k-chan a écrit :André Bazin, qui chercha ensuite à défendre Kurosawa est aussi con ! Dans une lettre qu'il envoya à François Truffaut en 1958, il disait, en se croyant malin :
"Détester Kurosawa pour aimer Mizoguchi n'est qu'un premier stade de la compréhension (...) Kurosawa est l'autre versant de la montagne..."
Comme si il était évident qu'il faille suivre des étapes : hair Kurosawa et adulé Mizoguchi, pour ensuite dire : "Kurosawa, c'est pas si mal."
Bazin est un quoi??? Tu plaisantes!
Gardons les choses dans leur perspective: en 1958, Kurosawa n'avait pas que des chefs d'oeuvres à son actif (Rashomon, 7 samourais, Le Château de l'Araignée) à côté d'une vingtaine de films de genre grand public sans grand intéret... Admets que le Kurosawa post-58 est meilleur que le Kurosawa près-58.
Quant à Mizoghushi (que je connais très mal), avait déjà atteint sa maîtrise total avec une première période dans l'expérimental qui fait dire à Tarkovsky (dans le Temps Scellé) qu'avec Bresson, Mizogushi est le seul cinéaste à avoir développé un style personnel sans compromis dans la pureté de l'art cinématographique.
Les Cahiers ont quand même bouleversé le cinéma contemporain à cette époque! (la Nouvelle Vague, la réévaluation des film de genre américain délaissés comme le western et le film noir)
Pratiquement la totalité du cinéma d'aujourd'hui repose sur la révolution de nouvelle vague, y compris Hollywood.
p.s. Bazin était un génie, qui n'a pas encore eu d'égale au niveau théory de la critique cinéma.