Le château ambulant (Hayao MiyaZaki - 2004)
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T'as pas de couilles?Simone Choule a écrit :Miyazaki me casse la tête.

Puissant, corrompu et menteur


You two do make a charming couple though, you're both, what's the expression, damaged goods.
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Mais j'y pense, c'était pas déjà le cas avec Princesse Mononoké ? Il me semble que si : la dernière image est la renaissance d'un kodoma/sylvain, qui remue sa tête, puis fondu en noir.bruce randylan a écrit :ps : en fait le seul point noir ( assez triste pour moi ), plus que la fin pastiche assumée comme telle, c'est que pour l 1ère fois chez Ghibli, le générique de fin n'est qu'un simple crédit et plus une continuation de l'univers durant quelques minutes.
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Je viens de vérifier à l'instant sur mon DVD et je confirme: Kodama qui remue la tête puit générique crédité sur fond noir.-Kaonashi Yupa- a écrit :Mais j'y pense, c'était pas déjà le cas avec Princesse Mononoké ? Il me semble que si : la dernière image est la renaissance d'un kodoma/sylvain, qui remue sa tête, puis fondu en noir.bruce randylan a écrit :ps : en fait le seul point noir ( assez triste pour moi ), plus que la fin pastiche assumée comme telle, c'est que pour l 1ère fois chez Ghibli, le générique de fin n'est qu'un simple crédit et plus une continuation de l'univers durant quelques minutes.
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Enfin... mon commentaire et observation , bien moins développé que ce que j'ai pu lire plus haut, reste mon avis avec mes mots...
Mais je dois avouer qu'un léger, très léger désapointement me parvient après la vision du film.
S'il est bien un film, proche de ce Chateau Ambulant, ce serait alors le voyage de Chihiro. On retrouve le même code de narration, cette même volonté de présenté un reflet du monde par le rêve, quelques tics visuelles reviennent aussi, ainsi que des personnages secondaires sensiblement interchangeables.
Mais alors que Chihiro est parfait à tout point de vue ( cette réflexion, n'engage bien sûr que moi ), Le chateau ambulant accuse quelques écueils dommageables. La narration, sans être éclaté ni même obscure, peine cependant à démontrer une finalité, et à inufler cette force épique à l'histoire qui l'aurait bien mérité. Les divers buts des personnages apparaissent obscurs et résulte une difficulté assez frappante pour s'attacher aux personnages.
Je ne vois pas dans ce film, une volonté de la part de Miyazaki d'ériger un film somme, les divers éléments récurrents de sa filmographie se retrouvent bien sûr dans le métrage, mais l'harmonie en souffre, ses obsessions pacifistes ou écologiques ont du mal à enrechir le récit comme ils le devraient. Alors que des thèmes plus ou moins nouveau apparaissent, des personnages principaux plus vieux, la naissance du désir, la vieillesse ressortent davanrtage, et sont parfaitement maitrisé. On sent que Miyazaki prend en compte son âge et ses questionnements quant à cette condition.
Un autre point où Miyazaki se renouvelle, chose qui avait déjà était aborder lors du voyage de chihiro, c'est le thème des faux semblants, et par extensions, des masques que l'on porterait. Chaque personnage porte un masque dans le film, qu'ils en ont fait un choix, où qu'ils le subissent, ce masque va transcender leur condition et les révéler sans un nouveau jour.
La vieillesse accéléré de Sophie, va finalement la conduire auprès de Hauru et lui apporter la force neccessaire de faire ses propres choix, de s'assumer. Hauru, lui, ayant finalement accepter son masque pour accéder orgueilleusement à stade supérieure, se trouvera mis à nu par l'image que lui donnera Sophie. Finalement, Sophie n'est vieille que lorsqu'elle subit des évênement, sa vieillesse s'estompe à divers moment du film, quand la confiance en elle est telle, qu'elle se lève et prends les armes.
Un mot sur la composition excellente de Hisaishi bien que sans surprise. On se surprendrait à reconnaitre ça et là quelques passages repiqués à divers oeuvres, mais le tout demeure magnifique.
Une interrogation, en revanche, j'ai trouvé l'animation moins fluide et aboutie que pouvait l'être Chihiro. Je ne sais pas si c'est la profusion de détails à l'écran, les cadres sont bien plus remplis que pour le voyage de chihiro...
J'ai pu lire l'allusion que ce film représentait un cadeau à sa femme, qu'il n'a que peu trop vu, s'archarnant comme il l'a fait à son travail. Dans ce cas, le film est un merveilleux cadeaux...
