Se7en (David Fincher - 1995)
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Re: Se7en (David Fincher - 1995)
Ce film c'est rien d'autre qu'un remake de l'Abominable dr Phibes. (En moins bien évidemment)

"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.
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Re: Se7en (David Fincher - 1995)
Il faut que tu t'expliques dessus.julien a écrit :Ce film c'est rien d'autre qu'un remake de l'Abominable dr Phibes. (En moins bien évidemment)
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Re: Se7en (David Fincher - 1995)
Il doit confondre les sept péchés capitaux et les sept plaies d' Egypte ... 

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Re: Se7en (David Fincher - 1995)
yaplusdsaisons a écrit :Moi je l'ai vu à 6-7 ans et déjà ça m'avait fait bien gole-rinobody smith a écrit : j’en avais été complètement bouleversé à sa découverte (j’avais alors 11-12 ans)

Merci, ma journée commence par un éclat de rire.
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Re: Se7en (David Fincher - 1995)
Ça m'a fait la même chose mais d'un autre côté, il faut prendre aussi l'âge de la découverte en compte. C'est peut-être typiquement le genre de films qu'on regarde à douze ans pour se "dépuceler" des films dits glauques et malsains, et puis après on en découvre d'autres. À l'époque il existait déjà des films comme Salo et les 120 journées de Sodome par exemple.nobody smith a écrit :ça doit faire facilement dix ans que je ne l’avais pas vu. J’avais toujours appréhender la révision par le simple fait que j’en avais été complètement bouleversé à sa découverte (j’avais alors 11-12 ans) et que j’étais sur de ne pas retrouver les mêmes sensations. A l’époque, Seven m’apparaissait comme le summum du film choquant et glauque. Aujourd’hui, passé la vague des torture porn et consort, je me doutais que ça ne serait plus le cas. Et effectivement, les horreurs décrites par le film ne m’ont pas autant déstabilisé qu’auparavant.
Watkinssien a écrit :Il est parfait dans ces séquences (à l'image du film qui est un superbe modèle du genre)... Et puis les gens quand ça pleurent, ils ont des sales têtes !tenia a écrit :J'y peux rien, mais Pitt me revient pas dans ce film.
Son jeu de chien battu se forçant à chialer comme s'il ne savait pas comment faire m'a flingué le final la dernière fois que j'ai revu le film.

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Re: Se7en (David Fincher - 1995)
Voila. Et puis bon dans le script, il y a quelques similitudes. En particulier les séries de crimes horribles perpétués par le docteur qui sont tout aussi tordus que celles de John Doe.jacques 2 a écrit :Il doit confondre les sept péchés capitaux et les sept plaies d'Egypte ...

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Re: Se7en (David Fincher - 1995)
Oui, mais "Phibes" (que j'apprécie beaucoup, ainsi que le "forumeur" de ce nom d'ailleurs ...) est quand même beaucoup plus léger : on est là dans l'humour - très - noir AMHA ...julien a écrit :Voila. Et puis bon dans le script, il y a quelques similitudes. En particulier les séries de crimes horribles perpétués par le docteur qui sont tout aussi tordus que celles de John Doe.jacques 2 a écrit :Il doit confondre les sept péchés capitaux et les sept plaies d'Egypte ...
Dans "Seven", aucune éclaircie ni au propre ni au figuré ...

