Dvdclassik : cinéma et DVD

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Jean Marie Poiré
Christophe Barratier
Arnaud Desplechin
Jean Pierre Mocky
Claude Zidi
Lars Von Trier
Ken Loach
Michael Bay
Tim Burton (sauf Big Fish)

Ce qui est magnifique dans ce genre de topic c'est que tout le monde cite toujours des réalisateurs connus ou reconnus, alors qu'il y a tant de réalisateurs médiocres

Rockatansky a écrit :Ce qui est magnifique dans ce genre de topic c'est que tout le monde cite toujours des réalisateurs connus ou reconnus, alors qu'il y a tant de réalisateurs médiocres

Hé oui, il y a aussi des médiocres qui réussissent

Rockatansky a écrit :Ce qui est magnifique dans ce genre de topic c'est que tout le monde cite toujours des réalisateurs connus ou reconnus, alors qu'il y a tant de réalisateurs médiocres

bronski a écrit :

Rockatansky a écrit :Ce qui est magnifique dans ce genre de topic c'est que tout le monde cite toujours des réalisateurs connus ou reconnus, alors qu'il y a tant de réalisateurs médiocres

Hé oui, il y a aussi des médiocres qui réussissent

Oui mais bizarrement on ne cite que rarement les médiocres qui ratent étonnamment...

Rockatansky a écrit :Ce qui est magnifique dans ce genre de topic c'est que tout le monde cite toujours des réalisateurs connus ou reconnus, alors qu'il y a tant de réalisateurs médiocres

sans doute parce que les vrais mauvais cinéastes je n'essaye même d'aller voir leurs films (ou pas plus d'un ou deux)

Rockatansky a écrit :

bronski a écrit : Hé oui, il y a aussi des médiocres qui réussissent

Oui mais bizarrement on ne cite que rarement les médiocres qui ratent étonnamment...

L'exercice perdrait un peu de son intérêt... Ce n'est pas vraiment une prise de position de dire qu'on n'aime pas les films de vacances de notre oncle ou Batman Forever...

J'ai plutôt l'impression qu'il faut citer ici les réalisateurs qu'il serait de bon ton d'aimer mais en fait non...

Losey
Antonioni

Et dans les récents:
Nolan
Gray
Dumont
Honoré

Bizarrement, j'ai du mal à en trouver 10...

Rockatansky a écrit :Ce qui est magnifique dans ce genre de topic c'est que tout le monde cite toujours des réalisateurs connus ou reconnus, alors qu'il y a tant de réalisateurs médiocres

C'est quand même plus amusant que de citer Raja Gosnell ou bien Len Wiseman dans nos flops 10.
Et puis ces cinéastes ont beau être connus et reconnus, ça n'empêche que certains peuvent ne pas les apprécier (dis-je alors que ça me fait quand même un peu mal de voir Burton cité...mais bon, il l'a cherché aussi).

Pour le petit débat « connus ou reconnus ». Pour moi aussi, autant citer des cinéastes qui proposent quelque chose avec lequel je peux m’opposer. Il existe sans doute des cinéastes que j’aime moins que ceux-là mais j’ai abandonné rapidement la poursuite de leur filmographie. Par exemple Ruggero Deodato mais dont je n’ai vu qu’un seul film. Ceux-ci, je les déteste avec intérêt.

Jean-Luc Godard
Lars Von Trier
Gus Van Sant
Larry Clark
David Cronenberg
Cecil B. DeMille
Bruno Dumont
Oliver Stone
Michael Moore
Gaspar Noé

Par exemple Cronenberg, Godard, Dumont, Noé, pour moi ce sont de très grands cinéastes. Mais je comprends tout à fait que l'on soit totalement hermétique à leur cinéma, voire qu'on les déteste. Je n'en fais pas toute une histoire, quoi...

Moi non plus

Ah oui il y a JP Jeunet aussi. Ça dégouline de partout, c'est dégueu.

Je pars moi aussi du principe que le jeu consiste à citer des cinéastes généralement admirés, sinon je ne saisis pas l'intrêt.
Autant je trouve normal que sur un topic consacré aux réalisateurs favoris, on réaffirme notre amour pour un Bergman, un Ford, un Kubrick, autant je vois perçois pas en quoi une litanie de noms de tâcherons dont tout le monde ou presque se fout est intéressante sur un sujet comme celui-ci.

Voici donc dix cinéaste acclamés que je n'aime pas, ou peu, ou plus.


Les classiques

Michangelo Antonioni. A l'exception de L'Avventura et de Profession : reporter, que j'aime curieusement beaucoup. Cinéaste moderne par excellence, dont l’intellectualité est souvent contrebalancée par une attention presque sensualiste à la réalité des choses, des êtres et des lieux, Antonioni est sans conteste un auteur très important, mais la radicalité de son expression me laisse souvent sur le bas-côté. Je trouve son cinéma la plupart du temps exempt de sentimentalité, et ça me rebute.

