duvivier, Autant-Lara...).gnome a écrit :Une oeuvre effectivement d'un pessimisme et d'une noirceur phénoménale comme on savait encore en faire dans les 70's...
Un film que j'adore personellement. Un grand chef d'oeuvre, bien au delà du beau, mais édulcoré "Out of Africa"...
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Re: Notez les films de mars 2008
On achève bien les chevaux de Sydney Pollack (1969)

Un drame social des plus noir et désespéré que nous offre là Pollack dans un de ses films les plus marquant.
Adapté d'un roman de Horace McVoy, plongée dans le milieu des marathons de danse ayant vétitablement eut lieu aux USA dans les années 30, le film dresse un portrait terrifiant de la misère règnant à l'époque, rendant de telle pratiques monnaie courante. Cependant la thématique du film va bien plus loin en évoquant en général l'exploitation de la misère humaine a des fins "d'entertainment", à laquelle on peut tout autant associer des films d'anticipations comme "le Prix du Dangers" où la vague de télé réalité récente. La grande différence étant le désespoir et le vrai désoeuvrement économique des participants des marathons.
Filmé au cordeau par Pollack, d'une durée insensée (et pourtant dans la lignée des vrais marathons de l'époque) le concours en lui même est un sacré morceau de bravoure. Une montée d'intensité incroyable au fur et à mesure que les concurrents se désagrègent littéralement sous nos yeux, mentalement et physiquement terminant le film à l'état d'épave. Véritable jeux du cirque des années 30, traversé d'épreuves d'un sadisme absolu (dont une terrifiante épreuve de derby) où Pollack renvoi dos à dos des spectateurs avide de sensations (montage alterné saisissant du public avec le moindre pépins physique d'un des danseurs) et le cynisme du promoteur prêt à tout pour relancer le spectacle comme cacher le maquillage d'une concurrente trop pimpante ou tenter de marier un couple à même la piste de danse. Le rapprochement constant entre le sort misérable des protagonistes et le titre du film (en anglais "They Shooting horses don't they ?") dresse un portait peu reluisant de la nature humaine, plus à même d'abréger les souffrances d'un animal mais exploitant celle de ses semblables.
La réalisation de Pollack plutôt sobre et proche des personnages sait se faire virtuose lors des incroyables scène d'épreuves de derby où le sentiment d'urgence et d'épuisement est palpable. L'implication du casting fait le reste. Jane Fonda est incroyable en cynique revenue de tout s'accrochant à cette dernière chance, Red Buttons est vraiment touchant en vieux marin jovial et on remarque un toute jeune Bonnie Bedelia (future Madame McLane) en femme enceinte à bout de forces. Le final totalement nihiliste et desespéré achève le spectateur pour de bon, anticipant les conclusions jusqu'au boutistes qui peupleront le cinéma des 70's. 6/6

