Dvdclassik : cinéma et DVD

Federico a écrit :C'est toujours un peu rasoir et redondant, ces listes. Et aussi très occidentalo-centré Europe-USA. Il serait du coup intéressant de connaître les avis de cinéphiles et critiques sud-américains, africains et asiatiques...

Et elles ne citent (sauf très rares exceptions) que des longs-métrages "live" et du cinéma +/- classique donc oublient le court-métrage, le cinéma d'animation, les documentaristes, le cinéma expérimental...

Sans doute parce que ces listes sont faites par des cinéphiles et non par des amateurs d'art. Il y en a pas mal d'ailleurs qui considérent l'animation comme n'étant pas du cinéma.

julien a écrit :

Federico a écrit :C'est toujours un peu rasoir et redondant, ces listes. Et aussi très occidentalo-centré Europe-USA. Il serait du coup intéressant de connaître les avis de cinéphiles et critiques sud-américains, africains et asiatiques...

Et elles ne citent (sauf très rares exceptions) que des longs-métrages "live" et du cinéma +/- classique donc oublient le court-métrage, le cinéma d'animation, les documentaristes, le cinéma expérimental...

Sans doute parce que ces listes sont faites par des cinéphiles et non par des amateurs d'art. Il y en a pas mal d'ailleurs qui considérent l'animation comme n'étant pas du cinéma.

Je suis peut-être naïf mais pour moi, aimer le cinéma, c'est sous toutes ses déclinaisons et le cinéma d'animation est sa forme la plus totale, d'un point de vue créatif puisqu'elle utilise toutes les formes d'arts précédentes (poésie, sculpture, musique, peinture, photographie...) pour en inventer une nouvelle. Je dirais même que le passage d'images successives fut historiquement la forme (très) primitive du cinéma et est tout simplement son essence ou sa raison première.

Je suis bien d'accord. La plupart des films tiennent en fait davantage du théâtre filmé ou du roman-photo, alors que l'animation c'est vraiment la quintessence de la forme cinématographique parce que c'est l'art de l'illusion par excellence. Tu dois tout recréer et travailler sur la matière, le son, l'objet, le mouvement... C'est la création portée à son plus haut point d'excellence.

julien a écrit :Je suis bien d'accord. La plupart des films tiennent en fait davantage du théâtre filmé ou du roman-photo, alors que l'animation c'est vraiment la quintessence de la forme cinématographique parce que c'est l'art de l'illusion par excellence. Tu dois tout recréer et travailler sur la matière, le son, l'objet, le mouvement... C'est la création portée à son plus haut point d'excellence.

oui.
Mais, et tu seras d'accord, un doc qui capterait du réel serait pour autant, tout autant du cinéma.

Moi de toute façon, je me casse pas trop la tête là-dessus. C'est surtout la critique qui aime bien catégoriser et classer les films par genres. Amber Production Team, ils avaient fait une fois un documentaire constitué uniquement d'images fixes : The Writing in the Sand . Alors est-ce que l'on pouvait considérer ça comme du cinéma ? Et Déserts de Varèse est-ce que c'est de la musique ? Et l'urinoir de Duchamp est-ce que c'est de l'art ? Mais au fond, ce sont des interrogations un peu stériles. L'important c'est surtout que ça provoque une réaction et une émotion chez le spectateur.

julien a écrit :Moi de toute façon, je me casse pas trop la tête là-dessus. C'est surtout la critique qui aime bien catégoriser et classer les films par genres. Amber Production Team, ils avaient fait une fois un documentaire constitué uniquement d'images fixes : The Writing in the Sand . Alors est-ce que l'on pouvait considérer ça comme du cinéma ? Et Déserts de Varèse est-ce que c'est de la musique ? Et l'urinoir de Duchamp est-ce que c'est de l'art ? Mais au fond, ce sont des interrogations un peu stériles. L'important c'est surtout que ça provoque une réaction et une émotion chez le spectateur.

