Dvdclassik : cinéma et DVD

Cary Grant's lover a écrit :

bogart a écrit :
Raretés également dans les salles de cinéma, puisque ses films sont exclusivement distribués dans sa salle de cinéma "le Brady" à quelques exceptions...

Non pas exclusivement, le dernier que j'ai vu, par exemple, Le Furet, était également diffusé dans un ciné du VIe. Certes, il est peu diffusé...

Je suis d'accord avec toi J'indique d'ailleurs à <quelques exceptions> Le furet avait même connu une distribution dans les salles "EUROPALACE et GAUMONT"

moi ce sera :
-"Les compagnons de la marguerite" pour la performance d'acteur de Claude Rich et Francis Blanche et cette insouciance frondeuse qui est si singuliere dans le cinema francais meme aujourd'hui.
-"Un Drole de Paroissien" un peu pour les memes raisons mais aussi pour Bourvil et Poiret.( il faudrait faire un topic un jour sur tous ces "petites realisations" francaises des annees 60 comme "La Tete du Client" qui n'avaient guere d'ambitions que de procurer autant de plaisir a ceux qui les faisaient qu'a ceux qui les regardaient.
-"La Grande Lessive" avec un Bourvil habite et ...barbu!
-"La cite de l'indicible peur" et "Snobs" qui ont moins de qualites pour moi mais ont encore ce pouvoir de stigmatisation inegalable de la "bonne societe bourgeoise de province" avec toujours ces gimmicks chers a Mocky qui font que ces films sont inoubliables meme si certains pourraient l'etre sans peine(" c'est percutant!" comme dirait Michael Lonsdale)

Un drôle de paroissien est un de mes grands souvenirs d'enfance. mais comme tous souvenirs d'enfance je n'en garde que certaines images un peu flous (et puis j'ai un peu peur de le revoir). Je me sousiens de Bourvil et de son aspirateur à tronc d'église, de la famille sans le sou prêt à tout pour du pognon et de la brigade anti-vol dans les églises (commandé par qui ? Francis Blanche ?).

Quelques tests de la seconde vague de ce réalisateur dont La Cité de l'indicible Peur, le seul qui me manquait à voir du tandem Bourvil/Mocky (cf. En première page de ce topic)

C'est là:

Enfin vu ! La Cité de l'indicible peur : Mélange surprenant de fantastique, de comédie, saupoudré par des personnages truculents et délirants. S'inspirant de la légende de la bête de Gévaudan, Mocky entraîne le spectateur dans sa propre conception de la bête, égratignant au passage les institutions de la République.
Au casting : Bourvil touchant de naïveté entouré des comédiens d'avant-guerre, Victor Francen, Raymond Rouleau, Jean-Louis Barrault et, bien sûr, l'équipe habituelle de Mocky, Francis Blanche, Jean Poiret et les autres...

bogart a écrit :Enfin vu ! La Cité de l'indicible peur :
Au casting : Bourvil touchant de naïveté entouré des comédiens d'avant-guerre, Victor Francen, Raymond Rouleau et, bien sûr, l'équipe habituelle de Mocky, Francis Blanche, Jean Poiret et les autres...

Et Barrault!! Tout de même!

Alligator a écrit :

bogart a écrit :Enfin vu ! La Cité de l'indicible peur :
Au casting : Bourvil touchant de naïveté entouré des comédiens d'avant-guerre, Victor Francen, Raymond Rouleau et, bien sûr, l'équipe habituelle de Mocky, Francis Blanche, Jean Poiret et les autres...

Et Barrault!! Tout de même!

On retrouve toute la bande du drôle de paroissien !

Alligator a écrit :

bogart a écrit :Enfin vu ! La Cité de l'indicible peur :
Au casting : Bourvil touchant de naïveté entouré des comédiens d'avant-guerre, Victor Francen, Raymond Rouleau et, bien sûr, l'équipe habituelle de Mocky, Francis Blanche, Jean Poiret et les autres...

Et Barrault!! Tout de même!

Impardonnable de ma part !!

j'édite !

bogart a écrit :Enfin vu ! La Cité de l'indicible peur : Mélange surprenant de fantastique, de comédie, saupoudré par des personnages truculents et délirants. S'inspirant de la légende de la bête de Gévaudan, Mocky entraîne le spectateur dans sa propre conception de la bête, égratignant au passage les institutions de la République.
Au casting : Bourvil touchant de naïveté entouré des comédiens d'avant-guerre, Victor Francen, Raymond Rouleau, Jean-Louis Barrault et, bien sûr, l'équipe habituelle de Mocky, Francis Blanche, Jean Poiret et les autres...

