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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Publié : 9 févr. 21, 16:01
par tenia
Faudra quand même un jour que ceux s'indignant de ces indignations se renseignent sur l'Effet Streisand.
Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Publié : 9 févr. 21, 16:30
par Major Tom
tenia a écrit : ↑9 févr. 21, 16:01
Faudra quand même un jour que ceux s'indignant de ces indignations se renseignent sur l'Effet Streisand.
Bah, les accusations de sexisme envers
Grease se sont multipliées ces dernières années, je ne vois pas d'Effet Streisand à le défendre.

Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Publié : 9 févr. 21, 17:36
par tenia
Newton John avait déjà répondu aux critiques en octobre. La seule vague de critiques depuis date de décembre, et elle était déjà largement retournée dans l'ombre.
En revenant dessus, Newton John puis le traitement médiatique qui est fait de son retour sur le sujet ne font que déterrées ces critiques et les remettre ainsi en lumière. J'imagine que les pourfendeurs actuels du film sont d'ailleurs ravis de cette remise en avant gratos. Qui plus est, la vague d'articles sur le sujet proviennent de journaux qui ne semblent pas avoir traité le sujet à l'époque en octobre (voire probablement jamais), d'où des articles "actualités" remettant sur le tapis des infos en fait vieilles de 2 à 4 mois et qui dormaient semble-t'il paisiblement.
La défense du film aurait donc pu être faite à l'époque, quand ces vagues de critiques étaient réellement d'actualités, et pas 1 à 4 mois après les faits en remettant 2 balles dans les projecteurs (surtout qu'à nouveau, Newton John avait déjà fait une sortie sur le sujet en octobre, le traitement médiatique aurait donc pu être similaire).
Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Publié : 9 févr. 21, 17:39
par Alba
tenia a écrit : ↑9 févr. 21, 16:01
Faudra quand même un jour que ceux s'indignant de ces indignations se renseignent sur l'Effet Streisand.
Cela dit, je pense que c'est malheureusement une pratique assumée et particulièrement cynique. Quand on voit les réactions que ça provoquent chez les on-peut-plus-rien-diristes, les média auraient tort de se priver...
Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Publié : 9 févr. 21, 18:27
par Major Tom
Non, il y a une raison à cela...
Il y a quelques semaines, le film culte a été rediffusé sur la BBC australienne et a suscité la controverse auprès de certains internautes. Sur les réseaux sociaux, des téléspectateurs et téléspectatrices ont accusé le long-métrage de sexisme et d’homophobie. Les plus virulents d’entre eux ont même appelé à le bannir des écrans de télévision.
Invitée dans le podcast A Life of Greatness, Olivia Newton-John a réagi à ces accusations.
Trouvez autre chose.

Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Publié : 9 févr. 21, 18:29
par Karras
tenia a écrit : ↑9 févr. 21, 17:36
Newton John avait déjà répondu aux critiques en octobre. La seule vague de critiques depuis date de décembre, et elle était déjà largement retournée dans l'ombre.
Suite à la diffusion à la BBC pendant la période de Noël :
https://www.express.co.uk/showbiz/tv-ra ... enes-video
Diffusée aussi sur ARTE à la même période.
Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Publié : 9 févr. 21, 18:48
par tenia
Major Tom a écrit : ↑9 févr. 21, 18:27
Non, il y a une raison à cela...
Il y a quelques semaines, le film culte a été rediffusé sur la BBC australienne et a suscité la controverse auprès de certains internautes. Sur les réseaux sociaux, des téléspectateurs et téléspectatrices ont accusé le long-métrage de sexisme et d’homophobie. Les plus virulents d’entre eux ont même appelé à le bannir des écrans de télévision.
Invitée dans le podcast A Life of Greatness, Olivia Newton-John a réagi à ces accusations.
Trouvez autre chose.
C'est exactement ce que je disais : les critiques datent de fin décembre et sont remises sur le tapis 1 mois et demi plus tard.
Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Publié : 9 févr. 21, 18:54
par Major Tom
tenia a écrit : ↑9 févr. 21, 18:48
Major Tom a écrit : ↑9 févr. 21, 18:27
Non, il y a une raison à cela...
Trouvez autre chose.
C'est exactement ce que je disais : les critiques datent de fin décembre et sont remises sur le tapis 1 mois et demi plus tard.
C'est devenu récurrent d'attaquer le film, notamment quand il est diffusé, et entre son interview d'octobre et aujourd'hui, il y a (encore) eu une polémique.
Donc dans un podcast, Olivia Newton-John s'exprime sur le sujet (ce qui somme toute est un peu logique, elle a le droit, elle aussi, de donner son avis) pour la deuxième fois, et ça fait deux fois de trop. Ce serait même elle qui fouterait la merde, car effet Streisand, tout ça.
Il faut arrêter deux secondes.

Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Publié : 9 févr. 21, 19:01
par tenia
Je ne dirais pas que c'est elle qui "fout la merde", mais elle répond à des questions posées par des journalistes qui les posent sans doute en sachant pertinemment que ça fera réagir (la preuve par l'exemple).
Mais en tout cas, le fait est que la polémique sur les réseaux étaient éteintes depuis plusieurs semaines déjà mais visiblement, la prochaine diffusion était dans trop longtemps.
Mais ce n'est pas bien grave, c'était plus un constat amusé général que ces articles donnent tout de même beaucoup de visibilité à des polémiques dont ces mêmes articles semblent déplorer la visibilité.
Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Publié : 15 févr. 21, 19:00
par Coxwell
Je ne sais pas si ceci est déjà passé sur le forum, mais Tenet a été censuré de 9,3 secondes au UK pour une raison liée notamment aux violences faites aux femmes. Le film a une interdiction au -12 ans + coupe du passage incriminé.
Le disque UK du film est censuré, alors que le disque
US par ex ne l’est pas.
https://www.movie-censorship.com/report.php?ID=203192
Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Publié : 15 févr. 21, 20:09
par tenia
Il est bon de rappeler que le film a été censuré par la Warner uniquement afin d'obtenir une classification plus faible (12 au lieu de 15), la BBFC donnant ces indications souvent en amont. Libre ensuite aux studios d'accepter ou non mais un paquet de gros films sont légèrement censurés pour gratter une classif plus légère. C'était le cas sur Avengers par ex. Pour Tenet, le montage a éte modifié pour la sortie salles UK, ça fait donc depuis août 2020 que l'info est connue.
Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Publié : 15 févr. 21, 20:21
par Coxwell
tenia a écrit : ↑15 févr. 21, 20:09
Il est bon de rappeler que le film a été censuré par la Warner uniquement afin d'obtenir une classification plus faible (12 au lieu de 15), la BBFC donnant ces indications souvent en amont. Libre ensuite aux studios d'accepter ou non mais un paquet de gros films sont légèrement censurés pour gratter une classif plus légère. C'était le cas sur Avengers par ex. Pour Tenet, le montage a éte modifié pour la sortie salles UK, ça fait donc depuis août 2020 que l'info est connue.
Je n'ai pas dit que ce n'était pas connu avant la publication du disque, mais que c'était - encore - le cas avec le disque mis sur le marché (sans version uncut en sus). Warner connaît très bien les différents marchés, il discute et s'adapte au terrain. C'est toujours intéressant de voir où la censure s'opère, et à quel moment elle intervient. L'histoire de la censure est un bon baromètre des sociétés et des problématiques qui la traversent à un moment donné.
Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Publié : 15 févr. 21, 22:01
par tenia
Je le précisais juste car ça aurait pu être une coupe effectuée pour la vidéo, mais ce n'est pas le cas.
La BBFC est un cas assez particulier de par sa transparence, ses spécificités plutôt sociétales mais aussi ce service qu'elle offre de "pre-rating". Car au fond, ce n'est pas ici tant une "censure" qu'un choix du studio de biffer le film pour gratter quelques brouzoufs en élargissant son public. Rien ne les oblige, surtout que les films classés 15 en Angleterre sont légion, mais Warner a choisi la thune direct en amont, comme de nombreux autres studios en Angleterre (et ce choix se retrouve quasi toujours ensuite en vidéo).
Y a sinon un excellent bouquin sur la BBFC qui retrace les différentes administrations, c'est fascinant.
Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Publié : 15 févr. 21, 22:43
par Coxwell
tenia a écrit : ↑15 févr. 21, 22:01
Je le précisais juste car ça aurait pu être une coupe effectuée pour la vidéo, mais ce n'est pas le cas.
La BBFC est un cas assez particulier de par sa transparence, ses spécificités plutôt sociétales mais aussi ce service qu'elle offre de "pre-rating". Car au fond, ce n'est pas ici tant une "censure" qu'un choix du studio de biffer le film pour gratter quelques brouzoufs en élargissant son public. Rien ne les oblige, surtout que les films classés 15 en Angleterre sont légion, mais Warner a choisi la thune direct en amont, comme de nombreux autres studios en Angleterre (et ce choix se retrouve quasi toujours ensuite en vidéo).
Y a sinon un excellent bouquin sur la BBFC qui retrace les différentes administrations, c'est fascinant.
Je suis d’accord sur ce que tu évoques.
Quand on voit le sort réservé au personnage de Branagh dans l’histoire, ce moralisme « à visée commerciale » n’est même pas cohérent au final. Le personnage n’est pas représenté comme l’apôtre du bien, au contraire.
Vivement que la BBFC et autres accords tacites entre institutions/studios puissent se donner le droit d’interdire la Grande Vadrouille ou Papy fait de la résistance aux moins de 16 ans pour présence - et apologie de croix gammées. Il est temps de protéger l’enfance

Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Publié : 16 févr. 21, 07:13
par tenia
A titre perso, Tenet est sans doute mieux sans cette scène superflue parachevant de faire de Branagh un méchant très très méchant de façon ultre éculée.
Ce n'est pas parce que son comportement est dénoncé dans le film (la classif du BBFC le mentionne d'ailleurs) que ce n'est pas un peu trop pour être classé 12.
Parce qu'à nouveau, outre le fait que ça n'a rien à voir avec le type d'exemple dont tu parles, il s'agit simplement d'un studio choisissant d'expurger un peu de violence physique du film pour obtenir une classification plus faible. Rien de nouveau, encore moins dans les critères en vigueur depuis 10 bonnes années au BBFC. Ca n'est ni plus ni moins que choisir de biffer une scène spécifique considérée trop violente pour avoir plus de public. Rien à voir donc avec une décision qui serait étrange ou générale, mais au contraire une application claire des critères du BBFC.