Tout à fait ! Et comme disait l'autre (Gabin, je crois ?), il suffit souvent (mais là encore, il n'y a pas de règle absolue) de respecter trois principes :
1. Une bonne histoire
2. Une bonne histoire
3. Une bonne histoire.

La preuve en une minute :

& on peut aussi aimer, comme moi, entres autres, un cinéma (ou une littérature) qui ne raconte pas d'histoire et dont l'émotion n'est pas le but recherché... Alors !

Federico a écrit :

julien a écrit :Moi de toute façon, je me casse pas trop la tête là-dessus. C'est surtout la critique qui aime bien catégoriser et classer les films par genres. Amber Production Team, ils avaient fait une fois un documentaire constitué uniquement d'images fixes : The Writing in the Sand . Alors est-ce que l'on pouvait considérer ça comme du cinéma ? Et Déserts de Varèse est-ce que c'est de la musique ? Et l'urinoir de Duchamp est-ce que c'est de l'art ? Mais au fond, ce sont des interrogations un peu stériles. L'important c'est surtout que ça provoque une réaction et une émotion chez le spectateur.

Tout à fait ! Et comme disait l'autre (Gabin, je crois ?), il suffit souvent (mais là encore, il n'y a pas de règle absolue) de respecter trois principes :
1. Une bonne histoire
2. Une bonne histoire
3. Une bonne histoire.

RRRR ZZZZ

La preuve en une minute :

Tiens, c'est pas mal ça, ça me rappelle un court-métrage (peut-être américain) qui était passé sur canal+ il y a une quinzaine d'années et qui était très amusant. C'était sonore mais sans parole.

Spoiler (cliquez pour afficher)

-Une fille reçoit un garçon chez elle; ils fleurtent gentiment et s'apprêtent à aller au restaurant
-La fille installe le garçon au salon pendant qu'elle se remaquille
-Elle y met le temps. Il y a un petit chien dans l'appartement qui veut jouer à la baballe rouge avec le garçon
-Le garçon s'amuse bien et fait rebondir la baballe rouge dans l'appartement (en faisant bien attention à ne rien casser)
-Par malheur la baballe rouge rebondit vers la fenêtre ouverte. Le chien saute la chercher. Chien et baballe rouge s'écrasent ensemble dix étages plus bas
-...
-La fille sort de la salle de bains, pimpante et le garçon décide de ne rien dire du moins pour l'instant
-Arrivés en bas, ils voient a un attroupement; la fille se penche et distingue un chien écrasé
-Comme par hasard, la baballe rouge roule au milieu de la rue; la fille se précipite pour la ramasser et se retourne avec stupeur, tristesse et colère vers le garçon resté sur le trottoir
-En une seconde un camion la heurte de plein fouet. Le garçon desserre son col de chemise.

Les Américains adorent faire des listes de "meilleurs de tous les temps" (au moins autant que les stats en sports co).
La toute dernière : les 50 meilleurs personnages de films d'animation, en dessin traditionnel, image de synthèse et stop-motion selon le magazine Empire. Ils ont eu la bonne idée d'indiquer quel comédien donnait sa voix au personnage. Sans surprise, la très grande majorité est anglo-saxonne (ils n'ont même pas cru utile d'indiquer le pays de provenance) et seuls Miyazaki, Akira, Persepolis et Les triplettes de Belleville surnagent. Trnka, Norstein, Grimault... akonépa. Beaucoup beaucoup de cute and funny furry animals alors quand Le livre de la jungle est nommé, ce n'est pas pour Sher-Khan mais pour... Baloo ! . Le personnage de South Park cité n'est ni Kenny, ni le trop politiquement incorrect Chef mais Satan. Bon, il y a quand même Homer Simpson (en calbuth).

