Supernova Experience # 1 (Pierre Vinour - 2003)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
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- antépiphoromaniaque
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Il a raison Kyle, les temps sont durs...
On rigole mais il s'agit là d'un mec qui a tourné et produit seul son film en Super 8 avec un budget minimaliste. Et c'est un peu triste de voir ce résultat...
D'autant que son court métrage faisait preuve d'un réél talent, très prometteur.
Aujourd'hui si tu n'existes pas médiatiquement, tu n'existes pas du tout !
Espérons que comme Noé, il aura sa revanche...
On rigole mais il s'agit là d'un mec qui a tourné et produit seul son film en Super 8 avec un budget minimaliste. Et c'est un peu triste de voir ce résultat...
D'autant que son court métrage faisait preuve d'un réél talent, très prometteur.
Aujourd'hui si tu n'existes pas médiatiquement, tu n'existes pas du tout !
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- murder on the dance floor
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- John Anderton
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Je connais très bien sa soeur, à Pierre Vinour. Elle m'avait passé une plaquette de présentation du film il y a plus de 6 mois maintenant, ça faisait envie. J'ai vu, encore grâce à elle, plusieurs des courts-métrages réalisés par Vinour, et l'ensemble est plutôt bien torché, bien qu'assez "space"...Simone Choule a écrit :Bon, tout le monde s'en tamponne mais je précise quand même que le film est sorti mercredi dans une unique salle parisienne : les Sept Parnassiens.
Non, non, Pierre Vinour n'est pas mon ami...![]()

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- M See Solaar
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un UP pour supernova car j'essaye par tout les moyens de faire un peu de pub
Comme john anderton, je connais bien sa soeur (je travaille meme avec elle)
C'est vrai que pour l'instant le film ne rencontre par le succés escompté: mais bon une programmation sur une seule salle c'est peu...
je vous donne un lien pour ceux qui seraient tenter d'en savoir plus sur le film (dossier de presse, synopsis, filmographie....)
http://www.ellabel.com
Cà décidera peut etre quelqu'un? Et si vous voulez d'autres renseignements n'hésitez pas à m'envoyer un message privé
Comme john anderton, je connais bien sa soeur (je travaille meme avec elle)
C'est vrai que pour l'instant le film ne rencontre par le succés escompté: mais bon une programmation sur une seule salle c'est peu...
je vous donne un lien pour ceux qui seraient tenter d'en savoir plus sur le film (dossier de presse, synopsis, filmographie....)
http://www.ellabel.com
Cà décidera peut etre quelqu'un? Et si vous voulez d'autres renseignements n'hésitez pas à m'envoyer un message privé
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- Pipeaulogue
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Le film va être projeté en province en tout cas.
Il débarque à Montpellier la semaine prochaine.
Il débarque à Montpellier la semaine prochaine.
"De toutes les sciences humaines, la pipeaulogie - à ne pas confondre avec la pipe au logis - ou art de faire croire qu'on sait de quoi on parle, est sans conteste celle qui compte le plus de diplômés !" Cosmo (diplômé en pipeaulogie)
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- Invité
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Vu le film hier soir.
J'y suis allé pour voir ce fameux "film qui n'existent pas" (qui sortent dans une ou deux salles, qui n'ont aucune promo, et aucune affiche dans la rue, donc qui n'existent pas aux yeux du public).
J'y suis allé surtout parce le film était annoncé en Super 8 dans quelques articles. En fait il y a environ 20-25 minutes cumulées de Super 8, le reste est en DV, mais la photo est très étonnante et s'harmonise assez avec la super8.
Le film n'est malheureusement pas à la hauteur. Principalement parce que Vinour a le cul entre deux chaises : le film qui raconte une histoire d'une part, et le film expérimentalo-poétique de l'autre.
L'histoire est vraiment insignifiante (une sorte de remake couplé des vies de Chevènement et Beregovoy), assez mal racontée et dont le message paraît simpliste et parfois frise le ridicule (Nahon s'ebroue dans l'eau au ralenti à la manière des pires pubs Volvic).
Seul Nahon impressionne dans ce film, qu'il porte de bout en bout. Clément Sibony est pire que mauvais, mais le rôle est aussi mauvais. Bref le scénario et les dialogues sont assez indigents.
