Classement des sorties Cinéma/VOD 2023 [clos]

[Nestor Almendros]

A moitié car ça bouge un peu. Mais on ne me fera pas changer d'avis que la grande tradition du cinéma français des 40 dernières est massivement littéraire avant d'être visuelle

[Addis-Abeba]

Babylon : 2/10

C'est parce que j'ai mis 3/10 à ADN.

[Jeremy Fox]

C'est parce que j'ai mis 3/10 à ADN.

Voilà

[Addis-Abeba]

Je vais baisser ma note pour que l'on soit raccord

[tchi-tcha]

Zut, j'allais l'oubier, celui-là. Donc avant de l'oublier :

Le Croque-Mitaine (Rob Savage) 4/10
(Irréprochable dans sa gestion de l'espace, dans ses décors, dans son travail sonore et dans son interprétation (même la gamine joue bien), un film sur la peur du noir qui fonctionnera peut-être sur ceux qui ont peur dans le noir, mais qui n'apporte rien de neuf au genre. C'est adapté d'une nouvelle de Stephen King, c'est un peu léger pour un long-métrage.)

[TheGentlemanBat]

un film sur la peur du noir qui fonctionnera peut-être sur ceux qui ont peur dans le noir, mais qui n'apporte rien de neuf au genre.

C'est l'impression que j'ai eu en découvrant le trailer en salle #vu&archirevu. Le retour plutôt positif dans le dernier Mad assorti de l'interview du réal' avait suscité un regain d'intérêt au point de vouloir finalement tenter le coup mais le plafond des notes, quand même très bas jusqu'ici, me rassure pas vraiment sur l'issue plus ou moins attendue de cette séance (j'ai prévu d'y aller demain).

Edit : il me semblait que les notes en-dessous de la moyenne prédominaient mais non en fait, ça s'équilibre pour l'instant donc l'espoir est permis.

[ballantrae]

J'ai un peu perdu le fil mais voici d'abord quelques films vus depuis avril:

About Kim Sohee de July Jung frappe d'abord par son scénario implacable et son interprétation. Des moments forts, un constat assez terrible. Cependant la mise en scène a tendance à s'effacer un peu trop à quelques exceptions près le temps d'une courte scène ou d'un plan. 7/10

Les trois mousquetaires de M Bourboulon plutôt honnête et agréable mais sans fulgurances. Réussit néanmoins l'exploit de ne pas trahir Dumas après pas mal de produits télévisuels ou des dérives type PW Anderson et autres masques de fer. Se situe plutôt du bon côté ( versions G Sydney, R Lester) mais sans "génie". 6/10

Beau is afraid d'Ari Aster confirme ce que je pensais du cinéaste même si ce n'est pas une catastrophe comme Midsommar. Une fiction paranoiaque bien trop longue, répétitive, souvent lourde ....mais traversée par des fulgurances. Le récit dans le récit en images colorées et animées me semble le moment le plus sidérant... mais il n'est pas vraiment signé Aster mais Léon et Cocina les petits génies auteurs de Casa Lobo. Je ne peux m'empêcher de penser que Barton Fink des Coen ou certains titres de Polanski vont plus loin avec bien moins de moyens. La solution pour qu'Aster devienne vraiment aussi talentueux qu'il pourrait l'être? Qu'un producteur avisé lui demande de couper dans sa matière, de réécrire son scénario pour qu'il devienne vraiment intéressant. 6/10

Nos cérémonies de S Rieth est un vrai bel essai de genre doté d'une énergie galvanisante et d'idées de mise en scène brillantes. Des choix narratifs audacieux et cohérents qui consolent après Titane, La nuée et autres Teddy ... 8/10

Stars at noon de Claire Denis 9.5/10 l'un des plus beaux films de la cinéaste, l'un de ses plus sensuels et exigeants esthétiquement. On songe à d'autres histoires de couple audacieuses: Scènes de la vie conjugale, Le dernier tango à Paris, Nuit d'été en ville 9/10

Sinon, une semaine à Cannes m'a permis de voir pas mal de films à venir (que je commenterai ultérieurement) :

Zone of interest de J Glazer 10/10 implacable et rigoureux de bout en bout: un chef d'oeuvre assurément et l'un des voire LE film de l'année. (pas de sortie programmée)

Les herbes sèches de N B Ceylan 10/10 le plus beau film du cinéaste depuis Il était une fois en Anatolie. j'ai envie de dire la même chose que précédemment: l'un des grands films de l'année! (mi juillet)

