Au contraire Ellroy a toujours dit aimer LA Confidential et de plus il avait été réelement impliqué au niveau de l'écriture dessus. Par contre je ne crois vraiment pas au cirage qu'il passe au film de De Palma dans la presse actuellement...Tuck pendleton a écrit :Je vois mal comment on peut se faire une véritable idée du film en visionnant une BA. ça reste des suppositions. Par ailleurs Ellroy, qui n'avait pas aimé LA confidential, a dit avoir apprécié le De Palma. Peut être que pour lui la fidélité du roman ne se réduit pas à une illustration, par le menu, des évements du bouquin.
Le Dahlia Noir (Brian De Palma - 2006)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
Profondo Rosso
- Howard Hughes
- Messages : 19111
- Inscription : 13 avr. 06, 14:56
-
Tuck pendleton
- Mogul
- Messages : 10614
- Inscription : 13 avr. 03, 08:14
Oui pardon j'ai dû confondre avec le film avec Russel.Profondo Rosso a écrit :Au contraire Ellroy a toujours dit aimer LA Confidential et de plus il avait été réelement impliqué au niveau de l'écriture dessus. Par contre je ne crois vraiment pas au cirage qu'il passe au film de De Palma dans la presse actuellement...
-
Peter Venkman
- Spice Boy
- Messages : 1209
- Inscription : 25 févr. 05, 17:32
Un film absolument magnifique. La comparaison avec le Curtis Hanson (que j'aime par ailleurs beaucoup, dans un style tout autre) ouvre des champs de réflexion passionnants sur la représentation d'Ellroy au cinéma, et donne dans le même geste des nouvellles rassurantes sur l'état de forme de De Palma - qu'on ne me parle de grand film malade et autres conneries : le Dahlia Noir est un grand film, qui pète la santé.
La manière dont de Palma joue du contre-pied risque bien, pour ce que j'en ai vu dans ma salle, de laisser pas mal de monde sur le carreau. Son dernier film, c'est un bonbon au poivre, une friandise dont les premiers attraits (chromos jusqu'aux clichés, servis par Vilmos Zsigmond et Dante Ferretti au sommet de leur art) sont peu à peu pervertis par un cinéaste aux accents Lynchiens (incroyable personnage de Ramona Linscott, d'abord dans une scène de repas dantesque, puis dans l'escalier, quelque part entre Sunset Boulevard et Sailor et Lula).
Je souscris complétement aux analyses de Simone Choule et Swan, quitte à passer pour le dernier des snobs : le dernier de Palma est un grand film sur l'illusion, sur le cinéma, sur Hollywood... sur de Palma. C'est brillant (jusque dans ses figures de style : la découverte du corps dans un long travelling, les retrouvailles avec Bobby De Witt dans une scène très "escalier des Incorruptibles"), souvent bouleversant, et d'une profonde intelligence.
La manière dont de Palma joue du contre-pied risque bien, pour ce que j'en ai vu dans ma salle, de laisser pas mal de monde sur le carreau. Son dernier film, c'est un bonbon au poivre, une friandise dont les premiers attraits (chromos jusqu'aux clichés, servis par Vilmos Zsigmond et Dante Ferretti au sommet de leur art) sont peu à peu pervertis par un cinéaste aux accents Lynchiens (incroyable personnage de Ramona Linscott, d'abord dans une scène de repas dantesque, puis dans l'escalier, quelque part entre Sunset Boulevard et Sailor et Lula).
Je souscris complétement aux analyses de Simone Choule et Swan, quitte à passer pour le dernier des snobs : le dernier de Palma est un grand film sur l'illusion, sur le cinéma, sur Hollywood... sur de Palma. C'est brillant (jusque dans ses figures de style : la découverte du corps dans un long travelling, les retrouvailles avec Bobby De Witt dans une scène très "escalier des Incorruptibles"), souvent bouleversant, et d'une profonde intelligence.
They're from Barcelona.Moustache d'or 2006
-
Nestor Almendros
- Déçu
- Messages : 25288
- Inscription : 12 oct. 04, 00:42
- Localisation : dans les archives de Classik
Tout ça pour ça. C'est à peu près ce que je me suis dit quand j'ai vu apparaitre "The End". C'est un objet filmique très spécial. On n'est pas en face d'un ratage aussi évident que FEMME FATALE mais la déception est forcément là.
