Dvdclassik : cinéma et DVD

Un de mes cinéastes préférés...
Je n'oublierai jamais America, America, Un homme dans la foule, Un tramway nommé désir...

Un immense cinéaste vient de nous quitter; ca me fait beaucoup de peine.

Simone Choule a écrit :

Jeremy Fox a écrit :Dire que le seul film que je n'ai pas vu du réalisateur est son testament : Le dernier nabab

Pareil.
Je rêve de le voir...
Mais je me mets ma main à couper qu'il ne passera nulle part !

Ah oui, je l'avais complètement oublié celui-là... C'est son dernier film ? J'avais toujours pensé (mais sans vérifier en fait) qu'il était antérieur à Les visiteurs... Etrange film que celui-ci, terriblement dépressif (plus encore que L'arrangement), qui, sur le moment, m'avait laissé sur un sentiment mitigé mais dont je garde finalement un souvenir durable. Décevant dans l'évocation d'une grandeur perdue mais poignant et peut-être inégalé dans le sentiment de perte de sens qu'il instille. Bref, ne pas chercher de la nostalgie ni du Fitzgerald dans ce beau film mais plutôt un très mélancolique soupir de découragement accompagné d'un imperceptible haussement d'épaules.

Hmmm pfffffffffffffff

Jeremy Fox a écrit :

Jean Hartog a écrit : Hélas, si j'en juge par ce que j'ai entendu à la radio ce matin, c'est mal parti

On fait une erreur dans sa vie, on la reconnait, on la répare, on en parle et c'est encore ça qui ressort 50 ans après : déplorable

Je n'écoute guère les actualités mais évoquer cet aspect de la vie du réalisateur ne révèle pas forcément une volonté de nuire mais simpement une ignorance des journalistes traitant du sujet et se rabattant sur les quelques infos qu'il ont pu trouver pour faire leurs news.

Star Maker a écrit :

Jeremy Fox a écrit : On fait une erreur dans sa vie, on la reconnait, on la répare, on en parle et c'est encore ça qui ressort 50 ans après : déplorable

Je n'écoute guère les actualités mais évoquer cet aspect de la vie du réalisateur ne révèle pas forcément une volonté de nuire mais simpement une ignorance des journalistes traitant du sujet et se rabattant sur les quelques infos qu'il ont pu trouver pour faire leurs news.

Oui donc, quand on n'en sait rien on se tait, je pense que c'est plus intelligent

Ps : évidemment que ce n'est pas dans l'intention de nuire mais résumer Kazan à ça, ça fait de la peine.

Je ne savais même pas qu'il était encore vivant...

Le dernier Nabab est annoncé en dvd zone 1 chez paramount en novembre.

Jeremy Fox a écrit :Dire que le seul film que je n'ai pas vu du réalisateur est son testament : Le dernier nabab

On demande Arte please et en VO mais je n'y crois guère vu comment ont été rendus les hommages à Gregory Peck dernièrement.

je l'ai vu et c'est mon film préferé de Kazan avec sur les quais, une interprétation et un scénario remarquables, je retiens aussi une scène formidable : la confrontation entre Deniro et Nicholson (ds le role de syndicat communiste) inoubliable !!!!!!!

Je vais justement me voir Le dernier nabab: il est projeté à la Mediathèque d'Aix-en-Provence durant tous le mois d'Octobre à l'occasion d'une retrospective De Niro. Quel aubaine donc....

Sinon, Kazan faisait sans conteste partie des maîtres du cinéma avec de grands films tels que Baby Doll, America America et, n'oublions pas, le très beau L'arrangement avec Kirk Douglas.

A rappeler, pour en terminer avec le maccarthisme, qu'ils'en est jamais repentie, considérant toujours que ses dénonciations étaient salutaires pour éviter la propagation de l'idéologie communiste àHollywood. D'où lefait que même, 50 ans parès, il reste toujours controversé et qu'ilest difficile que le débat soit clos...

Solal a écrit : P.S.: un truc qui n'a rien à voir : un petit problème de lien sur la page d'accueil. Quand on clique sur la photo de Preminger, on tombe sur la critique de Kiss Me Deadly. Pas bien grave

un film qui n'a pas fini de faire parler de lui

Plutôt que d'épiloguer sur les questions homme/oeuvre (qui font débat depuis des lustres dans l'histoire de l'art, cf Céline), je préfère me souvenir des superbes Un Tramway Nommé Désir, Sur les Quais et surtout Viva Zapata, exemples d'un grand cinéma classique fait de scénarios écrits et de performances d'acteurs exceptionnelles. R.I.P.