Dommage qu'il ne soit question que de longs-métrages, ce qui fait passer à côté du Screwy Squirrel de Tex Avery et de la bible de toutes les expressions possibles d'un personnage de cartoon et que tous les animateurs du monde entier connaissent par coeur : le molosse Marc Anthony créé par Chuck Jones (les auteurs de Monstres & Cie ont rendu un bel hommage au génial Feed the kitty dans la séquence où Sullivan croit que la petite Boo est passée au broyeur).

http://www.empireonline.com/features/50 ... haracters/

Federico a écrit :Les Américains adorent faire des listes de "meilleurs de tous les temps" (au moins autant que les stats en sports co).

D'ailleurs quand tu lis les publicités de films dans les journaux américains, ils rajoutent pratiquement à chaque fois, pour chaque film, la mention : "the best film of the year", ce qui à force, finit par ne plus rien dire.

Est-ce que les critiques de la nouvelles vague Française ont établi de telles listes ?

homerwell a écrit :Est-ce que les critiques de la nouvelles vague Française ont établi de telles listes ?

J'ai envie de dire qu'il suffit de regarder le top 100 des cahiers du cinéma. C'est un peu la même chose non ?

http://www.cahiersducinema.com/article1337.html

Ha oui, suremement !
Mais je pensais à des listes réalisées par Chabrol, Truffaut, Rohmer, avant qu'ils ne deviennent réalisateurs.

Du coup, je me permet de poster la liste, je ne pense pas qu'il nous en tiendront rigueur.

Le top 100 des Cahiers du cinéma :

Réalisé à l’initiative de Claude-Jean Philippe, avec le soutien de la Mairie de Paris, 78 critiques et historiens de cinéma se sont réunis afin de constituer un palmarès des 100 films pour une cinémathèque idéale.

Spoiler (cliquez pour afficher)

Citizen Kane (Orson Welles) 48
La Nuit du chasseur (Charles Laughton) 47
La Règle du jeu (Jean Renoir) 47
L’Aurore (Friedrich Wilhelm Murnau Murnau) 46
L’Atalante (Jean Vigo) 43
M. le Maudit (Fritz Lang) 40
Chantons sous la pluie (Stanley Donen et Gene Kelly) 39
Vertigo (Alfred Hitchcock) 35
Les Enfants du Paradis (Marcel Carné) 34
La Prisonnière du désert (John Ford) 34
Les Rapaces (Eric von Stroheim) 34
Rio Bravo(Howard Hawks) 33
To Be or Not to Be (Ernst Lubitsch) 33
Voyage à Tokyo (Yasujiro Ozu) 29
Le Mépris (Jean-Luc Godard) 28

27 voix
Les Contes de la lune vague (Kenji Mizoguchi)
Les Lumières de la ville (Charles Chaplin)
Le Mécano de la Général (Buster Keaton)
Nosferatu le vampire (Friedrich Wilhelm Murnau)
Le Salon de musique (Satiajit Ray)

26 voix
Freaks (Tod Browning)
Johnny Guitar (Nicholas Ray)
La Maman et la Putain (Jean Eustache)

25 voix
Le Dictateur (Charles Chaplin)
Le Guépard (Luchino Visconti)
Hiroshima mon amour (Alain Resnais)
Loulou (G.W. Pabst)
La Mort aux trousses (Alfred Hitchcock)
Pickpocket (Robert Bresson)

24 voix
Casque d’or (Jacques Becker)
La Comtesse aux pieds nus (Joseph Mankiewicz)
Les Contrebandiers de Moonfleet (Fritz Lang)
Madame de... (Max Ophuls)
Le Plaisir (Max Ophuls)
Voyage au bout de l’enfer (Michael Cimino)

23 voix
L’Avventura (Michelangelo Antonioni)
Le Cuirassé Potemkine (S. M. Eisenstein)
Les Enchaînés (Alfred Hitchcock)
Ivan le Terrible (S. M. Eisenstein)
Le Parrain (Francis Ford Coppola)
La Soif du mal (Orson Welles)
Le Vent (Victor Sjöström)

22 voix
2001 odyssée de l’espace (Stanley Kubrick)
Fanny et Alexandre (Ingmar Bergman)

