Pancake a écrit :Je n'ai pas encore vu L'Epée mais hum j'hésite un peu vu sa réputation.
Je te conseillerais quand même d'y aller (là aussi ça vaut bien un menu Big Mac ).
J'espère que la rétro va continuer au moins une dernière semaine, que je puisse aller voir Flamme de mon amour (et revoir Cinq femmes autour d'Utamaro !).
L'Amour de l'actrice Sumako: Un bon drame, bien ficelé et interprété, avec certains moments au-dessus de la moyenne(je retiens surtout la scène où le professeur est de dos, au 1er plan, que la porte de la maison est ouverte, et que sur le seuil un collègue regarde la lune, sublime!). Mais en sachant que c'est Mizoguchi, je ne peux m'empêcher d'être déçu. C'est un bon film, certes, mais "seulement" un bon film, sans plus. On est très loin des ses fulgurances formelles et émotionnelles des années 50. Un Mizoguchi mineur.
Première déception mizoguchienne avec les Femmes de la Nuit (1948).
Déjà formellement, j'ai du mal à y retrouver le Mizoguchi qui me plaît. J'ai trouvé la mise en scène assez plate mais c'est surtout le scénario taillé à la serpe qui m'a posé problème. Les personnages sont assez mal dessinés (et disparaissent parfois de l'histoire), les événements s'enchaînent sans grande logique ou trop rapidement (l'enchaînement "je découvre que je perds mon mari - je perds mon enfant", ce qui tourne autour du trafic d'opium - voilà qui ne donne pas envie de voir un Mizoguchi policier).
Je n'y ai pas trouvé beaucoup de satisfaction à part la scène où un des femmes se fait voler ses vêtements par des prostituées ou le "procès" final et encore, il était déjà bien trop tard pour retenir mon attention.
Watkinssien a écrit :Tu seras encore non surpris lorsque tu vas lire qu'il s'agit de mon Mizoguchi préféré de cette décennie...
Il faut dire que c'est le premier Mizoguchi que je vois des années 40. Les 4 que j'ai vu des années 50 sont tous très beaux et à mon avis, stylistiquement bien au-dessus de celui-ci.
Mais bon, je vais insister quand même avec ses autres films les plus connus des années 30 et 40 comme les Soeurs de Gion ou Oyuki la Vierge.