Dave Garver a écrit :

Solal a écrit : P.S.: un truc qui n'a rien à voir : un petit problème de lien sur la page d'accueil. Quand on clique sur la photo de Preminger, on tombe sur la critique de Kiss Me Deadly. Pas bien grave

un film qui n'a pas fini de faire parler de lui

... celui par qui le scandale arrive

A 94 ans, cela devait bien arriver un jour ou l'autre. Il aura bien vécu.

Je n'hésite pas à qualifier Kazan de génie (et son talent s'exerçait aussi bien dans l'écriture que dans la réalisation). Il est rare qu'un cinéaste soit une icône au même titre qu'un interprète. Cétait pourtant son cas et c'est tout un pan de la culture américaine qui s'éteint avec lui, même si tous les deux ont une descendance.

En ce qui me concerne, je ne balaie pas d'un revers de la main son comportement à une époque douloureuse de l'histoire des Etats-Unis. On sait aujourd'hui qu'il était sincère dans ses reniements vis-à-vis du communisme qu'il a su dénoncer alors que d'autres s'arrangeaient avec la réalité. Mais cela justifiait-il de s'abaisser à la dénonciation ? Je pense que c'est un tache qu"il aura toujours portée sur lui, malgré le passage du temps, car bon nombre de personnalités ont souffert de son geste. Paradoxalement, cette histoire aura sublimé son cinéma, lui donnant plus d'éclat et de rage, et le nourrissant de personnages névrotiques en conflit avec leur conscience.
On lui doit aussi en partie la création de l'Actor's Studio.

Je n'oublierai jamais ce que Elia Kazan m'a apporté avec America America qui fait partie de ma top liste des films préférés. Rien que pour cette oeuvre énorme et bouleversante, je verse une larme à sa disparition. Mais, au risque de me répéter, il avait 94 ans et une vie bien remplie. Si un génie sorti de sa lampe me propose une vie aussi riche que la sienne et avec 20 ans à vivre en moins, je signe toute de suite.

tout comme Roy America America m'a enormément marqué,un film qui reste graver en moi...effectivement Elia kazan est un maitre dans son art,parmis les plus grands,c'est indéniable.
pour revenir à son passé,je trouve quand meme normal que les medias remettent ca sur le tapis,meme s'il a fait amande honorable,ca n'efface pas tout,ca serait un peu trop facile

mais il est tout aussi anormal de résumer Kazan à ca,il faut savoir faire abstraction de l'homme,pour ne percevoir que le cinéaste.personnellement lui seul m'interesse,mais je comprends l'action des medias

Roy Neary a écrit :A 94 ans, cela devait bien arriver un jour ou l'autre. Il aura bien vécu.

Je n'hésite pas à qualifier Kazan de génie (et son talent s'exerçait aussi bien dans l'écriture que dans la réalisation). Il est rare qu'un cinéaste soit une icône au même titre qu'un interprète. Cétait pourtant son cas et c'est tout un pan de la culture américaine qui s'éteint avec lui, même si tous les deux ont une descendance.

En ce qui me concerne, je ne balaie pas d'un revers de la main son comportement à une époque douloureuse de l'histoire des Etats-Unis. On sait aujourd'hui qu'il était sincère dans ses reniements vis-à-vis du communisme qu'il a su dénoncer alors que d'autres s'arrangeaient avec la réalité. Mais cela justifiait-il de s'abaisser à la dénonciation ? Je pense que c'est un tache qu"il aura toujours portée sur lui, malgré le passage du temps, car bon nombre de personnalités ont souffert de son geste. Paradoxalement, cette histoire aura sublimé son cinéma, lui donnant plus d'éclat et de rage, et le nourrissant de personnages névrotiques en conflit avec leur conscience.
On lui doit aussi en partie la création de l'Actor's Studio.

Je n'oublierai jamais ce que Elia Kazan m'a apporté avec America America qui fait partie de ma top liste des films préférés. Rien que pour cette oeuvre énorme et bouleversante, je verse une larme à sa disparition. Mais, au risque de me répéter, il avait 94 ans et une vie bien remplie. Si un génie sorti de sa lampe me propose une vie aussi riche que la sienne et avec 20 ans à vivre en moins, je signe toute de suite.

Entierement d'accord avec ce qu'à ecrit l'ami Roy
Reste du bonhomme des oeuvres tres fortes : A l'est d'Eden, Viva Zapata, Un homme dans la foule, Sur les quais, Les Visiteurs

Jamais vu America,America :une diffusion TV hommage serait la bienvenue mais là, je crois que je reve