21 Grammes (Alejandro Gonzalez Inarritu - 2003)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
- David O. Selznick
- Messages : 12124
- Inscription : 13 avr. 03, 10:37
- Localisation : In the veins of the Dragon
- Eusebio Cafarelli
- Passe ton Bach d'abord
- Messages : 7917
- Inscription : 25 juil. 03, 14:58
- Localisation : J'étais en oraison lorsque j'apprends l'affreuse nouvelle...
J'en sors et j'ai pas fait attentionRequiem a écrit :Personne ne se rappelle ? Même pas l'auteur ?Requiem a écrit :Question inutile en apparence : Naomi Watts trouve les photos de ses enfants dans un bouquin, lequel ? Merci d'avance.

Quel film


La narration éclatée m'a fait penser aux romans de Antonio Lobo Antunes. (même si j'ai lu dans un post précédent que c'était un procédé plutôt anglo-saxon). C'est un film passionnant (comme Amours chiennes) qui s'adresse au coeur et à la raison, et dont on sort plus intelligent.[/b]
-
- murder on the dance floor
- Messages : 7287
- Inscription : 13 avr. 03, 18:33
- Localisation : Bonne question...
-
- murder on the dance floor
- Messages : 7287
- Inscription : 13 avr. 03, 18:33
- Localisation : Bonne question...
Je n'ai pas vu la structure du film comme de l'esbrouffe, mais comme un mécanisme classique de la tragédie(annoncer les évènements à l'avance).Bob Harris a écrit :Oui, c'est ça le problème. 21 Grams n'est pourtant pas un mauvais film, et il contient des qualités indéniables, en particulier des acteurs tous extras. Mais on a surtout la désagréable impression qu'Inarritu cherche exprès à compliquer la structure de son film, qui se retrouve empesé au lieu d'atteindre plus de profondeur. Les thèmes sont trop voyants : rédemption, pardon, vengeance, procréation, sans oublier toutes les contradictions sur les personnages... Une fois qu'on a terminé un puzzle, on éprouve toujours une sorte de frustration parce qu'on était séduits par l'illusion provisoire d'un univers complexe dont il fallait comprendre les liens entre des pièces qui nous semblaient mystérieuses, et puis pouf, on se retrouve à la simplicité initiale, comme si tout avait été résolu d'un trait, c'est justement l'effet que ça fait ici... D'ailleurs, j'ai l'impression que 21 Grams supportera assez mal une seconde vision...Requiem a écrit : Pareil, au bout d'une demi-heure environ, j'avais compris. Mais pour ce qui est du montage qui se justifierai par "l'état de déconstruction mentale que vivent les personnages" si on doit faire ça pour tous les films où on quelqu'un qui pète un peu les plombs, on est pas sorti de l'auberge... 9a m'apparait surtout comme une complaisance de plus de la part d'Inaritu. C'est dommage parce que j'aime vraiment Amores Perros...
Bref, c'est marrant parce qu'il y a deux semaines, je ne comprenais pas comment Vic Vega et Margo pouvaient parler de tics auteurisants à propos du splendide Uzak, et quand je vois 21 Grams, j'ai envie de reprendre exactement les mêmes arguments!![]()
![]()
Je crois que je vais maintenir mon 4/6. Pas plus, pas moins.
Le problème pour moi est qu'il passe de la tragédie au mélo. Mais ça ne tue pas non plus le film et le montage, la réal, et surtout les acteurs tous hallucinants sont là pour faire passer ça.
Un film que j'ai bien aimé malgré ses défauts.
-
- Charles Foster Kane
- Messages : 22026
- Inscription : 13 avr. 03, 10:10
- Localisation : into the sky, into the moon
Je ne m'en souviens pas mais cela s'explique peut-être par le fait que je n'ai pas vu le filmRequiem a écrit :Personne ne se rappelle ? Même pas l'auteur ?Requiem a écrit :Question inutile en apparence : Naomi Watts trouve les photos de ses enfants dans un bouquin, lequel ? Merci d'avance.


