Profondo Rosso a écrit :Les Gaspards de Pierre Tchernia (1974)
Le casting est d'ailleurs un joyeux patchwork des grands seconds rôle français de l'époque venu s'amuser pour un temps de présence plus ou moins long : Michel Galabru en commissaire, Annie Cordy, Jean Carmet, un tout jeune Gérard Depardieu, Roger Carel... Un très bon moment qui incite à creuser plus en avant la filmographie de Pierre Tchernia. 4,5/6
..et Chantal Goya parfaite dans le rôle de la fille de Rondin,un peu nunuche...
(et dire qu'elle a aussi joué dans Masculin féminin de Godard.... Une énigme cette Goya-là....)
Profondo Rosso a écrit :Les Gaspards de Pierre Tchernia (1974)
Le casting est d'ailleurs un joyeux patchwork des grands seconds rôle français de l'époque venu s'amuser pour un temps de présence plus ou moins long : Michel Galabru en commissaire, Annie Cordy, Jean Carmet, un tout jeune Gérard Depardieu, Roger Carel... Un très bon moment qui incite à creuser plus en avant la filmographie de Pierre Tchernia. 4,5/6
..et Chantal Goya parfaite dans le rôle de la fille de Rondin,un peu nunuche...
(et dire qu'elle a aussi joué dans Masculin féminin de Godard.... Une énigme cette Goya-là....)
Elle est tellement transparente dans le Tchernia que j'ai tilté que c'était elle au générique de fin, très nunuche en effet Pour Charles Denner j'adore aussi tout les gags sur son complexe de taille avec son secrétaire, savoureux. Sinon Le Viager commandé !
A noter aussi deux sympathiques adaptations télévisuelles de Marcel Aymé (Le Passe-Muraille, La Grâce) par le duo Tchernia/Serrault, que l'on doit trouver sur le site de l'INA.
Lord Henry a écrit :A noter aussi deux sympathiques adaptations télévisuelles de Marcel Aymé (Le Passe-Muraille, La Grâce) par le duo Tchernia/Serrault, que l'on doit trouver sur le site de l'INA.
Le passe muraille était diffusé récemment sur Classic (je pense), et je n'ai même pas eu la curiosité de le regarder.
Revu (après une vingtaine d'années), LA MAISON AUX FENETRES QUI RIENT de Pupi Avati...quelle belle réussite quand même, quelque part entre le giallo, le fantastique et le drame teinté de chronique de la fin d'une époque. D'ailleurs le film se situe dans les 50's et à la campagne, ce qui est très étonnant dans ce genre de films et participe bien à l'atmosphère fascinante. (même si j'ai lu des critiques qui trouvait ça très chiant).
Peu de meurtres, peu d'érotisme et pourtant une construction typique du giallo.
Bref, j'en ferais une chronique complète (dans le topic giallo) mais c'est vraiment à découvrir. Le dvd zone2 est minimal mais il existe et il est pas cher, raison de plus pour ne pas se priver.
J'avais acheté le DVD de La maison aux fenêtres qui rient il y a quelques années pour une poignée de brouzoufes, très alléché par ce curieux et fort beau titre. Si ce +/- giallo détonne du genre par son originalité de traitement citée au-dessus, je me suis quand même un peu ennuyé, excepté lors des scènes avec le magnétophone.
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
The Sentinel | Michael Winner
Winner, en bon opportuniste, surfe sur la vague du succès de L'Exorciste, The Omen, etc.. en nous servant cette histoire de jeune femme qui emménage dans un immeuble qui recèle des mystères qu'il ne vaut mieux pas découvrir. Comme souvent chez Winner, c'est plein de violence gratuite et de nibards qui servent à rien, mais ça tient la route, c'est généreux et sur la fin ça se barre vraiment en couilles. Très sympa.
Shane | George Stevens
Apparemment considéré aux states comme l'un des plus grands westerns jamais réalisés (c'est ce que j'ai pu lire ça et là). Vu que j'avais des envies de far west, j'ai commencé avec celui-ci. C'est plutôt bon, mais c'est plein de cette naïveté et de cette candeur qui m'exaspère un peu dans le western hollywoodien des 50s. Tout est trop beau, trop propre, trop idéal et le héros se paie une jolie coupe de cheveux et des beaux jeans tout le temps repassés. Je pinaille mais c'est le genre de choses qui me font un peu décrocher. Cela dit, c'est très joliment réalisé (les plans qui ouvrent le film sont magnifiques) et si le script reste très classique (des agriculteurs qui se frittent contre des éleveurs de bétail), c'est plutôt rythmé et on ne s'ennuie jamais.
Le salaire de la peur | H.G. Clouzot
J'avais déjà vu le remake de Friedkin (en version intégrale, projeté à la Cinémathèque, il y a quelques années.. séance mémorable) mais jamais l'original. C'est de la folie pure. Une exposition d'une bonne heure, pleine de personnages fouillés, captivants, suivie d'une 2ème partie qui vous scotch. Film d'aventure, drame, thriller, survival... Le salaire de la peur condense le meilleur de ce que le cinéma a à offrir: des personnages inoubliables, des scènes ultra tendues, une émotion à fleur de peau, le tout recouvert d'une grosse dose de misanthropie assez propre à Clouzot. Immense film. LA découverte de ce début d'année pour moi.
