L'Obituaire - Hommage aux disparus

[manuma]

Je rejoins Joshua dans ce qu'il dit d'elle. Je l'associe aussi bien à l'enfance, pour avoir vu et revu ses comédies avec Pierre Richard, gamin, qu'à mes premiers émois liés à ses films plus audacieux - je me souviens notamment d'une diffusion loupée de Projection privée de Leterrier, au Ciné-Club du vendredi soir, que je rêvais de voir juste pour elle - et, un peu plus tard, à mes années universitaires, époque où elle était très active sur scène et dont mon groupe d'ami(e)s était particulièrement fan. Bref, une artiste avec laquelle j'ai grandi, qui m'évoque pas mal de souvenirs, quand bien même je suis loin d'accrocher à tout ce qu'elle a fait côté ciné (Doillon notamment, je n'y arrive pas).

[shubby]

Arte a eu le nez creux en programmant La moutarde...
Elle y était magnifique

[Erich]

Hommages annoncés sur France Télévisions :
https://www.diverto.tv/actualites/tele ... irkin-4014

[John Holden]

Toujours triste d'apprendre la disparition d'une personne éminemment sympathique. Existe t'il une personne au Monde capable de détester Jane Birkin ?
Rare et précieuse.

[Spongebob]

Toujours triste d'apprendre la disparition d'une personne éminemment sympathique. Existe t'il une personne au Monde capable de détester Jane Birkin ?
Rare et précieuse.

Je ne la déteste pas mais elle me laisse plutôt indifférent en tant que chanteuse et actrice, d'où mon absence de réaction sur ce topic.

[AtCloseRange]

Toujours triste d'apprendre la disparition d'une personne éminemment sympathique. Existe t'il une personne au Monde capable de détester Jane Birkin ?
Rare et précieuse.

Je ne la déteste pas mais elle me laisse plutôt indifférent en tant que chanteuse et actrice, d'où mon absence de réaction sur ce topic.

Trop tard.

[Alexandre Angel]

Ça va paraître terriblement saugrenu mais une image d'elle, et de cinéma, n'arrête pas de trottiner dans ma tête depuis hier, c'est celle de son personnage de petite domestique dans le somptueux Mort sur le Nil, de John Guillermin.
J'y peux rien.

[Demi-Lune]

Ça va paraître terriblement saugrenu mais une image d'elle, et de cinéma, n'arrête pas de trottiner dans ma tête depuis hier, c'est celle de son personnage de petite domestique dans le somptueux Mort sur le Nil, de John Guillermin.
J'y peux rien.

Perso, je préfère largement cultiver le souvenir de son rôle beaucoup plus consistant et mémorable (ah, sa descente d'escalier finale alors qu'elle est "transformée") dans Meurtre au soleil.

Je l'avais rencontrée une fois à la Cinémathèque, elle m'avait adressé quelques mots dans son caractéristique accent british, fragile et doux, avec cette petite voix comme menaçant de se briser à tout moment. Je m'en souviendrai toute ma vie. C'est quand même dingue de se dire qu'elle n'est plus... l'impression qu'elle a toujours fait partie de mon quotidien. Gros RIP.

[Flol]

Et c'est l'occasion de signaler que le docu réalisé par Charlotte et consacré à sa mère (Jane par Charlotte) est dispo sur Mycanal jusqu'au 15/08.
Ça va faire désormais faire un peu bizarre, de voir ça.

[Alexandre Angel]

Perso, je préfère largement cultiver le souvenir de son rôle beaucoup plus consistant et mémorable (ah, sa descente d'escalier finale alors qu'elle est "transformée") dans Meurtre au soleil.

Ah mais je l'ai pas vu!
Je ne savais pas qu'elle avait rempilé.

[Demi-Lune]

Perso, je préfère largement cultiver le souvenir de son rôle beaucoup plus consistant et mémorable (ah, sa descente d'escalier finale alors qu'elle est "transformée") dans Meurtre au soleil.

Ah mais je l'ai pas vu!
Je ne savais pas qu'elle avait rempilé.

C'est une madeleine de Proust depuis l'enfance, ce film. Je le revois pratiquement tous les ans.

[two lovers]

RUSSEL HARTY SHOW on BBC - September 1973

Elle avait de l'amour ...
Good bye Melody Jane

[Thaddeus]

Jane Birkin, actrice singulière dont le charme de lutin échevelé aura toujours été un atout pour les films auxquels elle a participé. Trois rôles me reviennent en particulier. D'abord celui d'Emily dans L'Amour par Terre de Jacques Rivette. En compagnie de Geraldine Chaplin (qui joue Charlotte : vous l'avez ?), en trotte-menu fragile, démarche saccadée des enfants sages aux cheveux courts, elle investit le registre exquis du débraillé-chic-hirsute, avec une fantaisie et une plaisir du jeu qui servent à merveille l'illusion comique recherchée par le réalisateur. Ensuite celui d'Alma dans La Pirate de Jacques Doillon. Je n'aime pas vraiment le film, mais l'actrice y exprime avec une abnégation héroïque les tourments de la passion, s'y consumant jusqu'à l'os pour Marushka Detmers. Enfin (et peut-être surtout) celui de Caroline dans ce qui demeure pour moi l'un des films les plus beaux et les plus méconnus de Bertrand Tavernier : Daddy Nostalgie. La gamine y a grandi sans vieillir, funambule en perpétuel déséquilibre entre pleurs et sourires, sur la pointe des émotions. Face à Dirk Bogarde, Caroline ressemble tellement à ce que Jane a l'habitude de montrer d'elle que c'en est bouleversant.

[Demi-Lune]

Jane Birkin, actrice singulière dont le charme de lutin échevelé aura toujours été un atout pour les films auxquels elle a participé. Trois rôles me reviennent en particulier. D'abord celui d'Emily dans L'Amour par Terre de Jacques Rivette. En compagnie de Geraldine Chaplin (qui joue Charlotte : vous l'avez ?), en trotte-menu fragile, démarche saccadée des enfants sages aux cheveux courts, elle investit le registre exquis du débraillé-chic-hirsute, avec une fantaisie et une plaisir du jeu qui servent à merveille l'illusion comique recherchée par le réalisateur. Ensuite celui d'Alma dans La Pirate de Jacques Doillon. Je n'aime pas vraiment le film, mais l'actrice y exprime avec une abnégation héroïque les tourments de la passion, s'y consumant jusqu'à l'os pour Marushka Detmers. Enfin (et peut-être surtout) celui de Caroline dans ce qui demeure pour moi l'un des films les plus beaux et les plus méconnus de Bertrand Tavernier : Daddy Nostalgie. La gamine y a grandi sans vieillir, funambule en perpétuel déséquilibre entre pleurs et sourires, sur la pointe des émotions. Face à Dirk Bogarde, Caroline ressemble tellement à ce que Jane a l'habitude de montrer d'elle que c'en est bouleversant.

Pour moi, au cinéma elle restera toujours l'adolescente filiforme qui papillonne autour des bords de la piscine et dont le regard d'une clarté ensorcelante, à couteaux tirés avec ceux des trois autres acteurs comme un rappel visuel constant du drame aquatique à venir, reste (faussement? that is the question) aveugle aux tourments qu'elle provoque.

[Flol]

avec une fantaisie et une plaisir du jeu

Bel hommage.