Je viens de lire en vitesse quelques posts précédents et, contrairement à certains, je trouve que De Palma n'a pas assez pris possession du sujet. En de rares moments seulement, j'ai retrouvé l'esbrouffe d'antan, avec l'utilisation de certains de ses codes. Le reste du temps j'attendais presque. Et contrairement à certains (qui comparent avec L.A. CONFIDENTIAL) je pense que c'est surtout le scénario et l'adaptation qui est moins réussie. Ma naiveté me fait penser qu'avec un matériau de base plus perfectionné on aurait eu autre chose. J'ai bien senti (dûmoins c'est une supposition, car je n'ai pas lu le livre) que le récit était sacrément édulcoré, simplifié au maximum de tout élément potentiellement choquant ou autre.
Pourtant De Palma n'est pas tout à fait innocent. C'est une chose que je n'avais pas remarqué (en tout cas à ce point) dans ses précédents films mais c'est parfois hyper théatral. Je repense entre autres à la scène ahurissante de l'escalier avec Hilary Swank et son père, puis l'arrivée de la mère (personnage déjà très particulier). Les postures, la mise en place, l'ambiance plus très crédible : ça part dans un autre registre. Et ça arrive plusieurs fois... Je pense aussi à un détail bizarre: De Palma se permet de reconstituer une audition, filmée comme en 1946, avec travelling avec steadycam. Un détail de plus qui me fait douter de ces coincidences. Le parti pris (s'il y a) est très casse-gueule.
J'avais peur d'être vite perdu à cause du scénario, mais finalement ça s'est à peu près bien passé. En fait, la majeure partie du film est plutôt lente niveau rythme, avec quelques rares accelérations. Le scénario ne va jamais trop vite et la mise en place peut paraitre finalement assez laborieuse car ça dure ça dure...
Beaucoup de moyens pour une déception.
Je viens de lire en vitesse quelques posts précédents et, contrairement à certains, je trouve que De Palma n'a pas assez pris possession du sujet. En de rares moments seulement, j'ai retrouvé l'esbrouffe d'antan, avec l'utilisation de certains de ses codes. Le reste du temps j'attendais presque. Et contrairement à certains (qui comparent avec L.A. CONFIDENTIAL) je pense que c'est surtout le scénario et l'adaptation qui est moins réussie. Ma naiveté me fait penser qu'avec un matériau de base plus perfectionné on aurait eu autre chose. J'ai bien senti (dûmoins c'est une supposition, car je n'ai pas lu le livre) que le récit était sacrément édulcoré, simplifié au maximum de tout élément potentiellement choquant ou autre.
Pourtant De Palma n'est pas tout à fait innocent. C'est une chose que je n'avais pas remarqué (en tout cas à ce point) dans ses précédents films mais c'est parfois hyper théatral. Je repense entre autres à la scène ahurissante de l'escalier avec Hilary Swank et son père, puis l'arrivée de la mère (personnage déjà très particulier). Les postures, la mise en place, l'ambiance plus très crédible : ça part dans un autre registre. Et ça arrive plusieurs fois... Je pense aussi à un détail bizarre: De Palma se permet de reconstituer une audition, filmée comme en 1946, avec travelling avec steadycam. Un détail de plus qui me fait douter de ces coincidences. Le parti pris (s'il y a) est très casse-gueule.
J'avais peur d'être vite perdu à cause du scénario, mais finalement ça s'est à peu près bien passé. En fait, la majeure partie du film est plutôt lente niveau rythme, avec quelques rares accelérations. Le scénario ne va jamais trop vite et la mise en place peut paraitre finalement assez laborieuse car ça dure ça dure...
Beaucoup de moyens pour une déception.
-
odelay
- David O. Selznick
- Messages : 14193
- Inscription : 19 avr. 03, 09:21
- Localisation : A Fraggle Rock
Même si je ne suis pas complètement entousiaste, j'ai du mal aussi a être vraiment déçu, surtout parès la catastrophe qu'était Femme fatale. J'ai retrouvé le De Palma que j'aime, qui nous fait des séquences à tomber (quand il y a des escaliers, on sait qu'on va avoir une scène qui va déchirer, c'est encore le cas ici) et arrive quand même à maîtriser son récit durant la majeure partie du film. Je dis durant "la majeure partie" car après la mort de
Ce qu'on lit un peu partout sur les acteurs principaux males est vrais, ils manquent de charisme et c'est assez embêtant, mais ils ne sont pas non plus mauvais comme des cochons, faut pas exagérer. Celle qui s'en sort le mieux est définitivement Scarlett Johanson car en plus d'être juste, elle a vraiment le physique vavavoom et glamour qu'on trouvait à cette époque.