Django | Sergio Corbucci
Suite de ma petite rétro western personnelle (je vais piocher un peu partout donc... rien de très strict dans mes choix). Je voulais découvrir ce film-clé du western spaghetti depuis un moment déjà. Quel bonheur. Un héros nihiliste au possible, qui se trimballe un cercueil renfermant une jolie surprise, et dont le seul but est de venger la mort de celle qu'il a aimé. Très réjouissant, ultra violent (avec la scène de l'oreille reprise dans Reservoir Dogs) et plutôt marrant dans les attitudes de Django (interprété par un Franco Nero qui bouffe l'écran).
The Legend of Hell House | John Hough
Décalque du classique de Robert Wise, The Haunting, ce film-ci, même s'il est adapté d'une nouvelle de Matheson plutôt pas mal, se révèle finalement assez chiant. Le script est intéressant, mais monsieur Hough semble s'être bourré de valium avant de venir tourner son film. Du coup, à part une attaque de chat assez marrante, on a vite fait de s'ennuyer devant ces acteurs qui se prennent un peu trop au sérieux (mention au médecin tête à claque).
The Outlaw Josey Wales | Clint Eastwood
Très belle découverte. Des westerns réalisés par Eastwood je ne connaissais qu'Impitoyable.
Celui-ci est exemplaire. Une longue aventure toujours captivante, un personnage complexe, qui rappelle pour certains traits l'Inspecteur Harry, une histoire pleine de dilemmes, de situations morales qui donnent à réfléchir, une très belle réalisation qui fait la part belle à une lumière naturelle. Il y a tout pour me plaire. Sans compter de nombreuses touches d'humour (Wales qui crache dès qu'il est exaspéré) et une superbe musique de Jerry Fielding. Hâte de découvrir High Plains Drifter et Pale Rider.
"I said no food. I didn't say there was nothing to eat."
Colqhoun a écrit :
Shane | George Stevens
Apparemment considéré aux states comme l'un des plus grands westerns jamais réalisés (c'est ce que j'ai pu lire ça et là). Vu que j'avais des envies de far west, j'ai commencé avec celui-ci. C'est plutôt bon, mais c'est plein de cette naïveté et de cette candeur qui m'exaspère un peu dans le western hollywoodien des 50s. Tout est trop beau, trop propre, trop idéal et le héros se paie une jolie coupe de cheveux et des beaux jeans tout le temps repassés. Je pinaille mais c'est le genre de choses qui me font un peu décrocher. Cela dit, c'est très joliment réalisé (les plans qui ouvrent le film sont magnifiques) et si le script reste très classique (des agriculteurs qui se frittent contre des éleveurs de bétail), c'est plutôt rythmé et on ne s'ennuie jamais.
Tout de même, la candeur de Shane est plutôt atypique dans le western des 50s au contraire. Je comprends qu'elle puisse gêner, je n'en suis moi même pas friand, mais il ne faut surtout pas y voir l’archétype du western hollywoodien des 50s
Colqhoun a écrit :
Le salaire de la peur | H.G. Clouzot
J'avais déjà vu le remake de Friedkin (en version intégrale, projeté à la Cinémathèque, il y a quelques années.. séance mémorable) mais jamais l'original. C'est de la folie pure. Une exposition d'une bonne heure, pleine de personnages fouillés, captivants, suivie d'une 2ème partie qui vous scotch. Film d'aventure, drame, thriller, survival... Le salaire de la peur condense le meilleur de ce que le cinéma a à offrir: des personnages inoubliables, des scènes ultra tendues, une émotion à fleur de peau, le tout recouvert d'une grosse dose de misanthropie assez propre à Clouzot. Immense film. LA découverte de ce début d'année pour moi.
Colqhoun a écrit :The Outlaw Josey Wales | Clint Eastwood
Très belle découverte. Des westerns réalisés par Eastwood je ne connaissais qu'Impitoyable.
Celui-ci est exemplaire. Une longue aventure toujours captivante, un personnage complexe, qui rappelle pour certains traits l'Inspecteur Harry, une histoire pleine de dilemmes, de situations morales qui donnent à réfléchir, une très belle réalisation qui fait la part belle à une lumière naturelle. Il y a tout pour me plaire. Sans compter de nombreuses touches d'humour (Wales qui crache dès qu'il est exaspéré) et une superbe musique de Jerry Fielding. Hâte de découvrir High Plains Drifter et Pale Rider.
C'était vraiment pas terrible Pale Rider dans mon souvenir. Un western fatigué qui annonçait déjà la décomposition du genre. De tous les westerns qu'il a réalisé c'est High Plains Drifter qui a ma préférence mais c'est vrai que ce Josey Wales était pas mal du tout également.
Dernière modification par julien le 12 mars 12, 14:44, modifié 1 fois.
"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.
Rick Blaine a écrit :Tout de même, la candeur de Shane est plutôt atypique dans le western des 50s au contraire. Je comprends qu'elle puisse gêner, je n'en suis moi même pas friand, mais il ne faut surtout pas y voir l’archétype du western hollywoodien des 50s
Tu me rassures.
Je ne suis pas très instruit sur le sujet et ce que j'avais vu jusqu'à maintenant m'avait fait un un effet relativement similaire.
Mais je vais pousser mes découvertes. J'ai dû Hawks, du Mann, du Boetticher et d'autres bricoles au programme.
"I said no food. I didn't say there was nothing to eat."