Bernardo Bertolucci. Comme le précédent, j'aime un ou deux films du bonhomme, mais la plupart du temps je suis souvent très agacé par les propensions auteurisantes de son cinéma, par son formalisme glacé, calculé, théâtral, et par le dolorisme fabriqué qui émane de ses oeuvres (La dernier tango, je trouve ça insupportable).

Robert Bresson. Ce cinéma n’est pas du tout fait pour moi. Je perçois l’originalité et la rigueur de la démarche, je comprends la teneur métaphysique et spirituelle du propos, mais je trouve cette expression d'une austérité proprement tuante, dénuée de vie, de chair, d’émotion. Du coup, ces films m’ennuient et ne me touchent pas. J’en ai vu quatre, je crois que j’ai saisi ; je vais arrêter maintenant.

Roberto Rossellini. Je n’ai jamais réussi à accrocher. Je perçois très bien ce que ce réalisateur a apporté au septième art, en quoi son langage a pu représenter quelque chose de très nouveau à son époque, mais sa sensibilité ne me touche hélas pas du tout.

Jacques Tati. Admiration polie et indifférente devant son talent de compositeur, désintérêt pour cette poésie froide et sophistiquée, cette mécanique avec laquelle je n'entre jamais en empathie. Tati est un cinéaste sans doute important et génial mais il ne m’émeut absolument pas, c’est un univers avec lequel je ne me sens aucune affinité.


Les contemporains

Darren Aronofsky. Je n’ai jamais compris l’engouement pour ce gros malin d’Aronofsky, cinéaste tape-à-l’œil et peu subtil ; ou plus exactement, je le comprends en ce qu’il est un parangon d’une conception actuelle du cinéma très en vogue mais à laquelle je suis totalement étranger. Son Wrestler restera sans doute l’exception d’une filmo sans intérêt pour moi.

David Fincher. Je me sens très peu d'affinités avec son expression intellectualisée, distanciée, peu en phase à mes yeux avec l'humain, l'affect, le sentiment. La raison de mon désintérêt se situe essentiellement ici : rarement Fincher m'émeut, tout simplement. Je le mets dans la même catégorie que Nolan, dont il partage l’obsession du contrôle, la froideur latente, sans que jamais il ne parvienne à les transcender (n’est pas Kubrick qui veut). Lorsqu’il réussit à la canaliser, son indéniable virtuosité technique peut offrir de très belles choses ; dans le cas contraire, c’est de la démonstration d’esbroufe poseuse dans ce qu’elle a de plus irritante. Mais ses derniers films témoignent d’une inspiration nouvelle, plus en phase avec mes attentes.

Lars Von Trier. "Les êtres humains sont mauvais" : dans la bouche de l’héroïne de son dernier film (évidente projection de lui-même), cette réplique illustre la conception très antipathique que Von Trier le misanthrope s’attache à exprimer avec un nihilisme satisfait, en déversant sa bile et son fiel depuis dix ans. Je ne me sens aucune affinité avec cette pensée ; du coup ses derniers films ne me touchent pas le moins du monde. Dommage, je le trouve très doué, et ses premiers films me plaisaient bien, voire plus (j’adore Breaking the Waves).


Les espoirs trahis

Tim Burton (depuis La planète des singes). Il fut dans les années 90, avec Tarantino peut-être, le plus cinéaste américain le plus brillant et inspiré de sa génération. Sa personnalité très originale, d’une grande sensibilité, la puissance poétique et visuelle de son univers, en ont fait l’un de mes auteurs chéris. Depuis dix ans, il n’est plus que l’ombre de lui-même, ressassant ses motifs en une litanie morose et sans vie. Comme l'auteur de Pulp Fiction encore une fois, il constitue aujourd’hui le plus beau cimetière de mes espoirs déçus.

Quentin Tarantino, donc (depuis Kill Bill). Incroyable à quel point ce réalisateur en qui je portais les plus grands espoirs (ses trois premiers films dessinent une montée en puissance et en maturité phénoménales) est devenu le symbole de ce que j’exècre au cinéma : au-delà de son incommensurable vacuité, son exaltation rance et crasse de la violence et de la vengeance, son immaturité régressive et bas-du-front me font vraiment gerber. Je me suis juré de ne plus aller voir les films de ce guignol, c’est terminé.


Ne pas taper svp.

Bof, je ne vois pas de réalisateurs que je n'aime vraiment pas excepté

- Wong Jing pour la médiocrité de son cinoche de divertissement raccolleur et débile et surtout même pas fun
- Godfrey Ho pour sa manière scandaleuse de pratiquer le 2 en 1 ce qui est parfois drole mais surtout un peu douteux
- Lars Von Triers. Parce que

Sinon ce que j'ai vu de Bergman m'emmerde (sauf Persona) et pareil pour Fellini