Night of the hunter forever
Caramba, encore raté.
-
- Assistant opérateur
- Messages : 2389
- Inscription : 12 avr. 03, 23:15
- Localisation : Paris
J'ai aimé mais je ne dirais pas que le film est exeptionnel. Ce film est touchant, mais défois il y en a un peu trop. Le mélo alourdi un peu le film. Il est très bien réalisé et monté, mais le montage ma défois énervé ( surtout le debut, car on se rend compte au bout d'un moment qu'il veut raconter son histoire et donc que le montage arrete d'etre chaotique pour redevenir plus "normal").
Mais la fin est sublime, pour moi un film sur le pardon qui m'a vraiment touché. Seul la voix off m'a ennuyé ( mais je l'ai finalement pas trop écouterpour rester dans mes songes...
)
Mais la fin est sublime, pour moi un film sur le pardon qui m'a vraiment touché. Seul la voix off m'a ennuyé ( mais je l'ai finalement pas trop écouterpour rester dans mes songes...


-
- Stagiaire
- Messages : 56
- Inscription : 21 févr. 04, 02:35
Je ne sais pas mais si je ne me trompe pas ce n'est pas elle mais Sean Penn qui trouve les photos (c'est d'ailleurs la scène d'ouverture du film qui revient plus loin).Alex Blackwell a écrit :Je ne m'en souviens pas mais cela s'explique peut-être par le fait que je n'ai pas vu le filmRequiem a écrit :
Personne ne se rappelle ? Même pas l'auteur ?
-
- Producteur
- Messages : 8897
- Inscription : 13 mai 03, 19:59
Vu hier et même si je pensais attendre un peu plus avant d'en parler, je me dit que je peut toujours revenir sur mon avis "presque à chaud". J'ai ai discuté avec enzo et il est un peu dans le même cas que moi, à savoir "guerbleu ?
". C'est-à-dire : "je ne sais pas quoi en penser".
SPOILER
J'ai lu vos critique et je suis globalement d'accord avec un certains nombre de critique faites à son encontre. Les "tics auteurisant" (bouh cé moche cette expression) m'ont marqué par leur inutilité. J'ai trouvé le hors champ de la scène des feuilles mortes assez beau, mais d'une certaine lourdeur. On voit bien ou il veut en venir et je ne trouve pas cette scène nécessaire. Lorsqu'on reviens sur le père au téléphone qui laisse un message à Naomi Watts, les deux fois, j'ai eu très peur, mon estomac s'est noué. Autant dire que je ne voulais pas le voir. Il a respecté ma volonté mais tout en forçant le trait et en livrant un plan...facile
Même chose pour certaines rupture de ton qui sont assez grossière et ps vraimen nécessaire, dans la mesure ou elles n'accentue pas vraiment l'émotion. Et quand j'en ai parlé avec enz', on s'est rendu compte que la scène du suicide de Penn perd beaucoup de sa puissance, à force que Inarritù nous en ascène durant le métrage. Son procédé trouve ses limites à plus d'une reprise. Même si c'est une excellente idée (destins "éclatés" autour d'un accident terrible), que ça permet de renforcer la force de certains passage et, surtout, de donner une première heure et demi assez incroyable (avec un assez haut niveau d'émotion atteint, lors de l'annonce de la mort de sa famille à Naomi Watts, entre autre), elle se fout un peu en l'air toute seule sur la fin. Entre les scènes trop longue, la linéarité qui s'installe (et que Inarritu se sent obligé de casser par quelques repiqués furtive dans certaines scènes futurs) et les traits de caractère qui deviennent de plus en plus gros, le film perd vraiment de sa force, jusqu'à ennuyé un peu.
