Classement des sorties Cinéma/VOD 2025

[Flol]

Ash : 7/10

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Flying Lotus est visiblement fan de Panos Cosmatos, Lovecraft et The Thing. Et ça tombe plutôt bien : moi aussi !
Ai-je apprécié ce Ash pour autant ? Alors pas totalement, parce que sa structure est tout de même légèrement bancale et le fait que les trois quarts de ses dollars soient a priori passés dans des néons et des flashs clignotants fatiguent un peu les yeux.

Mais Flying Lotus (dont j'ai désormais très hâte de découvrir le premier film) parvient à créer des images littéralement stupéfiantes. De la cosmic horror par moments vertigineuse, et qui n'hésite pas y aller très franchement dans le gore qui tâche (quantité de têtes fondues, déformées, explosées...) malgré un budget qu'on imagine pas super élevé.

De ces contraintes nait donc un film pas dénué de défauts (encore une fois, l'abus de flashback et le twist semblent trop artificiels), mais qui sent surtout une envie pleine et sincère de faire du cinéma, quitte à y étaler un peu n'importe comment tout ce qu'on aime. Oui on pense forcément à The Thing (pour le meilleur), voire à Prometheus (pour le pire), oui ça part un peu dans tous les sens, non Eiza González n'est clairement pas la meilleure comédienne du monde (par contre, cette bouche...) ; mais ça reste un objet de cinéma qui m'a fasciné quasiment de bout en bout, une proposition de cinéma qui a une sacrée gueule, et à qui j'ai envie de pardonner tous ses écueils tant il m'a remué et stimulé.

[TheGentlemanBat]

Aaahhh, je me sens moins seul d'un coup.

[Flol]

Mince j'ai pas fait gaffe à ton avis. Tu en as pensé quoi, en gros ? Sinon il me semble que nobody smith a plutôt apprécié, lui aussi (malgré quelques évidentes réserves).

[Flol]

Black Dog : 7.5/10

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Sacré film. Peut-être un peu trop sûr de sa puissance formelle...mais en même temps il y a de quoi ! Parce qu'il y a là un tel étalage de plans larges écrasants de beauté, un tel sens du cadre faisant que certaines séquences sont à tomber à la renverse, notamment dans sa gestion des arrière-plans où il se passe constamment quelque chose (et ce dès l'incroyable plan d'ouverture, en fait), que c'est probablement l'un des plus beaux films que j'ai vu récemment.

Et c'est un film pas uniquement riche formellement parlant, mais aussi narrativement parlant. On pense qu'il s'agit uniquement d'une histoire d'amitié entre un homme et son chien, alors que s'y entremêlent aussi des mafieux, une ville peu à peu démolie en vue des JO qui arrivent (on est en 2008), un zoo abandonné, le tout dans une ambiance de néo-western du plus bel effet.
C'est presque trop riche par moments, c'est tellement dense qu'on ne sait plus où donner de la tête ; mais pour une (des rares) fois que l'on tombe sur un film aussi maîtrisé à tous les niveaux, on ne va pas se plaindre. Et puis moi, à partir du moment où il est question de nos amis les chiens, je suis client.

[TheGentlemanBat]

Mince j'ai pas fait gaffe à ton avis. Tu en as pensé quoi, en gros ? Sinon il me semble que nobody smith a plutôt apprécié, lui aussi (malgré quelques évidentes réserves).

Je te copie-colle ça (j'ai été un peu moins généreux au niveau de la note en m'arrêtant à 6/10).

Pas spécialement happé par le début du film, je dirais même que pendant les 30 premières minutes on est dans un espèce de flottement induit par la mémoire défaillante de l'héroïne essayant de recoller les morceaux. Le rythme s'accélère progressivement par la suite et je me suis senti un peu plus pris par le récit qui a évidemment des airs de déjà-vu. Ash marche ainsi clairement dans les pas d'Alien et Event Horizon, pour le côté sanguinolent/gore, furtivement j'ai pensé aussi à La Planète des vampires et sur la toute fin on a le droit à un petit supplément gratuit d'Hidden et de The Thing. Après il faut bien reconnaître que c'est avant tout le travail sur l'image et également la bande-son qui constitue l'intérêt principal du long-métrage, co-produit au passage par un certain Neill Blomkamp. Flying Lotus remercie d'ailleurs pas mal de monde (Guillermo Del Toro, John Carpenter, Terrence Malik, Taika Waititi...) et en voyant apparaître le nom de Panos Cosmatos, je me suis dit "bon sang, mais c'est bien sûr !", Ash partageant un psychédélisme assez similaire qui ultimement m'a fait le rapprocher du récent Color Out of Space de Richard Stanley.

Et on est raccord (même note ce coup-ci) sur Black Dog qui est en bonne place de mon top 5 de 2025.

[-magik-]

Le Clan des bêtes : 6.5/10

[TheGentlemanBat]

Bird : un timide 6/10

Malgré la poésie qui irrigue le long-métrage d'Andrea Arnold, bien aidé par la BO de Burial et boosté à intervalles réguliers par de très chouettes scènes chantées, j'ai eu du mal à m'impliquer dans cette chronique adolescente, familiale et sociale qui m'a semblé durer une éternité. J'étais d'ailleurs parti pour lui attribuer à peine la moyenne et puis miracle ! sur le tard cet étrange Oiseau prend enfin son envol, en partie grâce à la matérialisation à l'écran de sa dimension onirique/fantastique (impossible à ce titre de ne pas faire le rapprochement avec le Règne Animal). Avec un supplément d'émotion dans les dernières minutes qui, comme la jeune héroïne lors du mariage de son père, m'a un peu cueilli et m'a conduit donc à réévaluer in fine le film.

[Flol]

Parfaitement en phase (une nouvelle fois).

[poet77]

Un monde merveilleux: 7,5/10

[Supfiction]

Parfaitement en phase.

[Addis-Abeba]

-The Monkey:

Dommage la première partie tant que les jumeaux sont des gosses est excellente, après leur passage à l'âge adulte le scénario n'avance plus et finit pas se déliter complètement sur la fin.
La nouvelle de Stephen King était bien flippante,Osgood Perkins a plutôt choisi dans faire un film façon Destination finale avec quelques touches d'humour, ça fonctionne parfois, mais il n'a pas capté l'essence même de cette histoire, changeant même de manière "incompréhensible" les cymbales par un tambour (problème de droit apparemment ), n'empêche là encore ça le fait moins ...
Au dessus du tout venant, mais frustrant.

5,5/10

[nobody smith]

Rumours 5.5/10

[Karras]

Par amour (4,5/10) : Histoire bancale entre drame familial et film de genre que Cécile de France essaye de maintenir à flot.
Jouer avec le feu (6,5/10) : L'opposition Lindon/Voisin fait des étincelles, mais les causes du problème sont un peu trop éludées.

[douane eddy]

Les linceuls : 8/10
Ce nouvel an qui n'est jamais arrivé : 5.5/10

[Lohmann]

Moi, ma mère et les autres 6/10
Broken Rage 6/10
Les Linceuls 4/10
Un pays en flammes 3/10
Little Jaffna 2/10