Comme bcp j'ai été surpris par l'apparition de Mia Frye, et très heureux par celle de k.d.lang car c'est une chanteuse que j'adore.
Le genre de film à revoir; une vision ne suffisant pas.
Comme tous les De Palma quoi...
- Spoiler (cliquez pour afficher)
Ce qu'on lit un peu partout sur les acteurs principaux males est vrais, ils manquent de charisme et c'est assez embêtant, mais ils ne sont pas non plus mauvais comme des cochons, faut pas exagérer. Celle qui s'en sort le mieux est définitivement Scarlett Johanson car en plus d'être juste, elle a vraiment le physique vavavoom et glamour qu'on trouvait à cette époque.
Comme bcp j'ai été surpris par l'apparition de Mia Frye, et très heureux par celle de k.d.lang car c'est une chanteuse que j'adore.
Le genre de film à revoir; une vision ne suffisant pas.
Comme tous les De Palma quoi...
-
Colqhoun
- Qui a tué flanby ?
- Messages : 34134
- Inscription : 9 oct. 03, 21:39
- Localisation : Helvetica
- Contact :
-
Colqhoun
- Qui a tué flanby ?
- Messages : 34134
- Inscription : 9 oct. 03, 21:39
- Localisation : Helvetica
- Contact :
-
Marcus
- Jamais trop Tarr
- Messages : 5238
- Inscription : 5 févr. 04, 16:05
- Localisation : En train de prendre le thé avec Bela Tarr
Demande à Alcatel, il te dira pourquoi Les Amants Réguliers de Philippe Garrel est une sombre bouse alors qu'il n'a vu que la bande annonce. Je découvre donc qu'il n'est pas le seul à pratiquer le cinéma ainsi...Tuck pendleton a écrit :Je vois mal comment on peut se faire une véritable idée du film en visionnant une BA.kyle reese a écrit :En même temps ça sert à ça une BA, se faire une idée du film pour décider ensuite d'y aller ou pas.
Elle était belle comme le jour, mais j'aimais les femmes belles comme la nuit.
Jean Eustache, La Maman et la Putain
Jean Eustache, La Maman et la Putain
-
Miss Nobody
- heureuse d'être contente
- Messages : 9571
- Inscription : 23 oct. 05, 16:37
- Localisation : Quelque part ailleurs
...
-
Tuck pendleton
- Mogul
- Messages : 10614
- Inscription : 13 avr. 03, 08:14
-
Billy Budd
- Bordeaux Chesnel
- Messages : 26841
- Inscription : 13 avr. 03, 13:59
-
missme
- Bricol' Girl
- Messages : 6264
- Inscription : 22 avr. 03, 17:36
- Last.fm
- Localisation : Lyon
- Contact :
De l'intérêt de ce forum sur un tel film. Lire les avis de tout le monde apporte des éclairages intéressant sur un film dont je ne savais pas trop quoi faire.
J'avais globalement bien aimé. J'ai aussi trouvé le film un peu déséquilibré au niveau du rythme. J'ai aussi trouvé Josh Hartnett assez limite parfois enfin limite non mais trop lisse. Je n'ai pas été gênée par le non respect linéaire du roman même si finalement j'ai trouvé d'un point de vue strictement scénaristique cette "version" moins passionnante que le livre, un peu forcément ai-je envie de dire, mais bon on aurait pu envisager un scénar un peu plus tendu.
Mais les avis de Simone Choule et j'ai déjà oublié qui mette finalement des mots sur un ressenti général que j'avais eu
J'avais globalement bien aimé. J'ai aussi trouvé le film un peu déséquilibré au niveau du rythme. J'ai aussi trouvé Josh Hartnett assez limite parfois enfin limite non mais trop lisse. Je n'ai pas été gênée par le non respect linéaire du roman même si finalement j'ai trouvé d'un point de vue strictement scénaristique cette "version" moins passionnante que le livre, un peu forcément ai-je envie de dire, mais bon on aurait pu envisager un scénar un peu plus tendu.
Mais les avis de Simone Choule et j'ai déjà oublié qui mette finalement des mots sur un ressenti général que j'avais eu
