ballantrae a écrit :Grand prix de la daube de novembre 2013 accordé sans même attendre la fin du mois à La bataille de solferino!!! Même si vous avez du temps à perdre et n'avez d'autre choix , restez chez vous surtout!!!Je ne décolère pas d'avoir cédé à une petite musique, un buzz je ne sais quel est le terme juste claironnant qu'il s'agit d'une comédie rythmée , fine, juste et politique.Aussi creux et improbable que Le nom des gens, c'est le titre qui me vient en tête pour des raisons esthétiques, pour un registre comique assez raté (et encore ds Le nom... il y avait Gamblin qui fait son boulot tjs excellement, ce qui n'est pas le cas de Macaire)et pour un voisinage politique faisant passer une sorte de tiédeur fadasse pour de l'engagement.Impression pénible de voir un film de potes d'amis dont on sent bien que c'est un ratage un peu gênant mais qu'une sorte de diplomatie oblige à trouver bien.L'antithèse de l'ambition décidément magnifique de nos héros sont morts ce soir.
Je ne sais si tip top ou la fille du 14 juillet sont aussi nazes mais si c'est ça le vent de fraicheur d'un renouveau du jeune cinéma français, je préfère l'ancien sans hésiter!!!
Oui enfin la plupart des trentenaires réalisateurs actuels sont, je trouve, complètement prisonniers de leurs références/hommages. Et globalement donc c'est la même problématique dans le moins pire des cas qui revient: techniquement bon, scénario pauvre. Quant aux réseaux de potes pour faire monter la sauce sur les réseaux sociaux ou dans divers médias, ça me fait marrer mais malgré toutes ces gesticulations d'une promo bien fournie le public ne suit pas. Je ne peux donc qu'être moi aussi encore plus nostalgique du cinéma d'antan parce que la relève, elle, n'est toujours pas assurée. Tarantino et son cinoche de cinéphile qui se parodie à son tour c'est déjà bien pénible maintenant on a l'équivalent français de gens écrasés par le passé, pour la plupart potes de la Femis, ou d'internet.
C'est vrai, pas terrible du tout cette nouvelle adaptation de Soderbergh (en plus je ne supporte pas Jeremy Davies). Monument d'ennui aussi pour moi, malgré quelques passages intéressants (surtout le tout-début, vite expédié).
Soderbergh se voulait peut-être plus proche du roman, mais j'avais lu que Lem n'a l'avait pas aimé davantage que le Tarkowski.
ballantrae a écrit :Grand prix de la daube de novembre 2013 accordé sans même attendre la fin du mois à La bataille de solferino!!! Même si vous avez du temps à perdre et n'avez d'autre choix , restez chez vous surtout!!!Je ne décolère pas d'avoir cédé à une petite musique, un buzz je ne sais quel est le terme juste claironnant qu'il s'agit d'une comédie rythmée , fine, juste et politique.Aussi creux et improbable que Le nom des gens, c'est le titre qui me vient en tête pour des raisons esthétiques, pour un registre comique assez raté (et encore ds Le nom... il y avait Gamblin qui fait son boulot tjs excellement, ce qui n'est pas le cas de Macaire)et pour un voisinage politique faisant passer une sorte de tiédeur fadasse pour de l'engagement.Impression pénible de voir un film de potes d'amis dont on sent bien que c'est un ratage un peu gênant mais qu'une sorte de diplomatie oblige à trouver bien.L'antithèse de l'ambition décidément magnifique de nos héros sont morts ce soir.
Je ne sais si tip top ou la fille du 14 juillet sont aussi nazes mais si c'est ça le vent de fraicheur d'un renouveau du jeune cinéma français, je préfère l'ancien sans hésiter!!!
Oui enfin la plupart des trentenaires réalisateurs actuels sont, je trouve, complètement prisonniers de leurs références/hommages. Et globalement donc c'est la même problématique dans le moins pire des cas qui revient: techniquement bon, scénario pauvre. Quant aux réseaux de potes pour faire monter la sauce sur les réseaux sociaux ou dans divers médias, ça me fait marrer mais malgré toutes ces gesticulations d'une promo bien fournie le public ne suit pas. Je ne peux donc qu'être moi aussi encore plus nostalgique du cinéma d'antan parce que la relève, elle, n'est toujours pas assurée. Tarantino et son cinoche de cinéphile qui se parodie à son tour c'est déjà bien pénible maintenant on a l'équivalent français de gens écrasés par le passé, pour la plupart potes de la Femis, ou d'internet.
Ah non, techniquement "bon", qu'est-ce que je lis, il ne faudrait pas pousser là..
J'ai pas mal ciblé mes visionnages pour éviter de tomber sur n'importe quoi, mais je me suis farci quand même 2-3 films bien mauvais entre octobre et novembre.
Notamment R.I.P.D. du nullard Robert Schwentke et le supra chiant The Wolverine de James Mangold.
Je rajouterais encore The Conjuring de James Wan. Film poussiéreux, qui, sans aucune honte, nous ressort des recettes déjà éculées depuis 30 ans.
Et c'est à peu près tout.
"I said no food. I didn't say there was nothing to eat."
Federico a écrit :Tu me fais de la peine, julien. Certes, j'avais eu très peur en apprenant le remake du joyau de Tarkovski mais sans atteindre ses très hautes sphères, le Soderbergh est tout sauf honteux. Je dirais même que Clooney s'en tire mieux que Donatas Banionis dans le rôle de Kelvin.
Je préfère le Soderbergh (que je considère comme un des plus beaux films de SF) au Tarkovski ; ou disons que j'y prends bien plus de plaisir Une magnifique histoire d'amour. Et la sublime musique de Cliff Martinez.