21 voix
La Foule (King Vidor)
Huit et demi (Federico Fellini)
La Jetée (Chris Marker)
Pierrot le Fou (Jean-Luc Godard)
Le Roman d’un tricheur (Sacha Guitry)

20 voix
Amarcord (Federico Fellini)
La Belle et la Bête (Jean Cocteau)
Certains l’aiment chaud (Billy Wilder)
Comme un torrent (Vicente Minnelli)
Gertrud (Carl Th. Dreyer)
King Kong (Ernst Shoedsack et Merian J. Cooper)
Laura (Otto Preminger) Les Septs Samouraïs (Akira Kurosawa)

19 voix
Les 400 coups (François Truffaut)
La Dolce Vita (Federico Fellini)
Gens de Dublin (John Huston)
Haute pègre (Ernst Lubitsch)
La vie est belle (Frank Capra)
Monsieur Verdoux (Charles Chaplin)
La Passion de Jeanne d’Arc (Carl Th. Dreyer)

18 voix
À bout de souffle (Jean-Luc Godard)
Apocalypse Now (Francis Ford Coppola)
Barry Lindon (Stanley Kubrick)
La Grande Illusion (Jean Renoir)
Intolérance (David Wark Griffith)
Partie de campagne (Jean Renoir)
Playtime (Jacques Tati)
Rome ville ouverte (Roberto Rosselini)
Senso (Luchino Visconti)
Les Temps modernes (Charles Chaplin)
Van Gogh (Maurice Pialat)

17 voix
An Affair to Remember. Elle et Lui. (Leo McCarey)
Andrei Roublev (Andrei Tarkovski)
L’Impératrice rouge (Joseph von Sternberg)
L’Intendant Sansho (Kenji Mizoguchi)
Parle avec elle (Pedro Almodovar)
The Party (Blake Edwards)
Tabu (F. W. Murnau)
Tous en scène, The Bandwagon (Vincente Minnelli)
Une étoile est née (George Cukor)
Les Vacances de Monsieur Hulot (Jacques Tati)

16 voix
America America (Elia Kazan)
El (Luis Buñuel)
En quatrième vitesse (Robert aldrich)
Il était une fois en Amérique (Sergio Leone)
Le Jour se lève (Marcel Carné)
Lettre d’une inconnue (Max Ophuls)
Lola (Jacques Demy)
Manhattan (Woody Allen)
Mulholland Drive (David Lynch)
Ma nuit chez Maud (Eric Rohmer)
Nuit et Brouillard (Alain Resnais)
La Ruée vers l’or (Charles Chaplin)
Scarface (Howard Hawks)
Le Voleur de bicyclette (Vittorio de Sica)
Napoléon (Abel Gance)

Les votants :

Spoiler (cliquez pour afficher)

Henri Agel
Vincent Amiel
François Amy de la Breteque
Jean :-Jacques Bernard
Pierre Billard
Frédéric Bonnaud
Ferid Boughedir
Michel Boujut
Jean-Loup Bourget
Pierre-André Boutang
Frédéric Boyer
Patrick Brion
Freddy Ruache
Philippe Carcassonne
Jean-Claude Carriere
Michel Cazenave
Henry Chapier
Bernard Chardere
Michel Chion
Raymond Chirat
Michel Ciment
Bernard Cohn
Jean Collet
Philippe Collin
Pierre-Henri Deleau
Jean-Luc Douin
Michel Esteve
Jacques Fieschi
Jean-Michel Frodon
Anne de Gasperi
Charlotte Garson
Jean Gili
Claude de Givray
Régine Hatchondo
Noël Herpe
Aude hesbert
Gilles Jacob
Thierry Jousse
Serge Kaganski
Petr Kral
Jean-Marc Lalanne
Xavier Lardoux
Natacha Laurent
(Cinematheque de Toulouse.
Collectif. Avec Cristophe Gauthier et Jean-Paul Gorce)
Philippe Le Guay
Gérard Leone
Jean-Yves de Lepinay
Eric Le Roy
Jean-Louis Leutrat
Suzanne Liandrat-Guigues
Lucien Logette
Jean-Claude Loiseau
Jacques Lourcelles
Pascal Merigeau
Claude Miller
Alain Masson
Jean Narboni
Dominique Païni
Olivier Père
Claude-Jean Philippe
Vincent Pinel
René Prédal
Dominique Rabourdin
Jean-Claude Raspiengeas
Alain Riou
Pierre Rissient
Jean-Claude Romer
Philippe Rouyer
Nicolas Saada
Jacques Siclier
Noël Simsolo
Catherine Soullard
Pierre Tchernia
Charles Tesson
Jérôme Tonnerre
Christian Viviani
Edouard Waintrop

