Dvdclassik : cinéma et DVD

Ratatouille a écrit :Mask de Peter Bogdanovich :
Attention ! Ce film n'a rien à voir avec le film de Chuck Russell !

Quel boute-en-train.

Frank Bannister a écrit :

Ratatouille a écrit :Mask de Peter Bogdanovich :
Attention ! Ce film n'a rien à voir avec le film de Chuck Russell !

Quel boute-en-train.

Et tu n'as encore rien vu (un jour, je te ferai mon imitation de Jacques Chirac...Didier Gustin a du souci à se faire).

Almanach d'Automne (Bela Tarr, 1985)

Après "Le Nid Familial", "L'Outsider" et "Rapports Préfabriqués", trois films à la lisière du documentaire et parcourus d'intenses moments de grâce où Bela Tarr collait de très près à ses personnages et leurs émotions, cet "Almanach d'Automne", avec son esthétique bicolore eighties clinquante (Bela Tarr a t-il voulu faire son "Inferno" ?) et sa froideur constante, ne parvient guère à captiver. On dira que c'est chiant et moche comme l'automne. Ouais. Reste de beaux mouvements d'appareil prétentieux où le Belâtre Tarr se regarde filmer, qui annoncent quelque part la forme que prendront un peu plus tarr les chefs d'oeuvres "Damnation", "Satantango" et "Les Harmonies Werckmeister".
3,5/10

Ratatouille a écrit :Mask de Peter Bogdanovich :
Attention ! Ce film n'a rien à voir avec le film de Chuck Russell !
Non, pas de cartoon live ici, juste une magnifique chronique d'un adolescent pas comme les autres (campé par un incroyable Eric Stoltz), atteint d'une maladie au visage le faisant ressembler à John Merrick.
Bogdanovich a l'intelligence de traiter son sujet avec beaucoup de sobriété et de subtilité, et est aidé en cela par d'excellents comédiens (en 1er lieu un Eric Stoltz méconnaissable dont j'ai déjà parlé, mais aussi Cher, sans doute l'un des plus beaux rôles dans lesquels je l'ai vue).
Donc moi qui suis plutôt friand des films traitant de la "différence" (une des raisons pour lesquelles Edward Scissorhands et Elephant Man font partie de mon panthéon personnel), j'avoue avoir été plus que touché par celui-ci, même si je regretterais juste une fin un peu conventionnelle.
SevenSwans, toi le grand fan de Bogdanovich, as-tu vu ce film ?

Malheureusement je ne me suis pas encore donné la peine de voir celui ci. Mais ton avis positif me pousse vers une découverte que j'imagine très prochaine. Le cinéma de Bogdanovich est assez foisonnant et possède son lot de déceptions, c'est parfois difficile de faire la par des choses et entre légères comédies et grands films méconnus, on se perd facilement. En même temps, je crois que tu as vu aussi The Last Picture Show, au final, avec Mask, deux films de Peter Bogdanovich que tu as eu l'air d'apprécier. J'espère que ça va te pousser a en voir d'autre (Paper Moon, What's up doc?, They All Laughed, etc...)

En tout cas, merci pour ton avis, qui va sans doute me décider a voir le film très rapidement! (et finalement, c'est tout ce que je recherche dans un forum de cinéma...)

Ratatouille a écrit :

Frank Bannister a écrit :
Quel boute-en-train.

Et tu n'as encore rien vu (un jour, je te ferai mon imitation de Jacques Chirac...Didier Gustin a du souci à se faire).

Bon, on va boire un verre ensemble (ce qui nous donnera l'occasion de nous rencontrer) et tu me montreras ca!

Ratatouille a écrit :SevenSwans, toi le grand fan de Bogdanovich, as-tu vu ce film ?

Je tape l'incruste aussi, étant l'un des deux seuls amateurs de Bogdanovich en France.
Cela dit, j'avais bien aimé moi aussi.

Boubakar a écrit :

Ratatouille a écrit :SevenSwans, toi le grand fan de Bogdanovich, as-tu vu ce film ?

Je tape l'incruste aussi, étant l'un des deux seuls amateurs de Bogdanovich en France.
Cela dit, j'avais bien aimé moi aussi.

Toi et moi on va monter un club, on mettra des foulards et on parlera d'Orson Welles

7swans a écrit :

Ah oui, c'est vrai que c'est lui qui fait le psy de la psy dans les Soprano.

