Dvdclassik : cinéma et DVD

Rumours, nuit blanche au sommet : 3/10

Eh ben, c'est de plus en plus encourageant cette série de 3/10 (vais-je rejoindre le club à l'issue de ma séance demain aprem ? Suspens...).

bewegen a écrit : ↑12 mai 25, 16:24 -Warefare : 4.5/10 Les courageux américains affrontent les méchants terroristes. Je ne critique pas la mise en scène mais le sous-texte politique est quand même assez nauséabond je trouve.

Je ne l'ai pas pris comme ça. Le film me semble plus ambivalant…

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conscient que sa forme "embedded" induit un parti pris évident, qui est tout de même mise à distance par la famille terrorisée par cette invasion de leur domicile et la fin, par rapport aux soldats irakiens à la fois dans l'équipe et à côté/méfiants, ou car il n'y a jamais de "satisfaction" à abattre les ennemis qui restent très largement hors champ. J'avais même l'impression que les américains étaient volontairement filmés comme tirant dans le vide car pratiquement toujours filmés de face.
On est pas non plus dans l'idéalisation de la camaraderie militaire, par exemple quand l'autre équipe débarque et qu'un type pousse du pied ou marche sur un blessé.
Rien que le début sur le tube de house Call on me interpelle je trouve.

A vrai dire ça me semble même trop neutre ou ambivalant… Au point que je constate que son cinéma est pas pour moi, a tendance à m'agacer car je comprends jamais où il veut en venir… si il enfonce des portes ouvertes "tout ça pour ça", ou s'il est tellement fin et subtile que ça me dépasse.

Ghostlight : 7/10
Une bonne surprise du cinéma indépendant US.
La trame est un peu éculée (un père de famille en souffrance qui trouve un échappatoire qui va devenir cathartique par le théâtre), et n’évite pas les clichés, mais le film fonctionne par ses personnages vivants, campés par de très bons acteurs. On retrouve l’ambiance bon enfant d’une troupe de théâtre amateur, des exercices de respiration et de laisser aller farfelus aux difficultés de répétition en passant par les changements impromptus de casting. On passe du sourire aux larmes, on se dit qu’on aimerait bien en être.
Un vrai feel good movie, qui refuse une catharsis trop facile, et évite les effets dramatiques, montrant plutôt à petits pas l’apprentissage de la parole par un homme bourru “old school”.
La forme est à l’avenant, filmé en caméra portée, avec des éclairages réalistes et des décors quotidiens et pour tout dire souvent un peu miteux, c’est une belle tranche de quotidienneté.

Les linceuls : 3/10

Rumours, nuit blanche au sommet (4/10)
Eephus, le dernier tour de piste (4/10)
Mika Ex Machina (2,5/10)

La Chambre d'à côté : 7/10

Rumours, nuit blanche au sommet : 6/10

À contre-courant des récents retours, j'ai plutôt apprécié cet improbable mélange de satire politique, de mélodrame aux effluves prononcées de soap (ah, ce pauvre cœur d'artichaut de premier ministre canadien !) et de fantastique/horreur avec ces espèces de momies-zombies adeptes d'onanisme de groupe. Comme l'a dit Flol, le casting réuni semble s'être bien amusé à incarner ces grands du monde en plein brainstorming et leur plaisir est communicatif je trouve. Si les comédiens jouant les présidents japonais et italien ont une partition moins développée, les échanges verbaux et les jeux de regards/mimiques du quintet restant sont souvent savoureux. De part l'évolution de son personnage et son abattage, l'inconnu Roy Dupuis est sans conteste mon petit préféré dans cette joyeuse bande (à la fin, il est juste grandiose avec sa couverture de survie dorée nouée comme une cape de super-héros). Troquant ici ses pommettes ultra rebondies de Black Bag contre une double, voire triple couche de fond de teint, Cate Blanchett n'est pas en reste non plus en chancelière allemande et Denis Ménochet, réduit progressivement à un estropié ne s'exprimant bientôt plus que par borborygmes, ainsi que le flegmatique Charles Dance avec ses siestes impromptues à répétition m'ont également bien régalé. En plus de ça, le long-métrage qui au passage compte Ari Aster comme coproducteur exécutif a de beaux atours (c'est joliment éclairé/photographié). Bref, une chouette petite surprise que ce Rumours (pour le coup, c'est mon premier Guy Maddin) qui malgré son côté sans doute un peu trop décousu m'a donc arraché de nombreux sourires.

Partir un jour, Amélie Bonnin : 8,5/10.

Une belle pépite qui sent bon les années 90/2000. L'ensemble du casting est au diapason de cette véritable comédie.

Wulfa a écrit : ↑14 mai 25, 08:18 Partir un jour, Amélie Bonnin : 8,5/10.

Une belle pépite qui sent bon les années 90/2000. L'ensemble du casting est au diapason de cette véritable comédie.

Le festival semble démarrer sous de bons augures.

-Un ours dans le Jura:

A l'annonce du projet je n'aurais pas parié un Kopeck ou deux Popeck sur ce film.
Divine surprise ce mélange de genre est désopilant.
Le trio d'acteurs est génial, l'intrigue tient le coup, la photographie est excellente, les dialogues savoureux, bref n'en jetez plus, c'est une surprenante réussite de la part de Dubosc.


7/10


Sinon Karras je voulais rabaisser la note de The Childe à 7 au lieu de 7.5/10
Tu es sur que c'est un film de 2025 ? Il est marqué en 2024 sur Allo ciné.

Jeremy Fox a écrit : ↑14 mai 25, 08:43

Wulfa a écrit : ↑14 mai 25, 08:18 Partir un jour, Amélie Bonnin : 8,5/10.

Une belle pépite qui sent bon les années 90/2000. L'ensemble du casting est au diapason de cette véritable comédie.

Le festival semble démarrer sous de bons augures.

Oui, mais celui-ci est hors compétition

Jack Carter a écrit : ↑14 mai 25, 10:51

Jeremy Fox a écrit : ↑14 mai 25, 08:43

Le festival semble démarrer sous de bons augures.

Oui, mais celui-ci est hors compétition

Je sous-entendais l'ensemble du festival y compris les sections parallèles. J'imagine que c'est de là que sortiront pour beaucoup les meilleurs films de l'année.

Havoc / Ravage (Netflix) : 4/10

J'étais très fatigué hier soir, j'ai donc cherché un truc court et facile à suivre. Le film démarre très mal avec une course poursuite cent pour cent CGI absolument immonde et illisible qui enchaine les mouvements de caméra impossibles et absurdes. Forcément on n'y croit pas. Et la suite est tout aussi improbable, pour ne pas dire nanardesque (la dégaine de Tom Hardy est à mourir de rire). Heureusement qu'il y a quelques bastons pas trop mal fichues pour se réveiller un peu sinon la note aurait été encore plus abyssale. Content de voir que les gars de Capture Mag sont sur la même longueur d'onde.