Un drame social des plus noir et désespéré que nous offre là Pollack dans un de ses films les plus marquant.
Adapté d'un roman de Horace McVoy, plongée dans le milieu des marathons de danse ayant vétitablement eut lieu aux USA dans les années 30, le film dresse un portrait terrifiant de la misère règnant à l'époque, rendant de telle pratiques monnaie courante. Cependant la thématique du film va bien plus loin en évoquant en général l'exploitation de la misère humaine a des fins "d'entertainment", à laquelle on peut tout autant associer des films d'anticipations comme "le Prix du Dangers" où la vague de télé réalité récente. La grande différence étant le désespoir et le vrai désoeuvrement économique des participants des marathons.
Filmé au cordeau par Pollack, d'une durée insensée (et pourtant dans la lignée des vrais marathons de l'époque) le concours en lui même est un sacré morceau de bravoure. Une montée d'intensité incroyable au fur et à mesure que les concurrents se désagrègent littéralement sous nos yeux, mentalement et physiquement terminant le film à l'état d'épave. Véritable jeux du cirque des années 30, traversé d'épreuves d'un sadisme absolu (dont une terrifiante épreuve de derby) où Pollack renvoi dos à dos des spectateurs avide de sensations (montage alterné saisissant du public avec le moindre pépins physique d'un des danseurs) et le cynisme du promoteur prêt à tout pour relancer le spectacle comme cacher le maquillage d'une concurrente trop pimpante ou tenter de marier un couple à même la piste de danse. Le rapprochement constant entre le sort misérable des protagonistes et le titre du film (en anglais "They Shooting horses don't they ?") dresse un portait peu reluisant de la nature humaine, plus à même d'abréger les souffrances d'un animal mais exploitant celle de ses semblables.
La réalisation de Pollack plutôt sobre et proche des personnages sait se faire virtuose lors des incroyables scène d'épreuves de derby où le sentiment d'urgence et d'épuisement est palpable. L'implication du casting fait le reste. Jane Fonda est incroyable en cynique revenue de tout s'accrochant à cette dernière chance, Red Buttons est vraiment touchant en vieux marin jovial et on remarque un toute jeune Bonnie Bedelia (future Madame McLane) en femme enceinte à bout de forces. Le final totalement nihiliste et desespéré achève le spectateur pour de bon, anticipant les conclusions jusqu'au boutistes qui peupleront le cinéma des 70's. 6/6
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Re: Notez les films de mars 2008
Je plussoie...Profondo Rosso a écrit :On achève bien les chevaux de Sydney Pollack (1969)
Un drame social des plus noir et désespéré que nous offre là Pollack dans un de ses films les plus marquant.
Adapté d'un roman de Horace McVoy, plongée dans le milieu des marathons de danse ayant vétitablement eut lieu aux USA dans les années 30, le film dresse un portrait terrifiant de la misère règnant à l'époque, rendant de telle pratiques monnaie courante. Cependant la thématique du film va bien plus loin en évoquant en général l'exploitation de la misère humaine a des fins "d'entertainment", à laquelle on peut tout autant associer des films d'anticipations comme "le Prix du Dangers" où la vague de télé réalité récente. La grande différence étant le désespoir et le vrai désoeuvrement économique des participants des marathons.
Filmé au cordeau par Pollack, d'une durée insensée (et pourtant dans la lignée des vrais marathons de l'époque) le concours en lui même est un sacré morceau de bravoure. Une montée d'intensité incroyable au fur et à mesure que les concurrents se désagrègent littéralement sous nos yeux, mentalement et physiquement terminant le film à l'état d'épave. Véritable jeux du cirque des années 30, traversé d'épreuves d'un sadisme absolu (dont une terrifiante épreuve de derby) où Pollack renvoi dos à dos des spectateurs avide de sensations (montage alterné saisissant du public avec le moindre pépins physique d'un des danseurs) et le cynisme du promoteur prêt à tout pour relancer le spectacle comme cacher le maquillage d'une concurrente trop pimpante ou tenter de marier un couple à même la piste de danse. Le rapprochement constant entre le sort misérable des protagonistes et le titre du film (en anglais "They Shooting horses don't they ?") dresse un portait peu reluisant de la nature humaine, plus à même d'abréger les souffrances d'un animal mais exploitant celle de ses semblables.
La réalisation de Pollack plutôt sobre et proche des personnages sait se faire virtuose lors des incroyables scène d'épreuves de derby où le sentiment d'urgence et d'épuisement est palpable. L'implication du casting fait le reste. Jane Fonda est incroyable en cynique revenue de tout s'accrochant à cette dernière chance, Red Buttons est vraiment touchant en vieux marin jovial et on remarque un toute jeune Bonnie Bedelia (future Madame McLane) en femme enceinte à bout de forces. Le final totalement nihiliste et desespéré achève le spectateur pour de bon, anticipant les conclusions jusqu'au boutistes qui peupleront le cinéma des 70's. 6/6
Certainement un des plus beaux et désespérés film qu'il m'ait été donné de voir!