Mais la réalisation globale, l'esthétisme et surtout des acteurs immenses permettent au film de Inarritu de constituer un réel choque émotionnel. Malgré quelques scènes de trops, des plans et séquences grossière et une psychologie à base de conscience, rédemption, espoir, mort,etc.. parfois lourdes (c'est comme ça, d'ailleurs, que je définierait la seconde partie), Inarritù, qui fait une confiance totale à ses acteurs, n'hésitant pas à les filmés à fleur de peau lors de très longues et douloureuses scène émotionnel, remporte la part du gâteau. Déçu, mais néammoins "marqué" par l'expérience.

SPOILER
J'ai lu vos critique et je suis globalement d'accord avec un certains nombre de critique faites à son encontre. Les "tics auteurisant" (bouh cé moche cette expression) m'ont marqué par leur inutilité. J'ai trouvé le hors champ de la scène des feuilles mortes assez beau, mais d'une certaine lourdeur. On voit bien ou il veut en venir et je ne trouve pas cette scène nécessaire. Lorsqu'on reviens sur le père au téléphone qui laisse un message à Naomi Watts, les deux fois, j'ai eu très peur, mon estomac s'est noué. Autant dire que je ne voulais pas le voir. Il a respecté ma volonté mais tout en forçant le trait et en livrant un plan...facile

Même chose pour certaines rupture de ton qui sont assez grossière et ps vraimen nécessaire, dans la mesure ou elles n'accentue pas vraiment l'émotion. Et quand j'en ai parlé avec enz', on s'est rendu compte que la scène du suicide de Penn perd beaucoup de sa puissance, à force que Inarritù nous en ascène durant le métrage. Son procédé trouve ses limites à plus d'une reprise. Même si c'est une excellente idée (destins "éclatés" autour d'un accident terrible), que ça permet de renforcer la force de certains passage et, surtout, de donner une première heure et demi assez incroyable (avec un assez haut niveau d'émotion atteint, lors de l'annonce de la mort de sa famille à Naomi Watts, entre autre), elle se fout un peu en l'air toute seule sur la fin. Entre les scènes trop longue, la linéarité qui s'installe (et que Inarritu se sent obligé de casser par quelques repiqués furtive dans certaines scènes futurs) et les traits de caractère qui deviennent de plus en plus gros, le film perd vraiment de sa force, jusqu'à ennuyé un peu.
Mais la réalisation globale, l'esthétisme et surtout des acteurs immenses permettent au film de Inarritu de constituer un réel choque émotionnel. Malgré quelques scènes de trops, des plans et séquences grossière et une psychologie à base de conscience, rédemption, espoir, mort,etc.. parfois lourdes (c'est comme ça, d'ailleurs, que je définierait la seconde partie), Inarritù, qui fait une confiance totale à ses acteurs, n'hésitant pas à les filmés à fleur de peau lors de très longues et douloureuses scène émotionnel, remporte la part du gâteau. Déçu, mais néammoins "marqué" par l'expérience.
- Errm. Do you want to put another meeting in?
- Any point?
- May as well. Errm. And then when nothing comes in, just phone you up and cancel it.
- Any point?
- May as well. Errm. And then when nothing comes in, just phone you up and cancel it.
- Colqhoun
- Qui a tué flanby ?
- Messages : 34134
- Inscription : 9 oct. 03, 21:39
- Localisation : Helvetica
- Contact :
Que dire de plus ?
Comme Johnny l'a dit, nous sommes allés voir ce film ensemble et nos avis étaient très semblables.
Même remarque sur les quelques lourdeurs de cette 2ème partie, dont font parties ces quelques scènes où Inarritù donne l'impression de s'être senti obligé de bien surligné certaines choses, alors que malgré le fait que les scènes en question soient nécessaire, leur longueur, elle ne l'était pas.
Il n'en reste pas moins que c'est un film incroyablement puissant, de par sa forme qui colle toujours au plus près des acteurs, quitte à diminuer l'impact de certaines scènes par moments, pour mieux nous faire affronter leur réalité.
Il y a aussi bien évidemment l'interprétation, qui est à couper le souffle. Chaque acteur disparaît derrière son personnage pour nous livrer une prestation exceptionelle et très touchante.
