zemat a écrit :Fini hier le prequel "Gods of the Arena", et ce fut une très bonne surprise !
Bon, c'est toujours aussi gore et bourré de scènes de cul totalement gratuites, mais l'histoire est très plaisante à suivre, on suit parfaitement l'évolution des personnages et de leurs relations, parfois en opposition avec leur situation dans "Blood and Sand". Et surtout, à l'inverse de sa grande sœur, cette mini-saison de 6 épisodes ne met pas la moitié de ses épisodes à démarrer, on accroche dès le début !
Bref, et uniquement si vous avez aimé "Blood and Sand", je conseille vivement ce "Gods of the Arena".
Le préquel
GODS OF ARENA va s'avèrer excellent, c'est une saison de 6 épisodes plus longs 50 minutes contre 42 avec un dernier épisode d'une heure 05.
Mais il reste important d'attaquer la série avec la première saison avant de suivre "gods of arena".
Dommage que peu sur ce forum adhèrent, dommage aussi de s'arrêter sur la technique d'imagerie, ou de s'arrêter au bout d'un ou deux épisodes sur la première saison, je ne trouve pas l'histoire cliché au contraire ils ont su réinventer Spartacus par rapport à la version de Kubrick, il y a des séries comme WALKING DEAD (que je viens de voir ) où le scénar n'est pas terriblement ficelé qui a trouvé plus de tolérance et pourtant il y a de sacrées faiblesses...Walking Dead demande à se roder et fort possible que la suite ira en s'améliorant.
On sent effectivement pour GODS OF ARENA que la machine est rodée et on démarre fort dès le premier épisode.
Gods of Arena va ingénieusement exploiter des indices sur le passé qui étaient suggérés dans la première saison et va les développer d'une manière étonnante gardant ainsi le lien permanent avec la première saison.
On retrouve également des gladiateurs personnages récurrents de "Spartacus Blood and sand" entrés antérieurement dans l'école avant Spartacus, à aucun moment on ne sent une rupture dans l'homogénéité entre le préquel et la première saison.
Nous retrouvons les principaux intervenants plus jeunes, à une époque où Lentulus Batiatus s'est vu confier l'école de gladiateurs par son estimé père parti à l'étranger.
Bien sur il 'est pas encore question de Spartacus dans ce préquel.
Lentulus fait ses débuts de Lanista.
Dans son école il compte un champion en la personne de Gannicus.... et Œnomaüs est un gladiateur parmi les autres mais pas encore le "Doctore" instructeur de l'école.
Du cul il y en a mais c'est paradoxalement le "rythme", si j'ose dire, de l'époque, c'était omniprésent, les orgies, les esclaves sexuels, les bordels, incestes, homosexualité faisaient partie du quotidien et si ça peut paraitre gratuit c'était en fait la réalité et c'est bien bien une des rares fois où on ne le gomme pas a part quelques exemples en longs métrages comme le Caligula avec Malcom mcDowell.
De même que l'emploi de gros mots ou d'injures qui peuvent paraitrent anachroniques mais les producteurs ont été conseillés par des historiens spécialistes de l'époque, à ces mêmes consultants il a été demandé une liste de jurons et autres expressions triviales, Steven S. DeKnight : << ils m'ont alors présenté un choix absolument jouissif de vulgarités et d'obscénités. A ma grande surprise, elles correspondent étroitement au vocabulaire actuel.
Il n'y a aucun anachronisme dans ce que disent les protagonistes >>
L'art de cette série c'est aussi de nous faire glisser dans la mentalité des gladiateurs, une immersion qui nous fait comprendre de l'intérieur comment ce système a pu fonctionner, une mentalité qui a été forgée par un conditionnement, un peu comme "des bleus" qui rentrent chez les G.I's.
La production de la deuxième saison a débuté pour une diffusion en fin d'année.
Cdlt.
Liam McIntyre.