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Re: Notez les films de mars 2008
Je vous rejoins (mais pas Artcore. Non je ne suis pas tombé amoureux de Jane Fondagnome a écrit :Je plussoie...Profondo Rosso a écrit :On achève bien les chevaux de Sydney Pollack (1969)
Un drame social des plus noir et désespéré que nous offre là Pollack dans un de ses films les plus marquant.
Adapté d'un roman de Horace McVoy, plongée dans le milieu des marathons de danse ayant vétitablement eut lieu aux USA dans les années 30, le film dresse un portrait terrifiant de la misère règnant à l'époque, rendant de telle pratiques monnaie courante. Cependant la thématique du film va bien plus loin en évoquant en général l'exploitation de la misère humaine a des fins "d'entertainment", à laquelle on peut tout autant associer des films d'anticipations comme "le Prix du Dangers" où la vague de télé réalité récente. La grande différence étant le désespoir et le vrai désoeuvrement économique des participants des marathons.
Filmé au cordeau par Pollack, d'une durée insensée (et pourtant dans la lignée des vrais marathons de l'époque) le concours en lui même est un sacré morceau de bravoure. Une montée d'intensité incroyable au fur et à mesure que les concurrents se désagrègent littéralement sous nos yeux, mentalement et physiquement terminant le film à l'état d'épave. Véritable jeux du cirque des années 30, traversé d'épreuves d'un sadisme absolu (dont une terrifiante épreuve de derby) où Pollack renvoi dos à dos des spectateurs avide de sensations (montage alterné saisissant du public avec le moindre pépins physique d'un des danseurs) et le cynisme du promoteur prêt à tout pour relancer le spectacle comme cacher le maquillage d'une concurrente trop pimpante ou tenter de marier un couple à même la piste de danse. Le rapprochement constant entre le sort misérable des protagonistes et le titre du film (en anglais "They Shooting horses don't they ?") dresse un portait peu reluisant de la nature humaine, plus à même d'abréger les souffrances d'un animal mais exploitant celle de ses semblables.
La réalisation de Pollack plutôt sobre et proche des personnages sait se faire virtuose lors des incroyables scène d'épreuves de derby où le sentiment d'urgence et d'épuisement est palpable. L'implication du casting fait le reste. Jane Fonda est incroyable en cynique revenue de tout s'accrochant à cette dernière chance, Red Buttons est vraiment touchant en vieux marin jovial et on remarque un toute jeune Bonnie Bedelia (future Madame McLane) en femme enceinte à bout de forces. Le final totalement nihiliste et desespéré achève le spectateur pour de bon, anticipant les conclusions jusqu'au boutistes qui peupleront le cinéma des 70's. 6/6
Certainement un des plus beaux et désespérés film qu'il m'ait été donné de voir!


Dommage que l'édition zone 2 que l'on peut trouver un peu partout ne soit pas à la hauteur, l'image est pâle et le son mono assez horrible.


- Kevin95
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Re: Notez les films de mars 2008
As-tu vu Barbarella ????Anorya a écrit :Non je ne suis pas tombé amoureux de Jane Fonda![]()
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Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Notez les films de mars 2008
Non pas encore, c'est sans doute ça...Kevin95 a écrit :As-tu vu Barbarella ????Anorya a écrit :Non je ne suis pas tombé amoureux de Jane Fonda![]()
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- Kevin95
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Re: Notez les films de mars 2008
Assurément !Anorya a écrit :Non pas encore, c'est sans doute ça...Kevin95 a écrit :
As-tu vu Barbarella ????
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Re: Notez les films de mars 2008
Il vaut quand même mieux la voir dans Les Félins que dans cette daube.Anorya a écrit :Non pas encore, c'est sans doute ça...Kevin95 a écrit :
As-tu vu Barbarella ????

"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.