Jean Poiret est exceptionnel de drôlerie là dedans ("ahh, un inspecteur !!... ET de Paris... pfffpfffpfffpffff...")

Sinon c'est cessé s'inspirer du bouquin de Jean Ray (que Mocky a même rencontré juste avant sa mort) mais ça n'a pas grand chose à voir

j'adore aussi la "grande lessive" et "l'étalon" (génial celui là) quel délire...

pas encore vu les autres pour le moment...

La cité... est vraiment un jeu de massacre jubilatoire et hilarant. J'aime bien le principe que tout le monde à quelque chose à cacher, un "cadavre dans la placard" quoi, et que sa révélation est absolument accidentelle et indépendante du bon vouloir de Bourvil (génial en inspecteur naïf et humaniste). A noter que le tic langagier de Raymond Rouleau (quoi ?) me provoque des spasmes zygomatiques (si si, ça existe) à chaque fois. Je ne m'en lasse pas

Edit : j'ai enfin pu mettre un nom sur une gueule vue dans un tas de Mocky mais aussi chez Bunuel, Franju ou Ophüls : Marcel Pérès !

Cosmo Vitelli a écrit :A noter que le tic langagier de Raymond Rouleau (quoi ?) me provoque des spasmes zygomatiques (si si, ça existe) à chaque fois. Je ne m'en lasse pas

de mon coté, c'est les tics de Poiret (le summum du spasme zygomatique étant atteint dans sa prestation dans un épisode des dossiers de l'inspecteur Lavardin : "le château du pendu", à pisser de rire par spasmes... ma femme hallucine quand elle me voit comme ça )

Cosmo Vitelli a écrit :Edit : j'ai enfin pu mettre un nom sur une gueule vue dans un tas de Mocky mais aussi chez Bunuel, Franju ou Ophüls : Marcel Pérès !

ahh oui !! je l'avais bien repéré celui là

merci Cosmo, j'adore ce type d'acteur à trogne comme il n'y en plus guère actuellement (à part la bande à Jeunet, comme les Dominique Pinon et Jean Claude Dreyfus)

christian a écrit : j'adore ce type d'acteur à trogne comme il n'y en plus guère actuellement

Dans les films de Mocky on asssiste à un vrai défilé de trognes inoubliables

Cosmo Vitelli a écrit :j'ai enfin pu mettre un nom sur une gueule vue dans un tas de Mocky mais aussi chez Bunuel, Franju ou Ophüls : Marcel Pérès !

Absolument fabuleux; A traversé tout le cinéma français jusqu'à sa mort en 1974. Souvenez vous en autres du grand père grabataire dans "La fiancée du pirate" qui mange sa soupe en bavant pendant que Bernadette Lafont lui montre ses fesses.

L'étalon - 1970
7.5/10



Revu dans une copie dvd superbe rendant hommage aux couleurs pastels qui ensoleillent la pellicule aidée en cela par les décors catalans.
L'accompagnement musical de François de Roubaix est pour beaucoup dans la tonalité douce et naïve du film, comme bien souvent chez Mocky.
Quel plaisir enfantin de retrouver ces petites frasques puériles ou cartoonesques en arrière plan de l'action, ou les petits clins d'oeil anecdotiques qui se glissent malicieusement dans la trame principale. Du Mocky tout craché.
La pénétration de Bourvil est touchante quand on sait qu'il était déjà à l'article de la mort, bouffé par le crabe et perclus de douleurs qui ne parvinrent pas à le départir de sa délicatesse et de son style rêveur (propre à la plupart de ses rôles chez Mocky, de doux philanthropes extravagants autant qu'utopistes).
Toujours aussi peu pointilleux sur la forme, Mocky ne s'embarrasse pas de si futiles détails formels que par ex... le bras d'un technicien qui retient une statue en plein champ... héhé... sacré Mocky, amateur je m'en foutiste!
Le phrasé si étrange que prennent les comédiens dirigés par ce metteur en scène aléatoire donne encore une fois un style très particulier que d'aucun jugeront dilletante voire maladroit mais qui n'émane que d'un sens très lache des priorités. La valeur du cinéma de Mocky n'est pas là, loin de là. C'est un ciné à part. A nul autre pareil.

Sur celui-là, un point pour Francis Blanche, en belle forme. Et à noter l'apparition pince sans rire de Michael Lonsdale.

Alligator a écrit : Mon TOP 5 Mocky

La grande frousse

On est d'accord. Ces personnages caricaturés à l'extrême, plein de tics, la comédie sans concession et la qualité d'écriture préfigurent, à mon avis, ce que feront les frères Coen. On retrouve le même esprit.