Dvdclassik : cinéma et DVD

Suzanne Andler de Benoit Jacquot 8/10
D'après une pièce peu connue de Duras (qu'on peut lire avec profit malgré sa réputation mitigée) qui fonctionne comme un labyrinthe verbal: les personnages ne cessent de jouer avec la vérité, avec les sentiments. comme un écho à son chef d'oeuvre Le ravissement de Lol V Stein.
Un texte exigeant mais un film qui sait le dynamiser grâce à de très beaux et signifiants mouvements de caméra qui interrogent le lien entre ce que disent les personnages et ce qu'ils ressentent vraiment.L'un des rôles les plus complexes et impressionnants de Charlotte Gainsbourg qui avait déjà travaillé avec B Jacquot pour le très beau Trois coeurs.
Jacquot confirme qu'il est devenu au fil des ans un orfèvre en matière d'adaptations de textes littéraires connus ou méconnus. Dernier film en date, Dernier amour m'était apparu lui aussi comme un modèle de transcription.

Sound of metal : 9/10

Le Discours : 5,5/10

Amusant

The Wolf Hour (VOD) (5,5/10) : Malgré Naomi Watts et l"ambiance moite et torride de l'été 77, le film manque un peu de fond.
Pierre Lapin 2 (4/10)

Un homme en colère : 5.5/10
Nobody : 4/10
Cruella : 3/10
Spirale : l'héritage de Saw : 4/10
Sans un bruit 2 : 6/10
Wendy : 7/10

Question à ceux qui ont testé les salles en cette période de fête du ciné : est-ce que les salles sont de nouveau pleines (avec ce que ça peut drainer comme personnes insupportables), où ça reste largement acceptable dû aux circonstances particulières liées à la crise sanitaire ?

Salles pleines avec ce que ça peut drainer comme personnes insupportables.
Mais c'est la Fête du Cinéma et j'allais voir sciemment un film bien ciblé de ce type de public donc je m'y attendais (je ne voulais simplement pas débourser plus de 4€ pour le voir).

Ok du coup j'hésite fortement à y aller, puisque j'avais prévu un double programme ciné fantastique...

Février : 4.5/10
Nomadland : 4/10

The Deep House 6/10

Flol a écrit : ↑2 juil. 21, 16:06 Question à ceux qui ont testé les salles en cette période de fête du ciné : est-ce que les salles sont de nouveau pleines (avec ce que ça peut drainer comme personnes insupportables), où ça reste largement acceptable dû aux circonstances particulières liées à la crise sanitaire ?

On était 20-25 à ma séance de "The deep house", séance de 17h40, dans une salle de 315 places.. raisonnable. Mais bon, Pathé d'une petite ville de province de 60 000 habitants...

First Cow de Kelly Reichardt 7/10
The Disciple de Chaitanya Tamhane 6/10

The Wolf Hour : 4,5/10
The Tomorrow War : 1/10

Fear Street Part 1 : 1994 : 4/10
Vlà le beau pot-pourri qui mélange aussi bien Halloween (pour le meilleur), Scream (pour le moyen) et Stranger Things (pour le pire).
Le tout sous un verni meta/cool très irritant, pas aidé par une mise en scène à base de caméra qui bouge tout le temps mais pour pas grand-chose, et traversé d'instants gores qui m'ont paru hors-sujet, comme s'ils étaient là uniquement parce que Netflix avait donné leur autorisation à y aller franco dans la violence graphique.
C'est d'ailleurs tout le film qui dégage cette impression de non-sincérité : plus que jamais ici, on sent les notes de production et les références à placer pour offrir aux abonnés pile ce qu'ils viennent chercher d'habitude sur la plateforme (avec en prime un petit clin d'œil obligatoire pour les LGBT).
Ce sera confortable pour certains, mais ce sera aussi totalement paresseux et énervant pour d'autres (dont je suis).