http://www.jonathanrosenbaum.net/2013/1 ... inflation/
Pour moi qui suis en train de lire un de ses bouquins des années 90, rien de nouveau sous le soleil.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
cinephage a écrit :A contrario, un des grands raleurs de la critique (mais aussi une sacrée plume), Jonathan Rosenbaum, conteste certains consensus critiques...
http://www.jonathanrosenbaum.net/2013/1 ... inflation/
Pour moi qui suis en train de lire un de ses bouquins des années 90, rien de nouveau sous le soleil.
C'est du bon sens.I regard critical inflation as an occupational hazard for most professional reviewers, myself in the past included, who are obliged to sit through reams of terrible cinema week after week, and even stay to the end of films we wouldn’t see otherwise, and are consequently more likely to overrate and sometimes even cherish the ones that aren’t so bad and are even halfway decent.
ça tombe bien, j'ai aussi 70 ans dans ma têtecinephage a écrit :Mais figure-toi que je pense parfois à toi en lisant Rosenbaum... Sa position me parait assez proche de celles que tu défends, même si sa sensibilité "de coeur" est plus années 70 que 80, il a pour le cinéma une aspiration "haute" que j'ai cru entrevoir dans certains de tes avis.
La phrase-clé résumant sa position est à trouver dans sa page wikipedia US (curieusement, la page française a avalé cet élément) :ballantrae a écrit :Pour Tati vs Transformers, c'est très bien.Il faut que je relise le reste pour éventuellement mieux comprendre.
Il privilégie la circulation et les débats sur les films étrangers (ici : non-américains). Sa position très appuyées sur la fréquentation des salles considère qu'Hollywood et les media tendent à limiter la variété des films que les Américains peuvent voir, dans les muliplexes ou ailleurs.He promotes the dissemination and discussion of foreign film. His strong views on filmgoing in the U.S. hold that Hollywood and the media tend to limit the full range of the films Americans can see, at the cineplex and elsewhere.
Je ne vois vraiment aucune incohérence là-dedans. Rosenbaum examine dans les autres plébiscites de la critique internationale ceux auxquels il n'adhère pas, voila tout...Roy Neary a écrit :Contester certains consensus critiques quand on place très haute La Vie d'Adèle... l'un des films les plus consensuels du monde dans les tops internationaux. Comment dire ?
J'ai dû être trop synthétique : rédacteur dans un journal à grand tirage, Rosenbaum se faisait l'avocat d'un cinéma moins évident que le dernier blockbuster. Ca parait peut-être une évidence vu d'ici, mais toute la presse cinéma américaine n'est pas forcément dans cette disposition d'esprit.Roy Neary a écrit :Je n'ai rien contre Rosenbaum, dont les textes ont l'air très intéressants. Je dis simplement que si son angle d'attaque principal est le consensus, il est mal placé en défendant le Kechiche.