nobody smith a écrit :Hâte d’écouter le commentaire audio où Salomé t’explique que si t’as pas aimé, c’est parce que t’es pas assez intelligent pour le comprendre
Je ne sais plus qui avait dit qu'être considéré comme un crétin par un imbécile était toujours une grande satisfaction.
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Je ne me permettrai pas de le qualifier de "daube" par respect pour l'oeuvre immense de Rohmer, mais j'ai quand même frôlé la catalepsie comme rarement...
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Personnellement, je trouve que le film l'est tout est autant.
Par l'un de ces tours de magie dont il est coutumier, Rohmer parvient à dépasser l'austérité de son sujet et à émouvoir. Je trouve notamment que le film est un superbe portrait de femme : la droiture morale de l'héroïne, son intégrité, sa confiance en elle-même pour surmonter l'épreuve qu'elle traverse, m'ont beaucoup touché.
Thaddeus a écrit :Personnellement, je trouve que le film l'est tout est autant.
Par l'un de ces tours de magie dont il est coutumier, Rohmer parvient à dépasser l'austérité de son sujet et à émouvoir. Je trouve notamment que le film est un superbe portrait de femme : la droiture morale de l'héroïne, son intégrité, sa confiance en elle-même pour surmonter l'épreuve qu'elle traverse, m'ont beaucoup touché.
Pareil, sans oublier la complexité du personnage de Bruno Ganz. Un des plus beaux Rohmer.
Thaddeus a écrit :Personnellement, je trouve que le film l'est tout est autant.
Par l'un de ces tours de magie dont il est coutumier, Rohmer parvient à dépasser l'austérité de son sujet et à émouvoir. Je trouve notamment que le film est un superbe portrait de femme : la droiture morale de l'héroïne, son intégrité, sa confiance en elle-même pour surmonter l'épreuve qu'elle traverse, m'ont beaucoup touché.
Pareil, sans oublier la complexité du personnage de Bruno Ganz. Un des plus beaux Rohmer.
Je sais que beaucoup le considèrent comme tel mais même un pistolet sur la tempe, je ne pourrais pas. Non seulement le personnage d'Edith Clever m'a laissé complètement froid mais j'ai trouvé Ganz mauvais comme c'est pas permis (au point que pour oublier je vais me repasser L'ami américain, tiens). Les seules que j'ai trouvées très bien sont les interprètes de la mère et de la sage-femme.
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Demi-Lune a écrit :
Pareil, sans oublier la complexité du personnage de Bruno Ganz. Un des plus beaux Rohmer.
Je sais que beaucoup le considèrent comme tel mais même un pistolet sur la tempe, je ne pourrais pas. Non seulement le personnage d'Edith Clever m'a laissé complètement froid mais j'ai trouvé Ganz mauvais comme c'est pas permis (au point que pour oublier je vais me repasser L'ami américain, tiens). Les seules que j'ai trouvées très bien sont les interprètes de la mère et de la sage-femme.
Ganz dans ce film tient parfaitement la raideur et la réserve (un peu comme sur Nosferatu) que l'on croit être de son rang mais qui cachent en réalité de plus sombres intentions. En même temps la question du jeu des acteurs est biaisée puisque Rohmer l'a tourné en langue allemande (qu'il ne maîtrisait pas, je crois, il faudrait demander confirmation à Amarcord), et a supervisé intégralement le doublage pour qu'il soit conforme aux intonations, phrasés qui lui sont caractéristiques. La VF de Ganz est celle de Féodor Atkine, qui sera un acteur rohmérien dans Le beau mariage et Pauline à la plage.
Federico a écrit :
Je sais que beaucoup le considèrent comme tel mais même un pistolet sur la tempe, je ne pourrais pas. Non seulement le personnage d'Edith Clever m'a laissé complètement froid mais j'ai trouvé Ganz mauvais comme c'est pas permis (au point que pour oublier je vais me repasser L'ami américain, tiens). Les seules que j'ai trouvées très bien sont les interprètes de la mère et de la sage-femme.
