Publié : 27 mars 07, 07:38
Blue.Velvet a écrit :Tu t'anglicises, k-chan ?


Blue.Velvet a écrit :Tu t'anglicises, k-chan ?
Je suis content qu'il t'ai plu.bruce randylan a écrit :Un de mes Gosha préféré ( bon ok, je suis loin d'avoir tous vu )
C'est pas plutôt "swinging" ?bruce randylan a écrit :son coté Swimming Japan.
Et si je dis qu'on "nage" en plein swinging tokyo, je m'en sors ?Blue a écrit :C'est pas plutôt "swinging" ?bruce randylan a écrit :son coté Swimming Japan.![]()
C'est en gros ce que j'ai pensé du film et écrit dans la chronique...Joe Wilson a écrit :Les Treize Tueurs, d'Eiichi Kudo
Premier film du coffret, bien belle découverte puisque mon film du mois est enfin trouvé.
Kudo est remarquable par la richesse de sa palette stylistique. Si l'ouverture, rigoureuse et statique, se rapproche de Kobayashi, le réalisateur est également exemplaire par son dynamisme foisonnant entre éclairs et coupures brutales, notamment dans un affrontement final en forme de huit-clos, reposant sur un renouvellement constant de la tension dramatique, la sensation d'étouffement restant perceptible par l'abondance de motifs visuels d'une grande lisibilité.
Si le récit s'attache à suivre un groupe chargé d'assassiner un seigneur cruel et dangereux, inaccessible car frère du shogun d'Edo, cette trame, à priori limpide, ne rend que bien peu justice à un film d'une grande ampleur dans sa réflexion.
Car tous les rapports humains baignent dans le code d'honneur du samourai et ses désarrois, puisque à cette époque (1844, la fin du shogunat est proche), le statut de la fonction n'est que frustrations et misère. Loin d'opposer une dichotomie Bien/Mal, la légitimité de l'entreprise de l'inspecteur Shinzaemon est même toujours discutée, notamment par ses relations ambigues et graves, mêlées d'estime et de rancoeur, avec Hambei, appartenant au clan du seigneur Matsunaga et son principal protecteur grâce à ses qualités militaires.
Les hommes sont donc enchaînés dans leur devoir et ne peuvent que s'accomplir par celui-ci. C'est une vision sombre d'une société encore cloisonnée...si proximité il y a avec Kobayashi, c'est aussi dans la présence d'une voix-off lancinante, qui dans son final affirme l'absence de mémoire, l'oeuvre de Shinzaemon et ses tueurs restant finalement confinée dans l'oubli et le vide.
Passionnant dans sa mise en scène, d'une grande richesse par les questionnements qu'il fait naître, Les Treize Tueurs représente le chambara dans ses plus grandes qualités. Bravo donc à Wild Side pour rendre accessible le travail de Kudo...en attendant les autres films du coffret, dont je ne peux qu'espérer qu'ils confirment ce talent.
-Kaonashi Yupa- a écrit :
Filmographie (réalisateur)
1959 Jose Torres (cm, docu) => ?
1962 Le Traquenard (Otoshiana) [roman & scénario de Kôbô Abe] => chef d'oeuvre z2 jap sta, z2 uk sta
1962 La Fleur de l'âge ou les adolescentes, segment Ako=> ?
1964 La Femme des sables (Suna no Onna) [roman & scénario de Kôbô Abe]=> mega chef d'oeuvre z2 jap sta, z2 uk sta
1966 Le Visage d'un autre (Tanin no kao) [roman & scénario de Kôbô Abe]=> chef d'oeuvre z2 jap sta, z2 uk sta
1967 Bakuso (docu) => ?
1968 Le Plan déchiqueté (Moetsukita chisu) [roman & scénario de Kôbô Abe] => Z2 jap sans sta, pas vu
1972 Soldats d'été (Sama soruja) => Z2 jap sta, bof visuellement et formellement rien à voir avec le reste
1984 Antonio Gaudi (docu) => z1, mouais un peu chiant
1989 Rikyu =>Z2 hk sta
1992 Goh hime=> Z2 hk sta, inegal : rien a voir avec le niveau année 60