Classement des sorties Cinéma/VOD 2023 [clos]

[Karras]

Hokusai (4,5/10)

[G.T.O]

Asteroid City: 2/10

Ça ne va pas mieux chez Wes Anderson city, le manège se grippe davantage, le temps se fait long malgré l’apparente surcharge narrative et vélocité. Essayant vainement de se relancer par l’artifice du récit méta, quand il ne se complaît pas dans une poésie naïve autocentrée, le nouveau projet dandy de Mr Wes, reste subordonné à un imaginaire infantile, ne renvoyant le vivant et le mouvement qu’à une simple préciosité, pur mécanisme de poupée et coordonnés de carte crayonnée.

[ShadowOfAngelus]

Projet Wolf Hunting : 4.5/10

[Rockatansky]

The Covenant - Guy Ritchie - 7/10

[lowtek]

L’amour et les forêts : 5/10
Une mise en scène un peu plate avec des personnages toujours filmés à la même distance, un déroulement programmatique et sans surprise, une histoire racontée d’un seul point de vue, des personnages secondaires très esquissés, bref : beaucoup d’ennui

Beau is afraid : 2/10
Atroce. Un film qui s’enfonce peu à peu et trèèès longuement dans une symbolique lourdingue.

[Flol]

Extraction 2 (Sam Hargrave - 2023) : 6.5/10

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Le genre de films qui fait du bien quand on s'est déjà trop tapé de John Wick et d'ersatz de sous-John Wick. C'est rythmé, c'est du brutal, les cascades sont impressionnantes et les coups font mal.

Certes, on n'est pas non plus face à un équivalent de The Raid 2 (Gareth Evans peut dormir tranquille), et même si on a évidemment droit au long (faux) plan-séquence qui n’impressionne plus personne en 2023 mais désormais quasi contractuel dans n'importe quel actioner contemporain - d'autant plus qu'il est constitué de plusieurs blocs qui, en soi, auraient déjà été excitants sans avoir besoin de les coller via des jointures numériques plus ou moins visibles - j'avoue avoir pris un certain plaisir à voir ces combats homériques, et par moments complètement abusés mais hautement jouissifs (le mitraillage d'hélicos à bout portant sur le train, c'est quelque chose !).

Le méchant est méchamment charismatique, ses sbires ont tous des sales gueules et pour autant, les relations humaines ne sont jamais mises de côté (notamment celle entre Golshifteh Farahani et son frère, tant l'alchimie entre les deux comédiens parait évidente).

Bref. J'ai vraiment du mal à comprendre que certains puissent porter aux nues ces grosses saucisses avec un balai dans le cul que sont les derniers John Wick (désolé mais j'ai décidément une forte envie de taper dessus), tout en démontant ces deux Extraction que je trouve tellement plus simples, et surtout tellement plus satisfaisants en terme de chorégraphie pure et de déploiement de la violence...

Sick of Myself (Kristoffer Borgli - 2022) : 7.5/10

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Les Scandinaves sont décidément balaises dans le malaise. Parce qu'il y a du Ruben Östlund dans ce Sick of Myself norvégien, qui se moque du narcissisme de l'époque, où chacun semble prêt à tirer la couverture à soi pour être au centre de l'attention quoiqu'il en coûte.

Il y a donc quelque chose d'à la fois fascinant et repoussant, à voir cette jeune fille totalement pathétique prête à se ruiner le visage et la santé pour juste pour devenir le sujet de discussion principal, dans une sorte de compétition maladive avec son compagnon lui aussi hyper narcissique (même s'il s'avère moins extrême qu'elle dans ses actes). Assister à la lente décrépitude physique et mentale d'une personne, et ce via des effets proches du body horror sanguinolent à la Crocro, est particulièrement propice à générer ce malaise et cette gêne dont je suis extrêmement friand au cinéma, surtout lorsqu'elle est abordée dans des séquences étirées juste ce qu'il faut (par exemple ici : la séquence de l'allergie aux noisettes, et celle du tournage de publicité).

Alors certains pourraient considérer que la démonstration est un peu lourde et facile, puisqu'il aborde un sujet qui n'a rien de nouveau et totalement dans l'air du temps ; mais comme je fais partie de ceux qui n'ont rien contre un peu de moquerie, surtout lorsqu'elle vise l'époque de gros teubés dans laquelle nous sommes tous plongés, je dois bien avouer que ce film acide (voire "caustique" comme dirait Monsieur Preskovic) est totalement ma came.