Ganz dans ce film tient parfaitement la raideur et la réserve (un peu comme sur Nosferatu) que l'on croit être de son rang mais qui cachent en réalité de plus sombres intentions. En même temps la question du jeu des acteurs est biaisée puisque Rohmer l'a tourné en langue allemande (qu'il ne maîtrisait pas, je crois, il faudrait demander confirmation à Amarcord), et a supervisé intégralement le doublage pour qu'il soit conforme aux intonations, phrasés qui lui sont caractéristiques. La VF de Ganz est celle de Féodor Atkine, qui sera un acteur rohmérien dans Le beau mariage et Pauline à la plage.
J'ai vu le film en allemand donc dans la langue des acteurs mais Ganz m'a paru complètement absent et même parfois à côté de la plaque (j'ai même cru à un moment deviner un début de fou-rire contenu comme si lui-même se trouvait ridicule).
Je pense que Rohmer, grand connaisseur de la littérature et des philosophes allemands devait avoir quelques notions. Sinon, il avait facilement pu s'aider de son complice Barbet Schroeder et aussi de Margaret Ménégoz.
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Federico a écrit :Bon sinon, vraiment pas de bol ce mois-ci avec les grands réalisateurs. Je viens de me farcir un très chiant Ferreri...
Pourtant bien moins chiant et conformiste que Le sauvage de Rappeneau.
Sinon:
Encore du conformisme sentimental. Madame s'éclate une dernière fois, et encore... même pas. Rageant d'en être encore là pour traiter un sujet si beau.
Colqhoun a écrit :Je rajouterais encore The Conjuring de James Wan. Film poussiéreux, qui, sans aucune honte, nous ressort des recettes déjà éculées depuis 30 ans.
Je ne suis pas d'accord. James Wan nous ressort peut-être des concepts déjà utilisés, réutilisés et ré-réutiliser, bref, usés, mais lui, sait les exploiter et c'est que fait marcher le film et qui en fait, selon moi un très bon film d'horreur. Sans compter le jeu quasi parfait de Vera Farmiga, mais ça je l'ai déjà dit dans le sujet approprié
Sinon pour la daube du mois, de ce que j'ai vu je retiens clairement Eyjafjallajökull. Pas mal d'erreurs (sur la réalité notamment), et puis on sait déjà tous comment ça va terminer dès le départ... C'est juste un film pour tuer le temps, et nous ramollir le cerveau comme le font certains producteurs d'émission télé que je en citerai pas... De toute façon je ne m'attendais pas à grand chose en allant le voir
La bataille de Solferino demeure indétrônable décidément.Bravo à Justine Triet pour avoir su combiner aussi habilement scénario vite fait/mal fait, comédiens en roue libre,qualités plastiques inexistantes sans oublier la touche finale: le buzz qui aura su enivrer le monde des cahiekuptibles!!!
Seul concurrent sérieux: la revoyure des 50 premières minutes du Jeanne d'Arc de Besson, vraie bouse pour laquelle j'ai pu avoir une coupable indulgence (peut-être par comparaison avec les films précédents de l'insupportable bonhomme)...autant de lourdeur, de laideur et de prétention cumulées, ce doit être une blague!!!
ballantrae a écrit :Seul concurrent sérieux: la revoyure des 50 premières minutes du Jeanne d'Arc de Besson, vraie bouse pour laquelle j'ai pu avoir une coupable indulgence (peut-être par comparaison avec les films précédents de l'insupportable bonhomme)...autant de lourdeur, de laideur et de prétention cumulées, ce doit être une blague!!!
Qui me rappelle un grand moment de solitude (que j'ai peut-être déjà évoqué, désolé, c'est l'âge) : une discussion enthousiaste lors d'une séance de cinéma en plein air avec un mec qui se met à me parler de la Jeanne d'Arc de Bresson et comme c'est l'un des plus beaux films que je connaisse, j'embraye aussitôt... avant de comprendre que l'autre parlait depuis le début de celle de Besson...
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz