Les films d'horreur
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Re: Topic films d'horreur
Avec du retard donc:
The Woman in Black: Angel of Death de Tom Harper est un bon film, mais imparfait, son principal défaut étant qu'il ne fait pas peur et c'est bête pour un film horrifique. Il y a pourtant un contexte intéressant, la Seconde Guerre Mondiale, on commence d'ailleurs directement en plein bombardement et c'est vraiment efficace, on a peur pour les personnages et quand on voit les dégâts de la guerre, on se dit que le scénariste a vraiment tout compris. D'ailleurs il utilise un élément du conflit très intéressant avec la base militaire du film, bon ce n'est pas une idée qui fait avancer en soit le film, mais une idée permettant à mieux comprendre les personnages et le contexte. L'ambiance du récit est aussi très bonne, c'est elle qui fait peur, pas les moments horrifiques. J'aime beaucoup le côté abandonné du village, sérieusement il fait froid dans le dos, ce n'était déjà pas le paradis dans le premier film, mais ici c'est bien plus poussé et c'est ce qui fonctionne. La confrontation avec l'aveugle est simple, mais efficace et la conclusion avec les enfants qui apparaissent en sortant de l'ombre fait vraiment peur. La seconde réussite dans cette ambiance, c'est le côté sonore. J'ai eu l'impression d'évoluer dans l'univers de Silent Hill, que ce soit le rire des enfants fantomatiques, ou même les bruits du berceau se transformant en battement de cœur. C'est vraiment terrifiant et malsain, l'idée est vraiment bonne et le réalisateur l'utilise vraiment de manière efficace. Après les scènes qui sont censés faire peurs, elles, ne fonctionnent pas. J'ai passée l'âge des spectres qui apparaissent dans un coin de pièce, les reflet terrifiants dans les miroirs, le coup du visage qui se transforme d'un coup devant le personnage principal ou le coup de la main sur l'épaule. C'est dommage, je ne suis pas scénariste, mais bon je pense qu'il y a moyen de nous terrifier de manière originale, ou en changeant la mise en scène par exemple. Sinister est classique par exemple, mais fonctionne très bien, a une ambiance malsaine et fait peur. Bref ce n'est pas terrifiant mais l'histoire de cette femme nous touche, vraiment, moi en tout cas je fus touchée par le récit de cette femme et la conclusion, bien qu'en demi-teinte concernant le soldat, fait plaisir. C'est une histoire vraiment triste, mais qui fonctionne. Le casting est très bon, la mise en scène fonctionne bien (j'adore les plans avec les enfants fantomatiques et ceux se concentrant sur les poupées. C'est juste dommage qu'il ne soit pas terrifiant. Je lui donne la note de 6/10. Par contre, je ne veux pas de suite et j'espère que la Hammer nouvelle génération va nous proposer d'autres films, car pour le moment je suis conquise par les films, bon le dernier film n'est pas exceptionnel, mais le reste c'est quand même pratiquement un sans faute, j'ai bien dit pratiquement.
The Woman in Black: Angel of Death de Tom Harper est un bon film, mais imparfait, son principal défaut étant qu'il ne fait pas peur et c'est bête pour un film horrifique. Il y a pourtant un contexte intéressant, la Seconde Guerre Mondiale, on commence d'ailleurs directement en plein bombardement et c'est vraiment efficace, on a peur pour les personnages et quand on voit les dégâts de la guerre, on se dit que le scénariste a vraiment tout compris. D'ailleurs il utilise un élément du conflit très intéressant avec la base militaire du film, bon ce n'est pas une idée qui fait avancer en soit le film, mais une idée permettant à mieux comprendre les personnages et le contexte. L'ambiance du récit est aussi très bonne, c'est elle qui fait peur, pas les moments horrifiques. J'aime beaucoup le côté abandonné du village, sérieusement il fait froid dans le dos, ce n'était déjà pas le paradis dans le premier film, mais ici c'est bien plus poussé et c'est ce qui fonctionne. La confrontation avec l'aveugle est simple, mais efficace et la conclusion avec les enfants qui apparaissent en sortant de l'ombre fait vraiment peur. La seconde réussite dans cette ambiance, c'est le côté sonore. J'ai eu l'impression d'évoluer dans l'univers de Silent Hill, que ce soit le rire des enfants fantomatiques, ou même les bruits du berceau se transformant en battement de cœur. C'est vraiment terrifiant et malsain, l'idée est vraiment bonne et le réalisateur l'utilise vraiment de manière efficace. Après les scènes qui sont censés faire peurs, elles, ne fonctionnent pas. J'ai passée l'âge des spectres qui apparaissent dans un coin de pièce, les reflet terrifiants dans les miroirs, le coup du visage qui se transforme d'un coup devant le personnage principal ou le coup de la main sur l'épaule. C'est dommage, je ne suis pas scénariste, mais bon je pense qu'il y a moyen de nous terrifier de manière originale, ou en changeant la mise en scène par exemple. Sinister est classique par exemple, mais fonctionne très bien, a une ambiance malsaine et fait peur. Bref ce n'est pas terrifiant mais l'histoire de cette femme nous touche, vraiment, moi en tout cas je fus touchée par le récit de cette femme et la conclusion, bien qu'en demi-teinte concernant le soldat, fait plaisir. C'est une histoire vraiment triste, mais qui fonctionne. Le casting est très bon, la mise en scène fonctionne bien (j'adore les plans avec les enfants fantomatiques et ceux se concentrant sur les poupées. C'est juste dommage qu'il ne soit pas terrifiant. Je lui donne la note de 6/10. Par contre, je ne veux pas de suite et j'espère que la Hammer nouvelle génération va nous proposer d'autres films, car pour le moment je suis conquise par les films, bon le dernier film n'est pas exceptionnel, mais le reste c'est quand même pratiquement un sans faute, j'ai bien dit pratiquement.
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Re: Topic films d'horreur
GIRLHOUSE

Le pitch est tellement évident qu'on se demande comment personne n'y avait pensé: prenez une maison, enfermez-y des top biches pour qu'elles s'exhibent sur un site porno et envoyez-y un tueur masqué pour les dégommer. Du cul et du gore...miam!
oui mais...
Le film est plutôt soigné, assez classe visuellement avec des plans efficaces et la caractérisation des personnages est pas mal pensée.
Reste que le film manque de sexe...pour un produit d'exploitation c'est d'un soft...ainsi la supposée "star" du show ne montrera même pas ses seins, tu parles d'un crédible
. Les autres comédiennes en dévoilent un peu plus mais les scènes érotiques sont vraiment molles. Peu de nichons, quasi aucune chatte...Tu parles d'une non exploitation du concept
. Le tout est assorti d'un message anti porno puant et ce dès le générique qui associe accros au porno et serial killer. Le final où le copain du héros s'exclame "je n'irais plus jamais sur un site de cul" est édifiant. Tout comme les excuses de l'héroine qui fait ça parce que papa est mort, que maman a plus d'argent et qu'elle doit payer ses études. Les autres (qui vont crever on s'en doute) elles sont des salopes qui font du porno parce qu'elles aiment ça ou qu'elles prennent de la drogue. On aimerait que tout ça soit ironique mais ça ne parait pas être le cas. Et pour un site supposé impossible à pirater le copain du héros trouve l'adresse de la maison en 10 minutes. Un site qui est supposé avoir des millions de visites mais personne ne s'émeut du massacre en cours...
Reste que le suspense fonctionne, que le film est bien fichu (quoique trop long d'un bon quart d'heures) et généreusement gore...Donc un slasher efficace plombé par son "message". Dommage.
6/10

Le pitch est tellement évident qu'on se demande comment personne n'y avait pensé: prenez une maison, enfermez-y des top biches pour qu'elles s'exhibent sur un site porno et envoyez-y un tueur masqué pour les dégommer. Du cul et du gore...miam!
oui mais...
Le film est plutôt soigné, assez classe visuellement avec des plans efficaces et la caractérisation des personnages est pas mal pensée.
Reste que le film manque de sexe...pour un produit d'exploitation c'est d'un soft...ainsi la supposée "star" du show ne montrera même pas ses seins, tu parles d'un crédible


Reste que le suspense fonctionne, que le film est bien fichu (quoique trop long d'un bon quart d'heures) et généreusement gore...Donc un slasher efficace plombé par son "message". Dommage.
6/10
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- Machino
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Re: Topic films d'horreur
J'y ai cru un petit instant.hellrick a écrit : avec des plans efficaces [...] ainsi la supposée "star" du show ne montrera même pas ses seins
Sinon c'est la première fois je crois que je te vois critiquer un film sur la base du message qu'il veut faire passer, que ça tombe sur celui-ci est assez amusant je dois dire

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Re: Topic films d'horreur
Manquerait plus que le film ait été anti-serial killersZeldoune a écrit :J'y ai cru un petit instant.hellrick a écrit : avec des plans efficaces [...] ainsi la supposée "star" du show ne montrera même pas ses seins
Sinon c'est la première fois je crois que je te vois critiquer un film sur la base du message qu'il veut faire passer, que ça tombe sur celui-ci est assez amusant je dois dire

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Re: Topic films d'horreur
En gros le film que tu as vue Hellrick est digne des commentaires de l'avocat/juge dans le documentaire de Inside Deep Throat. En tout cas les différents portraits de personnages dont tu nous parles sont insultants, ce film sera sans moi... je parle en tant que spectatrice, je vous vois venir ^^.
Ici en tout cas toute la mythologie autour du démon est très vite évacuée, on ne sait pas réellement qui il est, ce qu'il est à part qu'il veut un corps comme vaisseau, après je suppose que c'est le Diable, mais si c'est le cas il est pathétique dans ce film. D'ailleurs on ne comprend jamais réellement le personnage si on peut le nommer ainsi. En effet, il joue avec nos personnages, par moment il est craintif, à d'autres reprises il est cruel sans raison. Je veux bien que ce soit un démon et qu'ils ont un pète au casque, mais quand même, on se demande vraiment pourquoi il tue telle ou telle personnage. D'ailleurs il y a un truc qui m'a amusé, lors du suicide d'un personnage, on se demande pourquoi avec tous les pouvoirs du démon, celui-ci n'intervient pas pour empêcher cela, vu que visiblement il a trouvé son vaisseau si on peut dire.
Le film ne fait pas réellement peur, à l'exception d'une scène et de ma peur/phobie (je ne sais pas comment elle se nomme, mais de savoir que quelqu'un est derrière moi, ou s'approche de moi sans savoir qui sait, cela me terrifie complètement) et le réalisateur utilise cela dans son récit. Autant cela me fait peur en soit, autant c'est d'un classique.
Après je ne sais pas comment renouveler la peur au cinéma, je ne sais pas ce qui pourrait provoquer le mal être, le frisson, mais je veux quelque chose de différent. Après cela peut venir de la mise en scène je pense, car par exemple le dernier film m'ayant terrifié était Sinister et pourtant ce qu'il propose en terme de peur est d'un classique que logiquement ce ne serait plus effrayant une fois qu'on est habitué au style et pourtant dans ce dernier c'est d'une efficacité redoutable pour moi.
Enfin bref pour revenir à ce film. Il y a des choses intéressantes et d'autres plus conventionnelles, la fin est par contre très différente de ce que je pouvais attendre et même illogique en soit, illogique car en décalage avec le cheminement du personnage principal, et la ruse entre guillemets qu'utilise le personnages est conventionnelle, on peut s'y attendre, n'importe qui et pourtant le démon le fait.
Bref c'est un bon divertissant, j'aime le film car je l'ai vue avec ma maman et que l'expérience est bien plus intéressante que le film en lui même si je peux dire ainsi.
Je lui donne la note de 6/10.
At the Devil's Door de Nicholas McCarthy

Ma maman appréciant ce genre de film, elle l'a achetée et nous l'avons vue ensembles et je dois dire au final je ne sais pas de trop. Il y a des choses intéressantes, des moments effrayants, mais reposant surtout sur des effets classiques comme le jump-scare, et parce que certaines situations sont bien glauques en soit, mais je ne sais pas. Le film arrive à me surprendre à plusieurs reprises j'en conviens, en effet il y a plusieurs personnages dans le récit et à plusieurs reprises quand on pense avoir le bon bout en quelque sorte, ce n'est jamais le cas... c'est dur d'en parler sans spoiler en faite, mais j'ai eu quelques surprises concernant les personnages du récit, notamment la jeune fille en rouge. Je ne m'attendais pas à certaines approches, et sans repaire chronologique distinct, au début du récit, on se perd facilement. Après que peut on dire du film, l'introduction est assez efficace en soit car elle nous montre encore des rednecks satanistes ce qui est toujours aussi amusant à voir, d'ailleurs l'acteur jouant l'oncle je le connais, mais je ne sais pas dans quel film j'ai eu l'occasion de le voir. Pour ce qui est du casting global par contre, je ne connais vraiment personnes et ce n'est pas plus mal en soit car cela permet de s'identifier un peu plus facilement aux personnages sans se dire que cet acteur était meilleur dans telle production ou je ne sais quoi encore.
Ici en tout cas toute la mythologie autour du démon est très vite évacuée, on ne sait pas réellement qui il est, ce qu'il est à part qu'il veut un corps comme vaisseau, après je suppose que c'est le Diable, mais si c'est le cas il est pathétique dans ce film. D'ailleurs on ne comprend jamais réellement le personnage si on peut le nommer ainsi. En effet, il joue avec nos personnages, par moment il est craintif, à d'autres reprises il est cruel sans raison. Je veux bien que ce soit un démon et qu'ils ont un pète au casque, mais quand même, on se demande vraiment pourquoi il tue telle ou telle personnage. D'ailleurs il y a un truc qui m'a amusé, lors du suicide d'un personnage, on se demande pourquoi avec tous les pouvoirs du démon, celui-ci n'intervient pas pour empêcher cela, vu que visiblement il a trouvé son vaisseau si on peut dire.
Le film ne fait pas réellement peur, à l'exception d'une scène et de ma peur/phobie (je ne sais pas comment elle se nomme, mais de savoir que quelqu'un est derrière moi, ou s'approche de moi sans savoir qui sait, cela me terrifie complètement) et le réalisateur utilise cela dans son récit. Autant cela me fait peur en soit, autant c'est d'un classique.
Après je ne sais pas comment renouveler la peur au cinéma, je ne sais pas ce qui pourrait provoquer le mal être, le frisson, mais je veux quelque chose de différent. Après cela peut venir de la mise en scène je pense, car par exemple le dernier film m'ayant terrifié était Sinister et pourtant ce qu'il propose en terme de peur est d'un classique que logiquement ce ne serait plus effrayant une fois qu'on est habitué au style et pourtant dans ce dernier c'est d'une efficacité redoutable pour moi.
Enfin bref pour revenir à ce film. Il y a des choses intéressantes et d'autres plus conventionnelles, la fin est par contre très différente de ce que je pouvais attendre et même illogique en soit, illogique car en décalage avec le cheminement du personnage principal, et la ruse entre guillemets qu'utilise le personnages est conventionnelle, on peut s'y attendre, n'importe qui et pourtant le démon le fait.
Bref c'est un bon divertissant, j'aime le film car je l'ai vue avec ma maman et que l'expérience est bien plus intéressante que le film en lui même si je peux dire ainsi.
Je lui donne la note de 6/10.
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Re: Topic films d'horreur
A mon tour pour At the Devil's Door de Nicholas McCarthy !
Je l'ai lancé sans rien lire du résumé et je me suis laissé emporter avec beaucoup de plaisir. Enfin du recyclage de qualité autour de la maison hantée (...mais pas que !), avec un monstre qui sort de l'ordinaire, porté par un récit ou plane un mystère oppressant qui nous tient en haleine du début à la fin. Il y a beau y avoir quelques clichés et clins d'oeil dans par exemple les séquences de la 'maison' avec ses scènes qui durent et qui durent ainsi que cette triste brune à l'imperméable rouge très Roegien (Ne vous retournez pas !), sans parler de quelques comportements pas franchement réalistes, la mise en scène adopte en contrepartie une liberté de ton vraiment surprenante et des atmosphères inquiétantes à souhait qui forcent le respect : mes rétines étaient accrochées du début à la fin à mon écran sans le lâcher une seule seconde ! Il n'y a pas à redire, le réalisateur est vraiment doué et malgré quelques scare-jump très académiques, ils jouent beaucoup avec le flou et le profondeur de champ pour distiller une horreur vraiment subtil et très bien vu ... Et puis la narration est vraiment audacieuse dans son déroulement ; la mécanique du récit est loin d'être conventionnel et sort franchement des sentiers battus, et pour cela je dis bravo : McCarthy emboîte sans arrêt les points de vue des personnages féminins - qui sont le verni scénaristique nous cachant l'horreur qui règne dans le hors champs narratif ET visuel - sans trop nous perdre et sans jamais lâcher son histoire et son concept ! La bande son est elle aussi vraiment original : il n'y a quasiment pas du musique, l'attraction du film fonctionnant sur ses cadrages millimétrés, une photographie terne et glauque à souhait (surtout pour les intérieurs de la maison hantée en fait!), le tout ornementés par quelques sonorités dissonantes et lancinantes discrètes qui happent nos sens et toute notre attention : son approche de l'horreur, de l'étrange et de l'épouvante très singulière m'a complètement séduit. Et puis toutes ces gesticulations des possédées sans qu'il n'y ait de cut épileptiques fonctionnent vraiment bien, il est jamais dans l'esbroufe et ça c'est agréable comme traitement. J'aimerais en dire davantage, notamment sur la mythologie et la particularité de la bête (dont on ne sait très peu de chose il est vrai, mais ça la rend encore plus fascinante à mes yeux), mais j'aurais trop peur de spoiler car moins on en sait, plus on appréciera cette pépite de genre délicieusement flippante qui se vit autant qu'elle se regarde ! Ma note : 7,5 / 10.


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Re: Topic films d'horreur
LIFE AFTER BETH

5,5/10 (ou 6 si on n'est pas lassé du zombie rom com)

Présenté comme une « comédie horrifique », LIFE AFTER BETH ne ressort pourtant pas véritablement de ce genre et s’apparente davantage à un drame fantastique « indé » mâtiné d’humour souvent assez noir. Il n’est dès lors pas étonnant que le film fut d’abord présenté à Sundance avant d’entamer une tournée de la plupart des festivals spécialisés.
L’intrigue démarre après le décès de Beth, morte bêtement d’une morsure de serpent lors d’une randonnée. Zach, son petit copain, ne parvient pas à s’en remettre même s’il apparait peu à peu que le couple battait de l’aile. Or, sans explication, Beth sort de sa tombe, amnésique et bien décidée à poursuivre sa vie en compagnie de Zach. Celui-ci, d’abord incrédule puis ravi, constate cependant un changement de comportement de la part de Beth.
La « comédie romantique » à base de zombies n’est pas une idée neuve puisqu’on repère dès 1993 le méconnu MY BOYFRIEND’s BACK avant le plus sérieux ZOMBIE HONEYMOON en 2004. Le récent « boom » de popularité des non-morts et la surabondance de films qui leur est consacré explique sans doute la mise en chantier de ce LIFE AFTER BETH pas si éloigné du grand succès adolescent WARM BODIES (d’ailleurs très réussi), du petit budget A LITTLE BIT ZOMBIE et du plus délirant BURYING THE EX du vétéran Joe Dante.
Coproduit par American Zoetrope, la compagnie de Francis Ford Coppola, LIFE AFTER BETH se veut plus posé que WARM BODIES, lequel se destinait clairement à une large audience adolescente. Ici, la cible semble un brin plus âgée (disons les jeunes adultes entre 20 et 30 ans) et la sensibilité est différente, davantage axée sur l’introspection et un rythme lent qui confère au métrage un côté très « indé » renforcé par une bande originale basée sur le smooth jazz. Le comportement des zombies et l’atmosphère mélancolique rappellent en outre la série télévisée « Les revenants » et privilégie une ambiance parfois mortifère et dépressive avant que la vie ne reprenne ses droits durant le final.
Malgré ce ton grave, LIFE AFTER BETH joue parfois la carte de la comédie mais sans jamais verser dans la grosse farce. Au contraire, le film utilise surtout le décalage humoristique entre le personnage de Beth, qui semble simplement déboussolée, et son petit ami persuadée qu’elle finira par vouloir le dévorer. Cela entraine quelques répliques amusantes et sexuellement connotées ainsi que l’un ou l’autre passage mi sérieux mi ironiques, en particulier la crise de jalousie de Beth à l’égard d’une amie d’enfance de Zach retrouvée par hasard dans un snack.
Dans son dernier acte, le film change de direction (de manière un peu abrupte) en s’écartant de son intrigue initiale (laquelle commençait, il est vrai, à tourner un peu en rond) pour s’intéresser à d’autres protagonistes eux-aussi confronté au retour à la « vie » de leur proche. L’apocalypse est donc en marche même si, petit budget oblige, nous ne verrons pas vraiment cette phase d’invasion d’ailleurs vite maitrisée par les autorités menées par le frère du héros. Ce-dernier voit dans ces événements l’occasion de laisser libre cours à ses penchants violents en abattant d’une balle dans la tête les morts vivants qui croisent sa route. Quoique peu exploitée, la relation entre les deux frères que tout oppose n’en est pas moins intéressante et bien vue.
Le cinéaste débutant Jeff Baena a probablement conçu ce long-métrage pour offrir à sa petite amie Audrey Plaza (vue dans SCOTT PILGRIM Vs THE WORLD) un joli rôle et il faut avouer que la demoiselle s’en sort très bien, tout comme Dane DeHaan (qui campait Harry Osbourn dans THE AMAZING SPIDER MAN 2).
Cela ne suffit pas toujours à élever LIFE AFTER BETH au-dessus de la moyenne et le côté très prévisible du scénario s’avère problématique (on sent le cinéaste éprouver des difficultés à atteindre la durée d’un long-métrage avec une idée qui eut peut-être mieux convenu à un format court) mais l’ensemble reste correct, sans toutefois enchanter outre mesure le spectateur.
Un produit tout à fait potable mais quelque peu noyé dans la masse et dont on espérait sans doute davantage, en particulier au niveau de la comédie ou de l’horreur, ici peu présentes.
L’intrigue démarre après le décès de Beth, morte bêtement d’une morsure de serpent lors d’une randonnée. Zach, son petit copain, ne parvient pas à s’en remettre même s’il apparait peu à peu que le couple battait de l’aile. Or, sans explication, Beth sort de sa tombe, amnésique et bien décidée à poursuivre sa vie en compagnie de Zach. Celui-ci, d’abord incrédule puis ravi, constate cependant un changement de comportement de la part de Beth.
La « comédie romantique » à base de zombies n’est pas une idée neuve puisqu’on repère dès 1993 le méconnu MY BOYFRIEND’s BACK avant le plus sérieux ZOMBIE HONEYMOON en 2004. Le récent « boom » de popularité des non-morts et la surabondance de films qui leur est consacré explique sans doute la mise en chantier de ce LIFE AFTER BETH pas si éloigné du grand succès adolescent WARM BODIES (d’ailleurs très réussi), du petit budget A LITTLE BIT ZOMBIE et du plus délirant BURYING THE EX du vétéran Joe Dante.
Coproduit par American Zoetrope, la compagnie de Francis Ford Coppola, LIFE AFTER BETH se veut plus posé que WARM BODIES, lequel se destinait clairement à une large audience adolescente. Ici, la cible semble un brin plus âgée (disons les jeunes adultes entre 20 et 30 ans) et la sensibilité est différente, davantage axée sur l’introspection et un rythme lent qui confère au métrage un côté très « indé » renforcé par une bande originale basée sur le smooth jazz. Le comportement des zombies et l’atmosphère mélancolique rappellent en outre la série télévisée « Les revenants » et privilégie une ambiance parfois mortifère et dépressive avant que la vie ne reprenne ses droits durant le final.
Malgré ce ton grave, LIFE AFTER BETH joue parfois la carte de la comédie mais sans jamais verser dans la grosse farce. Au contraire, le film utilise surtout le décalage humoristique entre le personnage de Beth, qui semble simplement déboussolée, et son petit ami persuadée qu’elle finira par vouloir le dévorer. Cela entraine quelques répliques amusantes et sexuellement connotées ainsi que l’un ou l’autre passage mi sérieux mi ironiques, en particulier la crise de jalousie de Beth à l’égard d’une amie d’enfance de Zach retrouvée par hasard dans un snack.
Dans son dernier acte, le film change de direction (de manière un peu abrupte) en s’écartant de son intrigue initiale (laquelle commençait, il est vrai, à tourner un peu en rond) pour s’intéresser à d’autres protagonistes eux-aussi confronté au retour à la « vie » de leur proche. L’apocalypse est donc en marche même si, petit budget oblige, nous ne verrons pas vraiment cette phase d’invasion d’ailleurs vite maitrisée par les autorités menées par le frère du héros. Ce-dernier voit dans ces événements l’occasion de laisser libre cours à ses penchants violents en abattant d’une balle dans la tête les morts vivants qui croisent sa route. Quoique peu exploitée, la relation entre les deux frères que tout oppose n’en est pas moins intéressante et bien vue.
Le cinéaste débutant Jeff Baena a probablement conçu ce long-métrage pour offrir à sa petite amie Audrey Plaza (vue dans SCOTT PILGRIM Vs THE WORLD) un joli rôle et il faut avouer que la demoiselle s’en sort très bien, tout comme Dane DeHaan (qui campait Harry Osbourn dans THE AMAZING SPIDER MAN 2).
Cela ne suffit pas toujours à élever LIFE AFTER BETH au-dessus de la moyenne et le côté très prévisible du scénario s’avère problématique (on sent le cinéaste éprouver des difficultés à atteindre la durée d’un long-métrage avec une idée qui eut peut-être mieux convenu à un format court) mais l’ensemble reste correct, sans toutefois enchanter outre mesure le spectateur.
Un produit tout à fait potable mais quelque peu noyé dans la masse et dont on espérait sans doute davantage, en particulier au niveau de la comédie ou de l’horreur, ici peu présentes.
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Re: Topic films d'horreur
Pas vraiment un film d'horreur mais ce sera le genre auquel il sera associé vu le quota de gore déversé
EVERLY

EVERLY

Le jeune cinéaste Joe Lynch aime le gore comme en témoigne son premier méfait, l’ultra brutal DETOUR MORTEL 2 (sans conteste le meilleur et le plus sanglant épisode de la franchise) suivi d’un segment de la délirante anthologie à sketches CHILLERAMA. De manière surprenante, le voici attaché à un ce qui est présenté comme un petit thriller d’action mettant en vedette Salma Hayeck. En réalité, Lynch se sert du genre pour proposer ce qu’il aime vraiment : de la barbaque bien rouge !
Quelque peu en perte de vitesse commercialement parlant, la comédienne n’en reste pas moins la principale plus-value d’un métrage qui n’hésite pas à magnifier ses charmes à la moindre occasion. Nue ou seulement vêtue d’un T-Shirt largement décolleté et d’une petite culotte bleue, la bientôt quinquagénaire reste sexy en diable et Joe Lynch ne se prive pas de la détailler (presque) sous toutes les coutures. La « plus si jeune » femme devient ainsi un véritable objet sexuel, sorte de fantasme sur pattes destinée à transformer les spectateurs mâles en loup de Tex Avery.
Après un viol collectif perpétré par une bande de types envoyés par son ex-amant patron de la pègre, Everly devient vénère et décide de se venger. Elle souhaite également reprendre une vie normale en compagnie de sa mère et de sa fille qu’elle n’a jamais vue. Mais son ex place un contrat sur sa tête et des tas de tueuses débarquent dans son appartement. Le carnage commence et, au final, ça fera vraiment « beaucoup de putes mortes ».
Débutant juste après le viol de son héroïne, cette sorte de rape and revenge sous acide ne perd guère son temps à caractériser ses protagonistes ou à approfondir leur psychologie. Manifestement la seule envie de Lynch consiste à faire couler le sang un maximum. Car ce qui s’annonçait par son pitch comme un thriller d’action se rapproche en réalité bien davantage du pur cinéma gore à petit budget. L’ensemble se déroule, en effet, uniquement et intégralement dans l’appartement d’Everly, lequel devient une véritable zone de guerre qui aurait enthousiasmé le Punisher lui-même.
Déroulant son intrigue très linéaire et prévisible (un condensé des deux KILL BILL mâtiné d’un zeste de PIEGE DE CRISTAL sur un peu plus de 90 minutes), EVERLY justifie pleinement sa classification américaine : « Rated R for strong bloody violence, torture, nudity, sexual images and language ». Car le film ne laisse pratiquement aucune pause au spectateur, lequel assiste à une suite de massacres, tortures et autres carnages perpétrés non-stop. Les balles trouent les corps de toutes part, les membres sont sectionnés, les corps rongés par l’acide qui les vide de leur tripaille et le sang gicle jusqu’à repeindre les murs. Le tout dans une ambiance « cool » assortie d’un second degré constant qui louche avec insistance, par ses outrances ultra violentes, sur le cinéma de Tarantino. L’arrivée d’un personnage complètement cinglé, maitre de torture japonais équipé de tout un attirail et escorté de son masochiste, soumis, entravé et brutalisé, fait définitivement basculé EVERLY du côté du bis déjanté où la violence la plus extrême devient prétexte à sourire et (parfois) à rire.
Servi par une mise en scène efficace qui traverse l’appartement ensanglanté avec fluidité et capture chaque jet vermillon avec gourmandise, EVERLY n’en tourne pas moins rapidement en rond en dépit de sa bonne volonté roborative. Le film manque clairement de pistes annexes ou d’un minimum de développement pour aller au-dessus de son postulat de base.
Néanmoins, malgré ses faiblesses, il est possible de s’amuser devant ce divertissement jusqu’au-boutisse qui devrait faire un tabac dans les festivals spécialisés (sa programmation durant la tapageuse et animée fameuse « Nuit » du Festival du Film Fantastique de Bruxelles 2015 n’est évidemment pas un hasard) tant Lynch s’applique à flatter les bas instincts du public en lui offrant exactement ce qu’il attend : une actrice hyper-sexualisée et une violence ultra sanglante constante. Oubliable mais amusant.
Quelque peu en perte de vitesse commercialement parlant, la comédienne n’en reste pas moins la principale plus-value d’un métrage qui n’hésite pas à magnifier ses charmes à la moindre occasion. Nue ou seulement vêtue d’un T-Shirt largement décolleté et d’une petite culotte bleue, la bientôt quinquagénaire reste sexy en diable et Joe Lynch ne se prive pas de la détailler (presque) sous toutes les coutures. La « plus si jeune » femme devient ainsi un véritable objet sexuel, sorte de fantasme sur pattes destinée à transformer les spectateurs mâles en loup de Tex Avery.

Débutant juste après le viol de son héroïne, cette sorte de rape and revenge sous acide ne perd guère son temps à caractériser ses protagonistes ou à approfondir leur psychologie. Manifestement la seule envie de Lynch consiste à faire couler le sang un maximum. Car ce qui s’annonçait par son pitch comme un thriller d’action se rapproche en réalité bien davantage du pur cinéma gore à petit budget. L’ensemble se déroule, en effet, uniquement et intégralement dans l’appartement d’Everly, lequel devient une véritable zone de guerre qui aurait enthousiasmé le Punisher lui-même.

Servi par une mise en scène efficace qui traverse l’appartement ensanglanté avec fluidité et capture chaque jet vermillon avec gourmandise, EVERLY n’en tourne pas moins rapidement en rond en dépit de sa bonne volonté roborative. Le film manque clairement de pistes annexes ou d’un minimum de développement pour aller au-dessus de son postulat de base.
Néanmoins, malgré ses faiblesses, il est possible de s’amuser devant ce divertissement jusqu’au-boutisse qui devrait faire un tabac dans les festivals spécialisés (sa programmation durant la tapageuse et animée fameuse « Nuit » du Festival du Film Fantastique de Bruxelles 2015 n’est évidemment pas un hasard) tant Lynch s’applique à flatter les bas instincts du public en lui offrant exactement ce qu’il attend : une actrice hyper-sexualisée et une violence ultra sanglante constante. Oubliable mais amusant.
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Re: Topic films d'horreur
hellrick a écrit :Le cinéaste débutant Jeff Baena a probablement conçu ce long-métrage pour offrir à sa petite amie Audrey Plaza

Sinon j'avais trouvé ça très sympathique. Ça tourne un peu en rond dans son dernier tiers, mais le ton est original, la mise en scène plein d'idées et le casting a de la gueule.
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Re: Topic films d'horreur
ZOMBIE FIGHT CLUB


N’ayant jamais bénéficié d’une telle popularité, les morts-vivants envahissent actuellement tous les médias et ce sur tous les continents. Dernier né de cette mode lucrative, ZOMBIE FIGHT CLUB nous vient de Hong-Kong et constitue le nouveau long-métrage de Joe Chien, précédemment responsable du similaire ZOMBIE 108. Le pitch promet, via un titre référentiel, des bastons sanglantes entre humains et zombies. Le problème étant qu’il faudra attendre une heure de projection pour en arriver là. Toute la première partie, très classique, se déroule en effet dans un building au sein d’une métropole asiatique non identifiée. Suite à un virus libéré dans l’air, la majeure partie de la population s’est changée en zombies et l’épidémie se répand, menaçant d’échapper à tout contrôle. Deux survivants, Jenny et Andy, tentent de s’échapper de l’immeuble transformé en piège mortel où s’affrontent morts qui marchent, dealers et agents du S.W.A.T.
Sans beaucoup d’originalité mais avec un certain sens de l’opportunisme, Joe Chien convoque des bribes de [REC] et THE RAID au sein d’une production qui emprunte égalemnet à pratiquement tous les zombies flicks de ces quinze dernières années. L’ensemble ne cherche donc aucunement à innover mais balance fusillades et jets de sang à profusion. Malheureusement, le cinéaste laisse ses protagonistes, réduits à de simples silhouettes, fuir dans des couloirs infestés de zombies sans jamais creuser leurs relations. D’où une quasi impossibilité d’éprouver la moindre empathie pour ses morts en sursis. Joe Chien mise dès lors tout sur le gore, extrêmement généreux quoiqu’une qualité moyenne, les effets spéciaux numériques semblant tout droit sortis d’un jeu vidéo déjà daté. Le mélange d’action et de boucherie, saupoudré d’une louche de comédie et d’une pincée d’érotisme tournant rapidement en rond, la seconde partie prend une direction différente : le film se projette dans un futur proche et organise enfin le fight club d’outre-tombe promis par le titre. Sans passionner davantage tant l’ensemble hésite sur le ton du récit, passant d’un humour splatter réjouissant à un climat sombre et bien plus sérieux comprenant en outre un peu de sadisme et une scène de viol lesbien !
En dépit de l’enthousiasme du cinéaste et de la volonté évidente d’en donner au spectateur pour son argent, ZOMBIE FIGHT CLUB transpire l’amateurisme de sa conception et l’élaboration d’un univers constitué de bric et de broc. La crédibilité n’est d’ailleurs pas recherchée puisqu’un professeur timide et effacé devient le chef d’un gang criminel entouré de filles sexy en tenue fétichiste durant un dernier acte vaguement inspiré de la série télévisée « Dominion ». Aucune volonté de vraisemblance, simplement l’ambition de proposer quelques rebondissements inattendus que le spectateur doit accepter sans se poser de question.
Il y a finalement peu à dire sur ce ZOMBIE FIGHT CLUB très balisé et pas franchement satisfaisant: le huis clos horrifique et gore des débuts ne convainc guère plus que les visions post-apocalyp
tiques de la seconde partie. Pourtant, la générosité très maladroite du produit reste appréciable et les plus indulgents passeront un relatif bon moment devant tous ces excès. Mais le film ne dépasse jamais la moyenne et sera, par conséquent réservé, aux seuls inconditionnels de l’exploitation / gore à petit budget.Sans beaucoup d’originalité mais avec un certain sens de l’opportunisme, Joe Chien convoque des bribes de [REC] et THE RAID au sein d’une production qui emprunte égalemnet à pratiquement tous les zombies flicks de ces quinze dernières années. L’ensemble ne cherche donc aucunement à innover mais balance fusillades et jets de sang à profusion. Malheureusement, le cinéaste laisse ses protagonistes, réduits à de simples silhouettes, fuir dans des couloirs infestés de zombies sans jamais creuser leurs relations. D’où une quasi impossibilité d’éprouver la moindre empathie pour ses morts en sursis. Joe Chien mise dès lors tout sur le gore, extrêmement généreux quoiqu’une qualité moyenne, les effets spéciaux numériques semblant tout droit sortis d’un jeu vidéo déjà daté. Le mélange d’action et de boucherie, saupoudré d’une louche de comédie et d’une pincée d’érotisme tournant rapidement en rond, la seconde partie prend une direction différente : le film se projette dans un futur proche et organise enfin le fight club d’outre-tombe promis par le titre. Sans passionner davantage tant l’ensemble hésite sur le ton du récit, passant d’un humour splatter réjouissant à un climat sombre et bien plus sérieux comprenant en outre un peu de sadisme et une scène de viol lesbien !
En dépit de l’enthousiasme du cinéaste et de la volonté évidente d’en donner au spectateur pour son argent, ZOMBIE FIGHT CLUB transpire l’amateurisme de sa conception et l’élaboration d’un univers constitué de bric et de broc. La crédibilité n’est d’ailleurs pas recherchée puisqu’un professeur timide et effacé devient le chef d’un gang criminel entouré de filles sexy en tenue fétichiste durant un dernier acte vaguement inspiré de la série télévisée « Dominion ». Aucune volonté de vraisemblance, simplement l’ambition de proposer quelques rebondissements inattendus que le spectateur doit accepter sans se poser de question.
Il y a finalement peu à dire sur ce ZOMBIE FIGHT CLUB très balisé et pas franchement satisfaisant: le huis clos horrifique et gore des débuts ne convainc guère plus que les visions post-apocalyp
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Re: Topic films d'horreur
Dark Touch de Marina de Van

Je ne suis pas un grand fan de l'oeuvre de la demoiselle, un peu trop perturbée pour moi. Ce film est intéressant par l'ambiance oppressante qu'elle a su mettre en place, le sujet assez dur aidant également, on peut regretter que l'on a l'impression que tous les parents abusent de leurs enfants ce qui noie un peu le propos.
Aux yeux des vivants de Bustillo & Maury

Nouvel opus pour les réalisateurs d'A l'intérieur, on peut pas dire que cela soit une réussite, comme d'habitude la faute à un scénario fainéant, et malgré quelques belles séquences encore plus rares malheureusement que dans Livide le film sombre assez vite dans l'ennui, c'est dommage car le principe aurait pu être sympa, mais la fin grand guignol donnant dans le grand n'importe quoi finit d'enfoncer le clou de la médiocrité.
Everly de Joe Lynch

Hellric en ayant parlé ici je poste aussi mon avis, même si on est pas vraiment dans l'horreur, le film est trop répétitif pour être fun, et malgré mon affection pour le reste de la filmo de Lynch je dois avouer qu'il a raté son coup sur ce film.
The Bay de Barry Levinson

J'ai lu dans ce sujet que le film était décrié, perso j'ai bien aimé, pas vraiment fan du FF même si je concède qqs réussites (Cloverfield, Blair Witch Project, Le dernier exorcisme entre autres...), ce film a le mérite d'avoir un vrai cinéaste derrière la caméra, ce qui donne un vrai résultat dans le point de vue, une utilisation assez intelligente des caméras qui nous entoure. J'ai trouvé que Levinson arrivait à construire une ambiance assez flippante et oppressante, tout en nous gratifiant d'un message politique. Un très bon moment.
Mimesis de Douglas Schulze

Un hommage plagiat de La nuit des morts vivants, ce film est une grosse daube. Rien à sauver.
Pirhanna 3DD de John Gulager

Le premier opus m'avait laissé de marbre, celui ci est tellement con et outrancier que je me suis bien poilé, là où le film d'Aja n'arrivait pas à se contenter, cette suite tout en éxubérance en donne au spectateur pour son argent que cela soit côté gore, cul ou second degrés (mention pour David Hasselhoff
)
Intruders de Juan Carlos Frescadillo

Scénario convenu mais efficace, rien de neuf sous le soleil, on peut attendre mieux du réalisateur de 28 semaines plus tard.

Je ne suis pas un grand fan de l'oeuvre de la demoiselle, un peu trop perturbée pour moi. Ce film est intéressant par l'ambiance oppressante qu'elle a su mettre en place, le sujet assez dur aidant également, on peut regretter que l'on a l'impression que tous les parents abusent de leurs enfants ce qui noie un peu le propos.
Aux yeux des vivants de Bustillo & Maury

Nouvel opus pour les réalisateurs d'A l'intérieur, on peut pas dire que cela soit une réussite, comme d'habitude la faute à un scénario fainéant, et malgré quelques belles séquences encore plus rares malheureusement que dans Livide le film sombre assez vite dans l'ennui, c'est dommage car le principe aurait pu être sympa, mais la fin grand guignol donnant dans le grand n'importe quoi finit d'enfoncer le clou de la médiocrité.
Everly de Joe Lynch

Hellric en ayant parlé ici je poste aussi mon avis, même si on est pas vraiment dans l'horreur, le film est trop répétitif pour être fun, et malgré mon affection pour le reste de la filmo de Lynch je dois avouer qu'il a raté son coup sur ce film.
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J'ai lu dans ce sujet que le film était décrié, perso j'ai bien aimé, pas vraiment fan du FF même si je concède qqs réussites (Cloverfield, Blair Witch Project, Le dernier exorcisme entre autres...), ce film a le mérite d'avoir un vrai cinéaste derrière la caméra, ce qui donne un vrai résultat dans le point de vue, une utilisation assez intelligente des caméras qui nous entoure. J'ai trouvé que Levinson arrivait à construire une ambiance assez flippante et oppressante, tout en nous gratifiant d'un message politique. Un très bon moment.
Mimesis de Douglas Schulze

Un hommage plagiat de La nuit des morts vivants, ce film est une grosse daube. Rien à sauver.
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Le premier opus m'avait laissé de marbre, celui ci est tellement con et outrancier que je me suis bien poilé, là où le film d'Aja n'arrivait pas à se contenter, cette suite tout en éxubérance en donne au spectateur pour son argent que cela soit côté gore, cul ou second degrés (mention pour David Hasselhoff

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Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Re: Topic films d'horreur
V/H/S

En général les anthologies au cinéma ne sont pas une réussite, les films de FF non plus, et bien ce film réussi à cumuler les deux défauts
A part l'opus de Ti West qui sort quelque peu du lot, le reste est d'une médiocrité sale, mal filmé mal écrit mal joué, sans intérêt.
Citadel de Ciaran Foy

Archétype total du film con, point de départ réchauffé et tout le reste est complètement con, du personnage principal à quasi tout ceux qui l'entourent, pas un pour rattraper l'autre; à oublier
Home sweet home de David Morley

J'avais bien aimé son premier film (Mutants) malgré pas mal de défauts, Morley essaie de compenser la faiblesse de son propos par une mise en scène très travaillé au final il ne se passe tellement rien a l'écran qu'on ne voit que ça, dommage les intentions sont bonnes mais ce n'est avec seulement une ou deux bonnes idées qu'on arrive a tenir en haleine son spectateur
Occulus de Mike Flanagan

Pour quelqu'un qui n'est pas spécialement fan des films de maisons hantés, j'ai passé un bon moment, de bonnes scènes de tension, un casting à la hauteur, dommage que la fin tombe dans une profonde facilité
L'orphelinat de Juan Antonio Bayona

J'étais sceptique avant de voir ce film, mais le résultat est très réussi, mise en scène maîtrisée, interprétation remarquable, une intrigue qui tient sur un fil tenu mais ne rompt jamais, un succès mérité.
[REC]3 de Paco Plaza

ce n'est pas vraiment un REC puisque dés que l'attaque des zombies commence on retombe dans un filmage classique, la situation est pas mal, niveau visuel il y a plein de bonnes idées, malheureusement la plupart mal exploitées ou trop peu, c'est trop court pour être chiant, mais cela n'apporte pas grand chose au genre
The ABC of death

Une anthologie par son essence même inégale, quelques films assez sympa, effectivement des trucs barés qui valent le coup d'oeil, mais pour certains on est dans l'escroquerie (notamment Ti west) livrant des films sans interet, a regarder en plusieurs fois pour éviter l'ennui global
Frankenstein's Army de Richard Raaphorst

le principe du found footage est une aberration pour ce genre de film, malgré les dires du réalisateur c'est pour moi une solution de facilité, l'ambiance est bonne, mais le film manque clairement de moyens, et ne réussit pas à tenir toutes les promesses des teasers, cela manque de soldats nazis qui entoure les monstres, c'est vrai que ceux ci ont un bon look, cela reste pas trop mal pour un premier film.

En général les anthologies au cinéma ne sont pas une réussite, les films de FF non plus, et bien ce film réussi à cumuler les deux défauts

Citadel de Ciaran Foy

Archétype total du film con, point de départ réchauffé et tout le reste est complètement con, du personnage principal à quasi tout ceux qui l'entourent, pas un pour rattraper l'autre; à oublier
Home sweet home de David Morley

J'avais bien aimé son premier film (Mutants) malgré pas mal de défauts, Morley essaie de compenser la faiblesse de son propos par une mise en scène très travaillé au final il ne se passe tellement rien a l'écran qu'on ne voit que ça, dommage les intentions sont bonnes mais ce n'est avec seulement une ou deux bonnes idées qu'on arrive a tenir en haleine son spectateur
Occulus de Mike Flanagan

Pour quelqu'un qui n'est pas spécialement fan des films de maisons hantés, j'ai passé un bon moment, de bonnes scènes de tension, un casting à la hauteur, dommage que la fin tombe dans une profonde facilité
L'orphelinat de Juan Antonio Bayona

J'étais sceptique avant de voir ce film, mais le résultat est très réussi, mise en scène maîtrisée, interprétation remarquable, une intrigue qui tient sur un fil tenu mais ne rompt jamais, un succès mérité.
[REC]3 de Paco Plaza

ce n'est pas vraiment un REC puisque dés que l'attaque des zombies commence on retombe dans un filmage classique, la situation est pas mal, niveau visuel il y a plein de bonnes idées, malheureusement la plupart mal exploitées ou trop peu, c'est trop court pour être chiant, mais cela n'apporte pas grand chose au genre
The ABC of death

Une anthologie par son essence même inégale, quelques films assez sympa, effectivement des trucs barés qui valent le coup d'oeil, mais pour certains on est dans l'escroquerie (notamment Ti west) livrant des films sans interet, a regarder en plusieurs fois pour éviter l'ennui global
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le principe du found footage est une aberration pour ce genre de film, malgré les dires du réalisateur c'est pour moi une solution de facilité, l'ambiance est bonne, mais le film manque clairement de moyens, et ne réussit pas à tenir toutes les promesses des teasers, cela manque de soldats nazis qui entoure les monstres, c'est vrai que ceux ci ont un bon look, cela reste pas trop mal pour un premier film.
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Re: Topic films d'horreur

Première réalisation de Marcus Dunstan qui avec son compère Patrick Melton avait signé le scénario de Feast et de plusieurs épisodes de Saw. Leurs filmographies ne vendent pas du rêve mais j’étais pourtant curieux de voir ce qu’il ferait si on les laissait seuls aux commandes. Et The Collector est plutôt pas mal. J’ai été notamment agréablement surpris par le certain sérieux de l’objet, là où Feast était d’un cynisme gonflant. On se rapprocherait plus ici du premier Saw avec cette ambiance de petite série B poisseuse. La comparaison est d’autant plus inévitable par le principe de maison truffé de pièges en tout genre. Délivré du mode de narration télévisuelle inhérente à la franchise quant ils officiaient dessus, Dunstan et Melton saisissent l’opportunité d’exploiter au mieux leur concept. Ils se permettent ainsi de prendre leurs temps pour donner corps au personnage principal et au lieu central de l’histoire. Ce n’est pas toujours parfait certes. La mise en scène est parfois très maladroite avec des effets de style assez lourds. Il y a des poses esthétiques et atmosphériques tellement insistantes qu’elles tombent à plat. Par-delà ces instants un peu horripilants, il transpire cela dit une salutaire volonté de bien faire. A défaut d’être très original, le jeu du chat et de la souris qui constitue le gros du film se montre particulièrement efficace et comporte de bons moments de tension. Rien qui renouvelle le genre mais fabriqué avec suffisamment d’honnêteté pour s’apprécier.
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Re: Topic films d'horreur
Petit parcours temporel avec ce très 'joli' montage

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Re: Topic films d'horreur
Ouija est un film de Stiles White et c'est un mauvais film. Sincèrement il n'y a rien d'original dans le film, mais quand je dis rien, c'est vraiment rien. Le concept en lui même est bon, sauf qu'il n'y a rien de plus, je veux dire ce qu'il en fait n'apporte strictement rien au récit, c'est juste pour justifier le côté lien entre le monde des vivants et le monde obscur, sauf que cela ne sert à rien de tout le récit et sincèrement c'est limite cliché l'utilisation qui est faite de cet outil de divination. Ici vraiment il n'y a rien de tentant. C'est un film d'horreur comme on en produit par paquets de douze tous les mois. Je n'arrivais pas à comprendre le buzz autour du film et même après l'avoir vue je n'arrive toujours pas à comprendre. En plus de cela le film ne fait jamais peur et ne tente jamais de faire peur, ou bien c'est qu'il y a un truc que je ne comprend, ce n'est même pas du jump-scare, principe éculé pour faire peur dans un film d'horreur, bien au contraire vu qu cet effet est désamorcé par des scènes violentes si on peut dire cela ainsi ce qui ne fonctionne pas. Je ne sais pas on te fait apparaitre le spectre et d'un coup le personnage est projeté, cela désamorce le tout et ne sert à rien. Les différentes scènes d'horreur ne font rien. L'aspect fantastique du récit est assez neutre également, c'est encore la même histoire de vengeance avec un twist que l'on voit venir à cause du mauvais montage et de petits éléments qui désamorce l'idée directement. Je n'apprécie pas ce film et il n'y a rien d'attirant, par exemple les personnages, ok on va dire qu'ils sont bien construits, mais l'histoire des personnages n'est en rien intéressante, c'est classique quoi et il n'y a pas le petit détail qui fait qu'on peut danser à la vision de ce film. Bref cela se regarde et c'est ennuyeux du début à la fin, bref si vous voulez avoir peur, vous devez choisir un autre film car celui-ci ne procure rien de bien intéressant à la cinéphile que je suis. Je lui donne la note de 1/6.
"Esotika, Erotika, Psicotika."