Quant au reste, je ne peux qu'affirmer les propos de Johnny, tant je suis d'accord avec lui.
Comme Johnny l'a dit, nous sommes allés voir ce film ensemble et nos avis étaient très semblables.
Même remarque sur les quelques lourdeurs de cette 2ème partie, dont font parties ces quelques scènes où Inarritù donne l'impression de s'être senti obligé de bien surligné certaines choses, alors que malgré le fait que les scènes en question soient nécessaire, leur longueur, elle ne l'était pas.
Il n'en reste pas moins que c'est un film incroyablement puissant, de par sa forme qui colle toujours au plus près des acteurs, quitte à diminuer l'impact de certaines scènes par moments, pour mieux nous faire affronter leur réalité.
Il y a aussi bien évidemment l'interprétation, qui est à couper le souffle. Chaque acteur disparaît derrière son personnage pour nous livrer une prestation exceptionelle et très touchante.
Quant au reste, je ne peux qu'affirmer les propos de Johnny, tant je suis d'accord avec lui.
"I said no food. I didn't say there was nothing to eat."
-
- 3D Maximal
- Messages : 9791
- Inscription : 13 avr. 03, 13:53
- Localisation : Back to real life !
Bon en gros qu'on aime ou pas il en ressort que ça reste un film marquant de part l'extraordinaire force émotionnelle qui s'en dégage, grace notamment aux acteurs et j'ai comme l'impression que c'est ça qui restera avant toute chose dans mon souvenir.
Un grand souvenir donc.
Un grand souvenir donc.
There is something very important that we need to do as soon as possible.
What's that?
Fuck !
What's that?
Fuck !
- harry callahan
- Mogul
- Messages : 11700
- Inscription : 13 avr. 03, 17:28
- Localisation : Dans un snack de San Francisco, d'où il vaut mieux que je ne sorte pas
Il en ressort aussi que ce n'est pas un film qui se laisse dompter facilement, en ce sens qu'on a du mal à trouver les mots pour s'exprimer, qu'on est souvent bien en peine de le juger à chaud, et que c'est un film qui reste dans un coin de la tête pour mûrir.
[...]But being this a .44 magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you have to ask yourself one question : "Do I feel lucky ?". Well, do you, punk ?
- Colqhoun
- Qui a tué flanby ?
- Messages : 34134
- Inscription : 9 oct. 03, 21:39
- Localisation : Helvetica
- Contact :
C'est exactement ce que l'on ressentait en sortant du ciné.harry callahan a écrit :Il en ressort aussi que ce n'est pas un film qui se laisse dompter facilement, en ce sens qu'on a du mal à trouver les mots pour s'exprimer, qu'on est souvent bien en peine de le juger à chaud, et que c'est un film qui reste dans un coin de la tête pour mûrir.
Quasiment impossible de s'exprimer à chaud, si ce n'est sur des points évidents (interprétation, montage, mise en scène, etc..). C'est un film qui doit prendre son temps, et comme tu le dit, mûrir dans notre tête, voir de quelle manière il vieillit.
"I said no food. I didn't say there was nothing to eat."
- harry callahan
- Mogul
- Messages : 11700
- Inscription : 13 avr. 03, 17:28
- Localisation : Dans un snack de San Francisco, d'où il vaut mieux que je ne sorte pas
Pas tellement pour voir comment il vieillit, mais plutôt comment nous on arrive à le digérer et à l'appréhender une fois la première vision, déstabilisante et prenante s'il en est, passée.Enzo a écrit :[...]et comme tu le dit, mûrir dans notre tête, voir de quelle manière il vieillit.
[...]But being this a .44 magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you have to ask yourself one question : "Do I feel lucky ?". Well, do you, punk ?
- Colqhoun
- Qui a tué flanby ?
- Messages : 34134
- Inscription : 9 oct. 03, 21:39
- Localisation : Helvetica
- Contact :