Top Bertrand Tavernier à l'occasion d'un palmarès mis au point par le Nouvel Obs en 2003

Spoiler (cliquez pour afficher)

1. Madame de... (M. Ophüls)
2. L'intendant Sansho (K. Mizoguchi)
3. Le voyeur (M. Powell)
4. Fenêtre sur cour (A. Hitchcock)
5. Fat City (J. Huston)
6. La prisonnière du désert (J. Ford)
7. Fureur Apache (R. Aldrich)
8. Le feu follet (L. Malle)
9. 3 heures 10 pour Yuma (D. Daves)
10. Path to war (J. Frankenheimer) Là je m'interroge puisqu'il s'agit d'un téléfilm produit par HBO sorti à peine un an avant la mise en place de ce top.

homerwell a écrit :Est-ce que les critiques de la nouvelles vague Française ont établi de telles listes ?

En tout cas, des listes courtes, oui, c'était un de leurs jeux favoris à l'époque des batailles de chapelles.

L'année 58 vit d'un côté le palmarès des "douze plus grands films de tous les temps" à Bruxelles:
-1) Le cuirassé Potemkine (Eisenstein 1925)
-2) La ruée vers l'or (Chaplin 1925)
-3) Le voleur de bicyclette (De Sica 1948)
-4) La passion de Jeanne D'Arc (Dreyer 1928)
-5) La grande Illusion (Renoir 1937)
-6) Les rapaces (Stroheim 1924)
-7) Intolérance (Griffith 1916)
-8 ) La mère (Poudovkine 1926)
-9) Citizen Kane (Welles 1940)
-10) La terre (Dovjenko 1930)
-11) Le dernier des hommes (Murnau 1924)
-12) Le cabinet du Docteur Caligari (Wiene 1919)
soit dans l'ensemble: grands sujets, films "populaires" ou édifiants;

et de l'autre, une poignée de films émanant du vote contestataire des Cahiers:
-1) L'Aurore (Murnau 1927)
-2) La règle du jeu (Renoir 1939)
-3) Voyage en Italie (Rossellini 1953)
-4) Ivan le Terrible (Eisenstein 1945)
-5) Naissance d'une nation (Griffith 1915)
-6) Dossier secret (Welles 1955)
-7) Ordet (Dreyer 1943)
-8 ) Contes de la lune vague après la pluie (Mizoguchi, 1953)
-9) L'Atalante (Jean Vigo, 1934);
parfois les mêmes réalisateurs, dans des registres plus mineurs, intimes ou fruits d'une esthétique plus aboutie
(par contre je crois qu'il m'en manque et qu'il y avait notamment "Monsieur Verdoux" mais peut-être me trompe-je.)

edit:

Mais je pensais à des listes réalisées par Chabrol, Truffaut, Rohmer, avant qu'ils ne deviennent réalisateurs.

Ah oui, les listes de réalisateurs, il me semble que Truffaut donne celle de Welles dans un de ses articles, ou un autre grand réalisateur, avec une liste de films parfois assez croquignolette (comme quoi le ridicule guette le génie jusque dans ses goûts).