Les feuilles mortes d'A Kaurismaki 10/10 une forme de condensé parfait de l'univers du cinéaste. Pas de gras: 1h20 parfaites! (septembre)

Cerrar los ojos de V Erice 9/10 grand retour du cinéaste mythique avec un récit complexe et fort qui dialogue avec Kiarostami ( enquête sur soi et un autre/ mise en abime/ ...) A revoir car très dense et riche. (pas de sortie programmée)

The new boy de W Davies 8.5/10 belle surprise australienne qui surprend par son sens plastique et son récit fort. Comme un air de parenté avec les débuts de P Weir. (pas de sortie programmée)

May december de Todd Haynes 8/10 exercice de style brillant et parfois flamboyant qui semble clore un triptyque sur les codes du grand mélo sirkien (après Carol et Loin du Paradis) (sortie 2023 ou 2024)

Linda veut du poulet de S Laudenbach 8/10 hilarante et explosive comédie truffée d'idées visuelles formidables (octobre)

Le règne animal de Th Caillet est un pari audacieux de cinéma de genre français avec des moments fulgurants et galvanisants.Pas parfait mais très bien après des pétards mouillés signés J Ducournau, J Philippot, etc... 8/10 (octobre)

Club zero de J Haussner film assez brillant formellement que je m'apprêtais à ne pas aimer mais qui m'a cueilli de bout en bout dans son programme implacable d'une manipulation. 7/10 ( ?)

Conann de B Mandico doit être revu car bouillonnant et épuisant. Des idées à la pelle.Des excès en tous genres. 7/10 ( novembre)

Monster de Kore Eda est assez bien mais un peu fragile surtout dans le flux cannois où un film chasse l'autre. A revoir dans un contexte plus calme. 6.5/10 (décembre)

Lost country de V Perisic est un beau film sur les errances du régime de Milosevic vers 1995. La manipulation vue à hauteur d'ado qui comprend qui est sa mère en même temps qu'il mesure où va son pays. 6.5/10 (octobre)

Robot dreams de P Berger est un film d'animation assez joli mais répétitif et au final très prévisible. 5/10 (?)

Eureka de Lisandro Alonso la baudruche festivalière par excellence. Après un début intrigant voire brillant, le film bifurque et s'effondre durant 2h. Une épreuve. 3/10 (?)

Project silence de Kim Tae Gon Un blockbuster mal écrit, mal joué aux SFX assez laids. Le dernier train pour Busan du très, très pauvre.Comme quoi les coréens peuvent nous envoyer des navets qui n'ont rien à envier au cinéma US! 1/10 (?)

[Alexandre Angel]

Ça va, les nouvelles sont bonnes!

[ballantrae]

Oui plutôt.
Pas revenu à Cannes depuis 1992, j'ai pu replonger cette année avec délices dans cette ambiance dingue.Beaucoup de changements!
Le point marrant: Victor Erice a attendu autant que moi pour revenir à Cannes!
Le clou de ce crû dans ma semaine festivalière : la masterclass Howard Shore/Scorsese le lundi.

[Alibabass]

Eureka de Lisandro Alonso la baudruche festivalière par excellence. Après un début intrigant voire brillant, le film bifurque et s'effondre durant 2h. Une épreuve. 3/10 (?)

J'adore les cinéastes de baudruche, du genre Jauja, très impatient de voir Eureka.

Linda veut du poulet de S Laudenbach 8/10 hilarante et explosive comédie truffée d'idées visuelles formidables (octobre)

Il me booste celui-là aussi. Sélection ACID ?

[mannhunter]

Le croque-mitaine: 4,5/10

[Vic Vega]

Spider-Man: Across the Spider-Verse de Joaquim Dos Santos, Kemp Powers et Justin K. Thompson 6/10

[santiago]

Wahou ! : 5,5/10

[G.T.O]

Master Gardener 7,5/10

[ballantrae]

A Alibabass:

Je ne considère pas L Alonso comme un cinéaste baudruche:j'avais beaucoup aimé Jauja par exemple. C'est juste Eureka qui est une baudruche.
Mais là il s'est planté, s'est fait dépasser par son projet et a accouché d'un "film de festival" : fallait entendre claquer les sièges ou la discrétion des qqs applaudissements discrets. Un film poseur qui tire chaque plan sans nécessité aucune et prend plaisir à décevoir chaque attente.

Linda veut du poulet était à l'ACID en effet comme La jeune fille sans mains et je pense que S Laudenbach aurait pu avoir droit à une séance hors compétition en sélection officielle , c'eut été plus heureux que Robot dreams sympathique mais assez mineur.