Dvdclassik : cinéma et DVD

RADIO DAYS (Woody Allen, 1987) Découverte

Amarcord made in Woody. La référence au film de Fellini est énorme mais uniquement au service des propres souvenirs de l'auteur et non en hommage stérile. Des souvenirs drôles (pas que) et poétiques comme ceux du confrère italien mais avec une touche d'ironie, un sourire en coin. Beaucoup de scènes me restent en tête : le sous-marin, la petite fille dans le puits (glaçant), le joueur de base-ball héroïque (j'en ri encore) ou évidemment le plan final sous la neige. Une petite merveille, d'une classe incroyable qui trouve sa place dans mon podium allenien, en tout cas clairement un des plus beaux des 80's. 9,5/10



MASTER AND COMMANDER : THE FAR SIDE OF THE WORLD (Peter Weir, 2003) Découverte

Film très apprécié sur le forum donc je vais la faire courte car globalement mon avis suit le sens de Classik. Une épopée épique en diable portée par la mise en scène carrée et efficace de Peter Weir (faut vraiment que je me penche sur toute sa filmo). Russell Crowe en fait moins (heureusement) qu'à l'accoutumé et trouve une crédibilité en chef de guerre pleurant la vie d'un des ses hommes tout en gardant un œil sur ce maudit vaisseau français qu'il traque (ou qui LE traque). Si j'aurai un petite réserve, ce serait vis à vis des affrontements entre Crowe et le médecin, personnage intéressant mais qui manque de poids face au leader du bateau. Du coup, leurs face-à-face ressemblent à des remontrances faites à un môme et marquent une faiblesse dans un rythme jusqu'alors parfait. Des broutilles car le film ne manque pas de panache. 8,5/10

Concernant Weir, je te conseille instamment Gallipoli avec Mel Gibson.

Jeremy Fox a écrit :Concernant Weir, je te conseille instamment Gallipoli avec Mel Gibson.

Pas vu.

Je note.

Kevin95 a écrit :MASTER AND COMMANDER : THE FAR SIDE OF THE WORLD (Peter Weir, 2003) Découverte

Film très apprécié sur le forum donc je vais la faire courte car globalement mon avis suit le sens de Classik.

Mais existe-t-il vraiment un suicidaire pour en dire du mal, de ce chef-d'œuvre ?

Kevin95 a écrit :Si j'aurai un petite réserve

Pas du tout d'accord avec l'unanimité ambiante.

AtCloseRange a écrit :Pas du tout d'accord avec l'unanimité ambiante.

Faut dire, il était temps que je la dise vraiment cette phrase

Enfin, un film plutôt bon mais pas de quoi se relever la nuit et Weir a fait bien mieux.

AtCloseRange a écrit :Enfin, un film plutôt bon mais pas de quoi se relever la nuit et Weir a fait bien mieux.

Jack Carter a écrit :

AtCloseRange a écrit :Pas du tout d'accord avec l'unanimité ambiante.

J'ai passé un très bon moment en le découvrant, de là à dire que c'est un chef d'oeuvre ... Jamais je ne l'ai trouvé immersif, et si les intentions sont là, j'ai du mal à tirer mon chapeau face à la mise en scène et au déroulement très (trop) académique et mécanique à mon goût. C'est 'joli' mais c'est pas 'beau'.

AtCloseRange a écrit :Faut dire, il était temps que je la dise vraiment cette phrase

Mais tu l'as vraiment dite.

Dale Cooper a écrit :

AtCloseRange a écrit :Faut dire, il était temps que je la dise vraiment cette phrase

Mais tu l'as vraiment dite.

