Hostiles (Scott Cooper - 2017)

[shubby]

On frôle le nanar en ce qui me concerne.
Tonalité unique, prétentieuse et balourde, trame cousue de fil blanc, aucune aspérité ou cassure pour respirer. Intérêt nul.
"Classicisme fordien" diront certains, télévisuel diront d'autres. Ni Ford, ni les superbes séries TV qu'on a pu voir récemment ne méritent la comparaison avec cette purge.
Terminé à l'agonie avec l'avance rapide > poubelle direct.
Allez, on oublie, le western ne mérite pas ça. Et, en passant, je conchie les critiques dithyrambiques et inexplicables lues alors. Comment laisser passer ce machin sous le seul prétexte que la cause indienne est inattaquable ?
Mieux vaut revoir Danse avec les loups ou autre Coeur de tonnerre et...
Bref. Next.

[Watkinssien]

Et, en passant, je conchie les critiques dithyrambiques et inexplicables lues alors.

La phrase en trop!

[shubby]

Trop, oui, c'est le mot. Me suis fait eu à cause d'elles. C'est mon ressenti, comme pour la chaleur.
Faut que je soulage cette vessie & pas trop lanterner

[Supfiction]

J’avais été très déçu et énervé par le manque de luminosité. Néanmoins jamais je ne le qualifierai de nanar.

[Alexandre Angel]

J’avais été très déçu et énervé par le manque de luminosité.

Et je n'étais même pas d'accord avec ça parce que généralement, ça me gêne beaucoup le manque de luminosité, comme dans Les Frères Sisters (qu'il faudrait que je revoie).

Qu' Hostiles soit un film qu'on ait pas spécialement envie d'emmener sur une île déserte, je le conçois. Que l'on soit déçu à ce point-là et surtout, aussi braqué que Shubby, j'avoue que ça me dépasse.

[Supfiction]

J’avais été très déçu et énervé par le manque de luminosité.

Et je n'étais même pas d'accord avec ça parce que généralement, ça me gêne beaucoup le manque de luminosité, comme dans Les Frères Sisters (qu'il faudrait que je revoie).

Qu' Hostiles soit un film qu'on ait pas spécialement envie d'emmener sur une île déserte, je le conçois. Que l'on soit déçu à ce point-là et surtout, aussi braqué que Shubby, j'avoue que ça me dépasse.

Dans les freres Sisters il y a effectivement notamment la scène du début carrément dans le noir. Mais après ça s’arrange. Dans Hostiles, le problème c’est que c’est pendant presque tout le film qu’on est dans la brume. Mais le pire reste encore Solo car là, cela n’a aucune justification et que c’est même un contresens.

[shubby]

Qu' Hostiles soit un film qu'on ait pas spécialement envie d'emmener sur une île déserte, je le conçois. Que l'on soit déçu à ce point-là et surtout, aussi braqué que Shubby, j'avoue que ça me dépasse.

"Ose-t-il sur Hostiles !"

Il est des nanars que l'on débine aisément en meute, et d'autres qui se camouflent derrière un beau casting, un pseudo classicisme, une thématique sérieuse. Hostiles est de ceux-là et mérite d'être débiné davantage. Je suis particulièrement fier de faire preuve de tant de courage en le scalpant ainsi. D'ailleurs, j'ai pris le dvd, sorti la jaquette et l'ai déchirée en meuglant ma victoire à tout le voisinage.

Et, en passant, je conchie les critiques dithyrambiques et inexplicables lues alors.

La phrase en trop!

Oui, 'scuse, à bien y réfléchir tu as raison. Et ça pollue mon propos, c'est inutile.