Jeremy Fox a écrit :Enzo a écrit :
Pas d'accord. Je pense que si l'on est suffisamment ouvert et que l'on est pas la victime d'une mode ou d'un mouvement de troupeau, on peut tout à fait apprécier tous les genres cinématographiques. Ce qui est mon cas (du moins, crois-je), tant que le film me touche.
Ca aussi c'est de la mauvaise foi ;-) Nous avons tous des genres ou des cinématographies avec lesquelles nous n'adhérons pas, moi les films de Kung fu par exemple et j'en connais qui n'aiment pas les films de sous marins d'ailleurs :-) Rien à voir avec des mouvements de mode.
Bon on va essayer de parler un peu de tout çà.
Enzo, à ce propos :
Je pense que si l'on est suffisamment ouvert et que l'on est pas la victime d'une mode ou d'un mouvement de troupeau, on peut tout à fait apprécier tous les genres cinématographiques
tu as rationellement entièrement raison, mais voilà je ne suis pas fait que de rationnalité. Par ailleur je n'ai pas le bonheur ou la capacité à tout aimer. Les films de Kung Fu j'ai du mal aussi. Je n'ai rien contre mais çà ne me parle pas, çà ne me raconte rien. Le cinéma que l'on range dans la catégirie "intimiste français" ou quelque chose de similaire, je m'y ennuie facilement. J'aime beaucoup le cinéma américain, mais les comédies musicales j'ai beaucoup de mal. Pour moi la vraie question c'est de savoir qu'elles sont les images qui ont, pour nous, un sens parce qu'elles nous touchent. Pour les autres je ne peux pas le dire, mais en ce qui me concerne, je ne suis pas sensible à tout. J'adore Mozart, le plus grand loin deavnt tous, pour moi, mais Verdi ... me fatigue. J'aime les concertos pour piano et orchestre de Beethoven, ses symphonies vraiment difficilement.
En même temps j'ai parfois des préventions injustifiées, "Le mariage des moussons", pour revenir au cinéma, çà ne me disait pas grand chose. Je l'ai vu et j'en ai été ravi. Pas de chef d'oeuvre mais content de l'avoir vu.
Pour le livre de Tavernier et Coursodon, je ne suis pas d'accord sur les qualificatifs. Ils ont parfois des avis très tranchés, non consensuels parfois. La lecture de certaines notices, d'une édition à l'autre, fait parfois aparaitre des réévaluations à 180° où les auteurs n'hésitent pas à invalider leur point de vue précédent, ceci dans les deux sens.
Ensuite on trouve une palette de nuances dans les jugements d'un réalisateurs à l'autre, dans la filmographie d'un même réalisateurs, qui est extrémement large. L'unique "pépite" d'un réalisateur par ailleur très secondaire sera mise en valeur alors même que le reste de l'oeuvre est très faible.
Pour ces deux raisons que je pense pas qu'on puisse le taxer de mépris. De plus j'imagine assez mal quelqu'un passer tout ce temps sur un travail aussi momumental sans aimer ce qu'il fait, la matière sur laquelle il travaille. Tavernier à sans doute maintenant plus de 60 ans et j' imagine qu'il commence à penser que son temps doit être bien employé et non gaspillé et j'imagine mal qu'il travaille autant sur un sujet qu'il mépriserai ?
Il faut aussi que je te réponde s'agissant de Starship troopers. Il me faut un peu de réflexion et de temps, mais je le ferai.
Claude.