Tarantino, le name dropping et la postérité

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Requiem
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Message par Requiem »

Vic Vega a écrit : Par contre, si en parlant de "films de cinéastes cinéphiles", tu fais allusion au recyclage au cinéma, cet aspect-là n'a pas attendu Kill Bill pour exister ne serait-ce que dans la filmographie tarantinienne (je ne parle pas du cinéma de Hong Kong qui a son lot de "recycleurs " talentueux -John Woo, la Milkyway entre autres- voire du cinéma populaire coréen actuel).
Bien sûr, je en suis pas si naïf, je sais bien que le recyclage est aussi vieux que le deuxième film de l'histoire du cinéma. Je parlais effectivement plus de "movie movie universe" car tu sais comme moi que si Kill Bill fait un carton (et même si ce serait sans doute pour les "mauvaises" raisons) on ne tardera sans doute pas voir débarquer les ersatz, mais aussi des films de qualités à qui Kill Bill aura peut être ouvert la porte. Mais on s'éloigne du sujet.
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Vic Vega
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Message par Vic Vega »

Requiem a écrit :
Vic Vega a écrit : Par contre, si en parlant de "films de cinéastes cinéphiles", tu fais allusion au recyclage au cinéma, cet aspect-là n'a pas attendu Kill Bill pour exister ne serait-ce que dans la filmographie tarantinienne (je ne parle pas du cinéma de Hong Kong qui a son lot de "recycleurs " talentueux -John Woo, la Milkyway entre autres- voire du cinéma populaire coréen actuel).
Bien sûr, je en suis pas si naïf, je sais bien que le recyclage est aussi vieux que le deuxième film de l'histoire du cinéma. Je parlais effectivement plus de "movie movie universe" car tu sais comme moi que si Kill Bill fait un carton (et même si ce serait sans doute pour les "mauvaises" raisons) on ne tardera sans doute pas voir débarquer les ersatz, mais aussi des films de qualités à qui Kill Bill aura peut être ouvert la porte. Mais on s'éloigne du sujet.
Là c'est compliqué: grosso modo, le film a fait 69 millions de $ aux US jusqu'à présent pour un budget de 55 millions pour les 2 volumes et 25 millions de coûts de promotion estimés. Mais si on rajoute les recettes du reste du monde (69 millions) Miramax est plus que rentrée dans ses frais. Donc mitigé: pas un carton mais Tarantino reste bankable. Donc je doute que ça fasse école.
Pour en revenir au sujet, l'exemple d'Ellis est pertinent: un style de parler tellement lié à une époque qu'il court le risque de mal vieillir. Le contre exemple de mon affirmation, c'est Céline dont je trouve que les livres ne vieillissent pas même s'ils sont très influencés par le parler populaire de son temps. La vraie question est: "qu'est ce qui fait qu'un film est plus soumis qu'un autre à ce risque de postdatage?". Par exemple, j'ai découvert Blue Velvet ou les premiers Carax en leur temps mais certains de mes amis plus jeunes me disent qu'ils trouvent que ces films-là souffrent d'un effet postdatage.
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