Je regarde "Quand faut y aller, faut y aller" avec Ternce Hill et Bud Spencer. En général je les adore mais là je sais pas si je vais arriver au bout, c'est affreusement mauvais, zero. Par contre il y a un petit effort sur les prises de vue. Donc zero et demie.

Ratatouille a écrit :Donc moi qui suis plutôt friand des films traitant de la "différence"

Il va pourtant falloir que tu assumes ton physique.

yaplusdsaisons a écrit :Je regarde "Quand faut y aller, faut y aller" avec Ternce Hill et Bud Spencer. En général je les adore mais là je sais pas si je vais arriver au bout, c'est affreusement mauvais, zero. Par contre il y a un petit effort sur les prises de vue. Donc zero et demie.

Tu as oublié de préciser que le film devrait plaire à Momo

Meme si j'ai fait la critique dans son topic, voici mon opinion sur ...

10 000 (R. Emmerich, 2008)

Techniquement et esthétiquement, c'est une réussite bien évidemment. Mais le scénario (sa lourdeur), les dialogues et le jeu d'acteur m'ont parfaitement ennuyés ...
Pas trop envie de m'étendre meme si je ne regrette absolument pas d'y etre allé.

4,5/10

Momo la crevette a écrit :

yaplusdsaisons a écrit :Je regarde "Quand faut y aller, faut y aller" avec Ternce Hill et Bud Spencer. En général je les adore mais là je sais pas si je vais arriver au bout, c'est affreusement mauvais, zero. Par contre il y a un petit effort sur les prises de vue. Donc zero et demie.

Tu as oublié de préciser que le film devrait plaire à Momo

Et allez, comment on m'enferme dans ma caricature! Comme si Céline n'avait rien été d'autre qu'antisémite...

7swans a écrit :En même temps, je crois que tu as vu aussi The Last Picture Show, au final, avec Mask, deux films de Peter Bogdanovich que tu as eu l'air d'apprécier. J'espère que ça va te pousser a en voir d'autre (Paper Moon, What's up doc?, They All Laughed, etc...)

Effectivement, Mask fut seulement mon second Bogdanovich après l'excellent The Last Picture Show. Et ces 2 films me donnent clairement envie d'en découvrir davantage de ce réalisateur (en fait, j'ai aussi dans un coin de mes étagères son 1er film, Voyage to the Planet of Prehistoric Women, mais bon...c'est pas pareil).
Récemment était diffusé sur Cine Polar un autre de ses films qui m'intriguent énormément : Targets, avec Boris Karloff et Bogdanovich himself...malheureusement, il était en VF, et j'avais préféré ne pas le regarder dans ces conditions.
Mais sinon, j'ai l'impression qu'il est plutôt difficile de découvrir sa filmographie, je ne sais pas si beaucoup de ses films ont eu droit à de belles éditions en dvd (zone 2, je précise pour moi ).

LOLITA MALGRE MOI de Mark Waters
Il est sympa Mark Waters mais il est quand même un peu chiant. Il est sympa parce qu’avec lui on est sûr d’en avoir pour son argent. Le bonhomme sait concocter du divertissement frais, rythmé et gavé de suffisamment de gag pour empêcher le spectateur de regarder une seule fois sa montre. Mais il est chiant parce que ça ne l’intéresse pas d’aller voir plus loin. Waters fait dans la comédie romantique plus rose bonbon du meurt, la guimauve arrosée de miel bien gluante, le teen movie dans sa forme la plus inoffensive. Les sujets de ses films ont pourtant le potentiel d’égratigner le politiquement correct mais ne font au final que s'y morfondre. Lolita malgré moi n’échappe pas à la règle et rejoint sans surprise le cas de et si c’était vrai et freaky friday. Frustrant mais rigolo au moins...

LA SAGESSE DES CROCODILES de Po-Chih Leong
Curieux film que cette vision du vampire comme être plus assoiffé d’amour que de sang. Malheureusement aussi intriguant soit le concept, le film se montre à l’image de son prédateur, autrement dit d’une extrême froideur. Jamais le long métrage n’arrive à dégager une étincelle d’émotion, ce qui pose un sacré souci puisque le script se repose énormément sur ses personnages. Les efforts de mise en scène n’arrivent pas à briser cette rigueur auteuriste accompagnée d’un rythme peu captivant. Trop austère à mon goût donc en dépit de l’originalité du projet.