Non en effet ça paraît dur à avaler (et ce n'était pas mon propos), pour autant l'épisode en milieu scolaire insiste suffisamment sur l'aspect sur-connecté au point de donner l'impression d'une vie virtuelle parallèle et de ses propres codes échappant complètement à la compréhension et à la surveillance des adultes, difficile de ne pas être interpellé sur la question de l'accès à l'outil (enfin, c'est aujourd'hui une fonction presque utopique) qu'est le téléphone et qui se révèle être un potentiel mirroir déformant empoisonné à un âge aussi tumultueux. En tout cas impossible pour moi en me projetant futur père de ne pas m'interroger là dessus (et je pense que je serais team radical, pas de tel android avant 15/16 ans, à 13 ans à la limite un bon vieux 3310 et basta, m'en fous que ce soit la honte).Supfiction a écrit : ↑25 mars 25, 22:47 Comme les britanniques en ont l'habitude, il est à parier que l'on reverra probablement souvent le jeune Owen Cooper d'ici quelques années.
La scène où il se dresse subitement face à Erin Doherty est bluffante et fait froid dans le dos.
Sur le fond, je ne suis pas sûr qu'un tel comportement proche d'un psychopathe soit imputable aux seuls réseaux sociaux. C'est sur ce point que la série est à la fois captivante et frustrante.
Tu parles du fait qu'ils fêtent l'anniversaire du père, partent tranquillement au cinéma ou que la mère rigole ?
Et oui ce moment où il semble jouir de son pouvoir de menace fait froid dans le dos, tout comme ses remarques "mais vous devriez me dire que je ne suis pas moche" ainsi que son ultime préoccupation au moment de la séparation soudaine "mais m'avez vous appréciez ???!!" traduisant l'auto insuffisance affective et la mauvaise estime de soit dans laquelle il se place de lui même pour laisser libre de s'exprimer un tout puissant égo centrisme comme moyen d'être au monde.
Il est vrai que c'est assez frustrant de ne pas avoir plus d'éléments pour tenter de comprendre qu'est ce que ce jeune garçon de 13 ans vit intérieurement pour en arriver à une telle déviance, les sujets sont de toute façon seulement esquissé pour livrer au final plus un tableau des conséquences tentaculaires d'un tel drame que "le portrait d'un adolescent tueur".
Et oui je parle de tout ce qu'ils tentent de mettre en place le jour de son anniversaire, genre de date loin d'être anodine qui se fait très souvent la trace temporelle d'une souffrance qui plus est lorsque son origine est encore fraîche.
Tout ce qui est tenté, "on va passer une bonne journée", est balayé d'abord par les jeunes cons et le tag, et bien sûr ensuite par le coup de fil de Jamie qui, acceptant enfin son rôle dans sa propre histoire permet la libération de la soupape émotionnelle et qu'enfin s'enclenche un processus de guérison pour sa famille.