et merde

Sea fog : Les clandestins (Haemoo) de Sung-bo Shim : 8,5/10

Grande nouvelle, la Corée du Sud n'est pas morte ! Comme dirait l'autre, "Noir c'est noiiiiir !". Je viens de me prendre une claque monstrueusement grande. Sensation inouïe d'un enfer sur mer ou toute l'action se passe en huis clos : la mise en scène immersive nous contamine au point d'avoir cette horrible impression d'être nous aussi sur le bateau et qu'il va falloir attendre la toute fin du film pour sortir (ou pas) de cette prison flottante. On sent bien la touche de Bong Joon Ho (au scénario) dans les thématiques pessimistes sur l'homme mais toujours avec cet espoir scintillant dans l'obscurité (offrant au passage des scènes intimistes particulièrement belles et émouvantes) et qui ne demande qu'à être entretenue coûte que coûte. Si certains personnages sont horribles de noirceur et d'égoïsme (mâââle, quand tu nous tiens !), les acteurs parviennent à ne pas trop en faire et restent crédibles, même si parfois j'ai tiqué sur certaines séquences ... sanglantes.

Spoiler (cliquez pour afficher)

Et puis le tout dernier plan est tout simplement phénoménal, je ne me souviens pas avoir autant été ému par un dernier plan de film ! Incroyable et pourtant tellement simple et bien vu.

TOUT LE MONDE N'A PAS EU LA CHANCE D'AVOIR DES PARENTS COMMUNISTES (Jean-Jacques Zilbermann, 1993) Découverte

Gentil petit premier film, court et pudique. Zilbermann court après Woody Allen mais en n'a pas l'humour donc il fait comme ses collègues Arcady et Kurys et court après Truffaut (et comme eux, il en récupère que le quart). Le film repose essentiellement (pour ne pas dire uniquement) sur le couple formé par l'électrique Josiane Balasko et le rugueux (et formidable) Maurice Bénichou. Sympathique car sincère, l’exercice trouve forcément ses limites et tourne un peu au nombrilisme. Comme si tous les parents des cinéastes français méritaient un film/livre/expo/figurine ou autres. Ceci dit, Jean-Jacques Zilbermann ne fera jamais mieux qu'ici donc autant l'en féliciter. A titre personnel, je préfère encore revoir Twist Again à Moscou mais bon... 7/10

Big Hero 6 de Don Hall & Chris Williams

Vu en français avec mon neveu qui le revoyait pour la 3ème fois et me racontait tout ce qui allait se passer. Il y a quelques bonnes idées mais ça ne sauve pas une entreprise généralement un peu fénéante. Si Baymax est la bonne idée du film et que les auteurs parviennent à le rendre attachant, Hiro n'est jamais touchant (pire il est même assez gonflant) et son équipe de pote bras cassés est totalement inutile, si ce n'est pour créé une équipe de "super héros" qui claque (et encore). Le film à ça d'étonnant qu'il reste assez vague sur son vilain, chose assez rare chez Disney, d'autant qu'il intervient assez tardivement. Bon, en gros c'est un copié / collé du Dr. Octopus, donc niveau originalité on repassera, mais, alors qu'on est généralement dans le manichéisme pur, avec un méchant très identifiable et clairement très méchant, j'ai été étonné de voir autant d'"ambiguïté" (les guillemets ont leur importance).

Après n'est pas Brad Bird qui veut et le final ne m'a pas beaucoup touché, d'autant qu'on vient de passer 30 minutes à se farcir de l'action et que tout vas très vite, donc pour la larmichette on repassera.

Pas encore le film qui va me réconcilier avec les productions Disney.

(Je me permets de mettre ici les critiques de la série Amazing Stories tant on a plus affaire à des court métrages aux qualités disparates mais aux ambitions évidentes qu'à de simples épisodes)



AMAZING STORIES : GHOST TRAIN (Steven Spielberg, 1985) Découverte

Premier court/épisode de la série réalisé par son instigateur (décidément marqué par The Twilight Zone). C'est terriblement bien fait, mignon jusqu'il faut, pas forcément ultime (ce coté mignon peu être "limite" et deviendra quelques années plus tard le raté The Polar Express de Robert Zemeckis) mais agréable. Ça commence bien. 8/10



AMAZING STORIES : THE MAIN ATTRACTION (Matthew Robbins, 1985) Découverte

Rigolo mais trop léger pour être marquant. Ici on n'est plus dans un épisode de Parker Lewis que dans du pur fantastique. Les comédiens en font des caisses mais ça rentre directement dans l'ambiance du court. On sourit facilement c'est déjà ça. 7/10