Moi aussi. Le Tarkovski offre des plans et quelques scènes sublimes, mais m'a semblé vraiment trop long et vraiment pas accessible - au sens qu'il m'a semblé prioriser la thèse intellectuelle à la démarche de cinéma, dans la gestion du temps et de l'histoire ; le déséquilibre entre des moments de poésie pure et ces tunnels reflexifs m'a un peu refroidi.
Alors que je trouve le Soderbergh intelligent mais aussi sensible, variation intéressante de l'histoire et plus touchante humainement. Et Clooney y est impeccable.
Sinon en ratage quasi-complet ce mois-ci, je pense tout de suite à God Bless America, de Bobcat Goldthwait. Pseudo pamphlet assommant de dialogues lénifiants sur la décadence de la TV, des valeurs et des relations humaines ; ce qui aurait pu être un portrait au vitriol de l’Amérique (le fond du discours du personnage principal est plutôt juste - tout au moins argumentable) ressemble du coup à un discours réac qui pêche par ce qu'il prêche, dont le filmage pauvre, les comédiens moyens et une conclusion très prévisible ne relèvent pas la portée. Préférez Super de James Gunn auquel on ne peut que faire référence (le couple principal du film de Goldwait est copié-collé sur celui de Gunn) qui sait être grinçant là où ici tout semble rouillé.
Dernière modification par Brody le 12 nov. 13, 10:36, modifié 1 fois.
Ma daube de novembre le NEUF MOIS FERME de Dupontel.
Généralement je ne suis pas cliente de ce genre de comédie à la française mais j'ai cédé au choix de la majorité (le bonheur d'aller voir des films à plusieurs ). Bon sang ce que c'est lourd ! Même si la réalisation est plutôt soignée et pas paresseuse ça ne sauve pas le bateau du naufrage.
"Il faut vouloir saisir plus qu'on ne peut étreindre." Robert Browning.
" - De mon temps, on pouvait cracher où on voulait. On n'avait pas encore inventé les microbes." Goupi
Mains Rouges.
C'est vrai, pas terrible du tout cette nouvelle adaptation de Soderbergh (en plus je ne supporte pas Jeremy Davies). Monument d'ennui aussi pour moi, malgré quelques passages intéressants (surtout le tout-début, vite expédié).
Soderbergh se voulait peut-être plus proche du roman, mais j'avais lu que Lem n'a l'avait pas aimé davantage que le Tarkowski.
Ah tiens justement, je me demandais ce qu'il en avait pensé. J'ai pas lu le bouquin mais d'aprés ce que j'ai pu comprendre, Soderbergh n'en a pas fait une adaptation fidèle, et aucun des deux films n'a su exploiter à sa juste valeur le potentiel du roman. Sinon, pour la curiosité, j'ai vu qu'il existait un Opéra composé trés récemment par le compositeur Detlev Glanert qui a l'air bien intéressant. Ca n'a était joué pour le moment qu'en Autriche et en Allemagne.
"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.
Une succession d'invraissemblances toute plus aberrantes les unes que les autres. Des dialogues indigents au service d'un scénario totalement improbable.
On a de la peine pour Al Pacino, et surtout hâte que les 88 minutes s'écoulent...
C'est vrai, pas terrible du tout cette nouvelle adaptation de Soderbergh (en plus je ne supporte pas Jeremy Davies). Monument d'ennui aussi pour moi, malgré quelques passages intéressants (surtout le tout-début, vite expédié).
Soderbergh se voulait peut-être plus proche du roman, mais j'avais lu que Lem n'a l'avait pas aimé davantage que le Tarkowski.
j'ai aussi lu que Lem avait dû aller au cinéma quelque chose comme deux fois dans sa vie
Wagner a écrit :j'ai aussi lu que Lem avait dû aller au cinéma quelque chose comme deux fois dans sa vie
Tarkowski + Soderbergh, le compte est bon.
En fait je ne l'avais pas lue cette remarque, je me souviens que c'était les propos de l'intervenant lors d'une conférence au sujet des deux films et sur le livre de Lem, il y a au moins 10 ans... Je ne me souviens plus qui c'était. Il faut dire qu'à part Neuhoff (pour la blague), Ciment, Chion, et ceux que je connais ou ai connu comme Lagier, Vachaud, Blumenfeld et Thoret, je connais très, très mal les critiques ou intervenants français...
Daubes, ce serait exagéré mais de loin les deux plus mauvais films vus ce mois :
Je ne sais pas ce qui m'a le plus fait mal entre voir l'immense Tracy aussi aux fraises ou les séquences de grimpette reconstituées en studio (la haute montagne, c'est magique... sauf quand on s'aperçoit que les nuages ne bougent pas d'un mm)
1er film entièrement conçu par le stakhanoviste Lewis (qui en écrivait les gags la nuit en rentrant de ses shows épuisants).
Un alignement de sketches assez piteux et étirés jusqu'à plus soif dont seuls quelques-uns laissent esquisser un sourire.
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Je ne vois pas trop ce que je pourrais voir de pire ce mois-ci. Lorsque le film commence dès le départ à lâcher une avalanche de connerie, je me suis dit qu’à un moment donné les mecs allaient être obligé de s’arrêter. Mais non, ça se vautre en non-stop dans sa connerie. Ça en arrive à un point où plus personne n’a l’air de saisir le moment où le film est censé se conclure. Hâte d’écouter le commentaire audio où Salomé t’explique que si t’as pas aimé, c’est parce que t’es pas assez intelligent pour le comprendre