5/6.
Mais je dois avouer qu'un léger, très léger désapointement me parvient après la vision du film.
S'il est bien un film, proche de ce Chateau Ambulant, ce serait alors le voyage de Chihiro. On retrouve le même code de narration, cette même volonté de présenté un reflet du monde par le rêve, quelques tics visuelles reviennent aussi, ainsi que des personnages secondaires sensiblement interchangeables.
Mais alors que Chihiro est parfait à tout point de vue ( cette réflexion, n'engage bien sûr que moi ), Le chateau ambulant accuse quelques écueils dommageables. La narration, sans être éclaté ni même obscure, peine cependant à démontrer une finalité, et à inufler cette force épique à l'histoire qui l'aurait bien mérité. Les divers buts des personnages apparaissent obscurs et résulte une difficulté assez frappante pour s'attacher aux personnages.
Je ne vois pas dans ce film, une volonté de la part de Miyazaki d'ériger un film somme, les divers éléments récurrents de sa filmographie se retrouvent bien sûr dans le métrage, mais l'harmonie en souffre, ses obsessions pacifistes ou écologiques ont du mal à enrechir le récit comme ils le devraient. Alors que des thèmes plus ou moins nouveau apparaissent, des personnages principaux plus vieux, la naissance du désir, la vieillesse ressortent davanrtage, et sont parfaitement maitrisé. On sent que Miyazaki prend en compte son âge et ses questionnements quant à cette condition.
Un autre point où Miyazaki se renouvelle, chose qui avait déjà était aborder lors du voyage de chihiro, c'est le thème des faux semblants, et par extensions, des masques que l'on porterait. Chaque personnage porte un masque dans le film, qu'ils en ont fait un choix, où qu'ils le subissent, ce masque va transcender leur condition et les révéler sans un nouveau jour.
La vieillesse accéléré de Sophie, va finalement la conduire auprès de Hauru et lui apporter la force neccessaire de faire ses propres choix, de s'assumer. Hauru, lui, ayant finalement accepter son masque pour accéder orgueilleusement à stade supérieure, se trouvera mis à nu par l'image que lui donnera Sophie. Finalement, Sophie n'est vieille que lorsqu'elle subit des évênement, sa vieillesse s'estompe à divers moment du film, quand la confiance en elle est telle, qu'elle se lève et prends les armes.
Un mot sur la composition excellente de Hisaishi bien que sans surprise. On se surprendrait à reconnaitre ça et là quelques passages repiqués à divers oeuvres, mais le tout demeure magnifique.
Une interrogation, en revanche, j'ai trouvé l'animation moins fluide et aboutie que pouvait l'être Chihiro. Je ne sais pas si c'est la profusion de détails à l'écran, les cadres sont bien plus remplis que pour le voyage de chihiro...
J'ai pu lire l'allusion que ce film représentait un cadeau à sa femme, qu'il n'a que peu trop vu, s'archarnant comme il l'a fait à son travail. Dans ce cas, le film est un merveilleux cadeaux...
5/6.
Ainsi, toujours et pourtant...
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
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- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Je lirais plus tard ce qui a été écrit ci-avant mais je vais être bref encore sous le choc.
Tant de maîtrise et de limpidité pour faire rêver pendant deux heures à partir un scénario d'une richesse inouïe qui est aussi un délire surréaliste, poétique, féérique et humaniste, ça ne peut être le fait que d'un génie.
Voilà, que rajouter pour l'instant à part que j'ai constamment été ému, étonné, émerveillé, touché par cette histoire d'amour tout en souriant ou même riant très souvent. Le chien 'droopiesque', l'épouvantail, Calcifer, la vieille sorcière, tant de personnages inoubliables et admirablement bien écrits en plus des deux principaux.
Un spectacle cinématographique total et qui fait le plus grand bien. Son plus grand film de très loin pour moi.
10/10
Tant de maîtrise et de limpidité pour faire rêver pendant deux heures à partir un scénario d'une richesse inouïe qui est aussi un délire surréaliste, poétique, féérique et humaniste, ça ne peut être le fait que d'un génie.
Voilà, que rajouter pour l'instant à part que j'ai constamment été ému, étonné, émerveillé, touché par cette histoire d'amour tout en souriant ou même riant très souvent. Le chien 'droopiesque', l'épouvantail, Calcifer, la vieille sorcière, tant de personnages inoubliables et admirablement bien écrits en plus des deux principaux.
Un spectacle cinématographique total et qui fait le plus grand bien. Son plus grand film de très loin pour moi.
10/10