Passons à l'aspect expérimentalo-poétique. Les passages en super 8 sont assez souvent réussis, car muets et non parasités par une volonté de raconter quelque chose. Vinour filme la nature et Nahon. Certaines images de nature semblent un peu faciles (les fleurs, l'eau, etc) mais on passe dessus. Les plans ne sont pas assez longs pour induire une vraie contemplation. Dommage. Et l'on retombe vite dans l'histoire.
Et il y a aussi cette volonté de filmer bizarre, tremblé (comme certains passages chez Grandrieux) pour évoquer le coma, la mort proche, ou l'arrivée du fragment d'astéroide. Mais ces passages semblent trop travaillés, et un peu démonstratifs. Vinour se regarde pas mal filmer je trouve.
Finalement son film passe à côté de tout : de son sujet qui aurait pu être intéressant (le changement de vie, la caresse de la mort), mais se perd parfois dans de longs dialogues parfaitement superflus à l'hôpital, ou à table avec un ami, dont on se fout complètement. Et les expérimentations et la poésie ne sauvent pas le film.
Néanmoins, je reconnais de jolis plans ici ou là, notament certaisn passages en contre-jour, un coucher de soleil avec Nahon, le tout début. La photo est assez réussie pour du DV, et la musique est vraiment très belle. Nahon est impérial.
Malheureusement le film n'est pas très bon, et seul Vinour doit véritablement s'intéresser à ce qu'il montre.
Mais bravo pour avoir réussi à faire ce film.
4.5/10
J'y suis allé pour voir ce fameux "film qui n'existent pas" (qui sortent dans une ou deux salles, qui n'ont aucune promo, et aucune affiche dans la rue, donc qui n'existent pas aux yeux du public).
J'y suis allé surtout parce le film était annoncé en Super 8 dans quelques articles. En fait il y a environ 20-25 minutes cumulées de Super 8, le reste est en DV, mais la photo est très étonnante et s'harmonise assez avec la super8.
Le film n'est malheureusement pas à la hauteur. Principalement parce que Vinour a le cul entre deux chaises : le film qui raconte une histoire d'une part, et le film expérimentalo-poétique de l'autre.
L'histoire est vraiment insignifiante (une sorte de remake couplé des vies de Chevènement et Beregovoy), assez mal racontée et dont le message paraît simpliste et parfois frise le ridicule (Nahon s'ebroue dans l'eau au ralenti à la manière des pires pubs Volvic).
Seul Nahon impressionne dans ce film, qu'il porte de bout en bout. Clément Sibony est pire que mauvais, mais le rôle est aussi mauvais. Bref le scénario et les dialogues sont assez indigents.
Passons à l'aspect expérimentalo-poétique. Les passages en super 8 sont assez souvent réussis, car muets et non parasités par une volonté de raconter quelque chose. Vinour filme la nature et Nahon. Certaines images de nature semblent un peu faciles (les fleurs, l'eau, etc) mais on passe dessus. Les plans ne sont pas assez longs pour induire une vraie contemplation. Dommage. Et l'on retombe vite dans l'histoire.
Et il y a aussi cette volonté de filmer bizarre, tremblé (comme certains passages chez Grandrieux) pour évoquer le coma, la mort proche, ou l'arrivée du fragment d'astéroide. Mais ces passages semblent trop travaillés, et un peu démonstratifs. Vinour se regarde pas mal filmer je trouve.
Finalement son film passe à côté de tout : de son sujet qui aurait pu être intéressant (le changement de vie, la caresse de la mort), mais se perd parfois dans de longs dialogues parfaitement superflus à l'hôpital, ou à table avec un ami, dont on se fout complètement. Et les expérimentations et la poésie ne sauvent pas le film.
Néanmoins, je reconnais de jolis plans ici ou là, notament certaisn passages en contre-jour, un coucher de soleil avec Nahon, le tout début. La photo est assez réussie pour du DV, et la musique est vraiment très belle. Nahon est impérial.
Malheureusement le film n'est pas très bon, et seul Vinour doit véritablement s'intéresser à ce qu'il montre.
Mais bravo pour avoir réussi à faire ce film.
4.5/10