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Re: Se7en (David Fincher - 1995)
L'idée des 7 péchés capitaux n'est pas neuve, par exemple dans LA PLUS LONGUE NUIT DU DIABLE en 71 sept personnes représentant les 7 péchés sont tuées en une nuit dans un chateau (belge
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Re: Se7en (David Fincher - 1995)
Il y a des films qu'il ne faut pas revoir sous peine de connaitre une singulière déception. Se7en est de ceux-là.
Incarnation du film marquant, novateur en son temps, Se7en est un film qui a très, très mal vieilli. Non pas par rapport à son esthétique glauque-chic complètement dépassée car souvent imitée et caricaturée mais surtout par rapport au fait que le film de Fincher apparait, désormais, pour ce qu'il est : comme un exercice de style se réduisant à l'exploitation ennuyeuse d'un décor ( "l'oeuvre" macabre de John Doe), incapable de donner vie à une intrigue mécanique ( visite de la pièce 1 + pièce 2+ pièce 3...) et à des personnages archétypaux ( Brad Pitt - insupportable- en inspecteur impulsif et Freeman- facile- en inspecteur blasé, Paltrow- fade- en femme au foyer malheureuse et Kevin Spacey -naze- en tueur de cartoon). Comme beaucoup d'autres, je gardais un souvenir mémorable de la fin. Elle m'est apparue comme le reste du film: en surégime totale. Loupée, dépourvue d'intensité, bousillée par la prestation calamiteuse de Brad et la musique - excessive- de Shore. Il faut se garder de revoir certains films.
Incarnation du film marquant, novateur en son temps, Se7en est un film qui a très, très mal vieilli. Non pas par rapport à son esthétique glauque-chic complètement dépassée car souvent imitée et caricaturée mais surtout par rapport au fait que le film de Fincher apparait, désormais, pour ce qu'il est : comme un exercice de style se réduisant à l'exploitation ennuyeuse d'un décor ( "l'oeuvre" macabre de John Doe), incapable de donner vie à une intrigue mécanique ( visite de la pièce 1 + pièce 2+ pièce 3...) et à des personnages archétypaux ( Brad Pitt - insupportable- en inspecteur impulsif et Freeman- facile- en inspecteur blasé, Paltrow- fade- en femme au foyer malheureuse et Kevin Spacey -naze- en tueur de cartoon). Comme beaucoup d'autres, je gardais un souvenir mémorable de la fin. Elle m'est apparue comme le reste du film: en surégime totale. Loupée, dépourvue d'intensité, bousillée par la prestation calamiteuse de Brad et la musique - excessive- de Shore. Il faut se garder de revoir certains films.
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Re: Se7en (David Fincher - 1995)
Curieux, je pense exactement le contraire. Un film qui se bonifie au fur et à mesure de ses visionnages... En connaissant la fin de l'intrigue, on se concentre davantage sur le poids de la fatalité de ce qui est en train de se dérouler.... 

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Re: Se7en (David Fincher - 1995)
Grimmy a écrit :Curieux, je pense exactement le contraire. Un film qui se bonifie au fur et à mesure de ses visionnages... En connaissant la fin de l'intrigue, on se concentre davantage sur le poids de la fatalité de ce qui est en train de se dérouler....
Idem me concernant. Et ce n'était pas gagné d'avance car les films à twists ont tendance à ne pas supporter pour moi plusieurs visions.
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Re: Se7en (David Fincher - 1995)
Tout pareil, je l'ai revu l'année dernière et le plaisir, la maitrise, intacts. J'en parle d'ailleurs dans le topic sur les films qui nous ont le plus marqué.Jeremy Fox a écrit :Grimmy a écrit :Curieux, je pense exactement le contraire. Un film qui se bonifie au fur et à mesure de ses visionnages... En connaissant la fin de l'intrigue, on se concentre davantage sur le poids de la fatalité de ce qui est en train de se dérouler....
Idem me concernant. Et ce n'était pas gagné d'avance car les films à twists ont tendance à ne pas supporter pour moi plusieurs visions.
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Re: Se7en (David Fincher - 1995)
Grimmy a écrit :Curieux, je pense exactement le contraire. Un film qui se bonifie au fur et à mesure de ses visionnages... En connaissant la fin de l'intrigue, on se concentre davantage sur le poids de la fatalité de ce qui est en train de se dérouler....
Oui, c'est marrant. Celui qui, pour moi, se bonifie plutôt, c'est The Game. Très clairement, l'un de ses films le plus vilipendé, car le plus mal perçu et pourtant, peut-être, son film le plus reflexif....

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Re: Se7en (David Fincher - 1995)
Pour l'avoir revu il y a quelques jours, ça reste un excellent film, provenant principalement de la profondeur des personnages à travers la mise en scène et les dialogues. Par exemple, les interactions avec le personnage de Paltrow sont particulièrement fines. Même en connaissant la fin, on ne peut que se délecter.
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- « Il y aura toujours de la souffrance humaine… mais pour moi, il est impossible de continuer avec cette richesse et cette pauvreté ». - Louis ‘Studs’ Terkel (1912-2008) -
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Re: Se7en (David Fincher - 1995)
Alphonse Tram a écrit :Pour l'avoir revu il y a quelques jours, ça reste un excellent film, provenant principalement de la profondeur des personnages à travers la mise en scène et les dialogues. Par exemple, les interactions avec le personnage de Paltrow sont particulièrement fines. Même en connaissant la fin, on ne peut que se délecter.
Précisément. Ces scènes dont tu parles et qui témoigne, selon toi, de la finesse des rapports, j'ai les ai trouvé quant à moi mal foutues à tout point de vue. Non seulement appuyées dans leur message ( le mal-être urbain) mais aussi fonctionnelles, en particulier la scène de confession de Paltrow uniquement là pour préparer le choc de la fin. Le scénario c'est un peu une partie d'échec réglée à l'avance.