[Alibabass]

Extraction 2 (Sam Hargrave - 2023) : 6.5/10

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Le genre de films qui fait du bien quand on s'est déjà trop tapé de John Wick et d'ersatz de sous-John Wick. C'est rythmé, c'est du brutal, les cascades sont impressionnantes et les coups font mal.

Certes, on n'est pas non plus face à un équivalent de The Raid 2 (Gareth Evans peut dormir tranquille), et même si on a évidemment droit au long (faux) plan-séquence qui n’impressionne plus personne en 2023 mais désormais quasi contractuel dans n'importe quel actioner contemporain - d'autant plus qu'il est constitué de plusieurs blocs qui, en soi, auraient déjà été excitants sans avoir besoin de les coller via des jointures numériques plus ou moins visibles - j'avoue avoir pris un certain plaisir à voir ces combats homériques, et par moments complètement abusés mais hautement jouissifs (le mitraillage d'hélicos à bout portant sur le train, c'est quelque chose !).

Le méchant est méchamment charismatique, ses sbires ont tous des sales gueules et pour autant, les relations humaines ne sont jamais mises de côté (notamment celle entre Golshifteh Farahani et son frère, tant l'alchimie entre les deux comédiens parait évidente).

Bref. J'ai vraiment du mal à comprendre que certains puissent porter aux nues ces grosses saucisses avec un balai dans le cul que sont les derniers John Wick (désolé mais j'ai décidément une forte envie de taper dessus), tout en démontant ces deux Extraction que je trouve tellement plus simples, et surtout tellement plus satisfaisants en terme de chorégraphie pure et de déploiement de la violence...

Sick of Myself (Kristoffer Borgli - 2022) : 7.5/10

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Les Scandinaves sont décidément balaises dans le malaise. Parce qu'il y a du Ruben Östlund dans ce Sick of Myself norvégien, se moque du narcissisme de l'époque, où chacun semble prêt à tirer la couverture à soi pour être au centre de l'attention quoiqu'il en coûte.

Il y a donc quelque chose d'à la fois fascinant et repoussant, à voir cette jeune fille totalement pathétique prête à se ruiner le visage et la santé pour juste pour devenir le sujet de discussion principal, dans une sorte de compétition maladive avec son compagnon lui aussi hyper narcissique (même s'il s'avère moins extrême qu'elle dans ses actes). Assister à la lente décrépitude physique et mentale d'une personne, et ce via des effets proches du body horror sanguinolent à la Crocro, est particulièrement propice à générer ce malaise et cette gêne dont je suis extrêmement friand au cinéma, surtout lorsqu'elle est abordée dans des séquences étirées juste ce qu'il faut (par exemple ici : la séquence de l'allergie aux noisettes, et celle du tournage de publicité).

Alors certains pourraient considérer que la démonstration est un peu lourde et facile, puisqu'il aborde un sujet qui n'a rien de nouveau et totalement dans l'air du temps ; mais comme je fais partie de ceux qui n'ont rien contre un peu de moquerie, surtout lorsqu'elle vise l'époque de gros teubés dans laquelle nous sommes tous plongés, je dois bien avouer que ce film acide (voire "caustique" comme dirait Monsieur Preskovic) est totalement ma came.

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La maxime qui dit que le cynisme est le nouveau positivisme continue à battre des ailes : C'est contre productif pour le cinéma. Le milieu du film de Radu Jude, Back Luck Banging Or Loony Porn avait donc raison. Film le plus agaçant de l'année.

[nobody smith]

Asteroid City 6/10

[Flol]

Film le plus agaçant de l'année.

Au moins.

[Rockatansky]

Spider-Man : Across the Spider-Verse - Joaquim Dos Santos, Kemp Powers, Justin K. Thompson - 6/10

[nobody smith]

Vaathi 7/10

[santiago]

Passages : 6,5/10
Vers un avenir radieux : 6,5/10
Rheingold : 7/10

[Joshua Baskin]

Élémentaire : 4/10

[-magik-]

Spider-Man : across the spiderverse : 5,5/10
Mieux que le premier qui m’avait à la fois terriblement ennuyé et donné mal à la tête mais pas très passionnant quand même. Parmi les points négatifs, j’ai toujours autant de mal avec le style visuel (le côté flou m’agace beaucoup) et l’écriture en mode série TV ne fait que rallonger artificiellement un film beaucoup trop long.

[ShadowOfAngelus]

Aftersun : 6.5/10