Ben moi c le "un artiste est par essence progressiste" que je ne comprends pas bienJeremy Fox a écrit :A part sur "cinéaste de la violence" malgré que tu m'a presque convaincuO'Malley a écrit : quasiment?![]()


Sinon je suis tout à fait d'accord.
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
je ne ds pas le contraire: George Sidney est un grand réalisateur mais n'est pas un maître du cinéma tel que Welles, Resnais ou Fellini qui oeuvrent pour la perfection...Jeremy Fox a écrit :Oops : j'avais pas fait gaffe à SidneyBeule a écrit :![]()
Pauvre George une fois de plus rabaissé parmi les tâcherons
O'malley![]()
Sidney est un GRAND
Deux remarques :O'Malley a écrit : Kubrick n'a réalisé hormis deux ou trois exceptions que des chefs d'oeuvres, ou en tout cas que des grands films, qui ont marqué l'enssentiel des genres hollywoodiens (dommage qu'il ne se soit pas frotté au western) avec un sens plastique et intellectuel très fort... je considère que bcp de ses films comme (presque) parfait, ce qui est pas le cas de l'essentiel de la filmo des réals que j'admire : Huston, Kazan, Hitchcock, Hawks et autres...
A mon sens, il y a un monde entre Balzac et Céline d'un côté, et Kubrick de l'autre, car ce qu'exprime Kubrick est relativement uni-dimensionnel.O'Malley a écrit :Qt à ce que dit David Locke, je ne crois pas qu'un artiste doit être par essence progressiste (on nierai alors pas mal de grands réals hollywodiens du monde de l'art); dans ce cas là aussi, pas mal de grands auteurs de littérature tel que Balzac ou Céline seraient répudier du monde de l'art... et tiens, en pensant à ces auteurs, je ne les trouve pas si éloigné d'une condition humaine dépeinte par Kubrick...
David locke soutient qu'un artiste soit s'engager dans la libération de l'homme des entraves de la société et des autres hommes pour qu'il soit véritablement un artiste... ce n'est pas mon avis: un artiste est avant tout un homme qui fait réflechir les hommes sur leur condition, sur leur vie, lue individualité par le biais d'un art... dans cette optique,un artiste doit avoir une vision (qui peut s'exprimer à travers un style), même si celle ci ne plait pas à tout le monde.... c'est le cas de Kubrick qui ne fais pas ici l'unanimité...Philip Marlowe a écrit :Ben moi c le "un artiste est par essence progressiste" que je ne comprends pas bienJeremy Fox a écrit : A part sur "cinéaste de la violence" malgré que tu m'ais presque convaincuMais alors vraiment pas du tout
![]()
Sinon je suis tout à fait d'accord.
Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire.O'Malley a écrit :David locke soutient qu'un artiste soit s'engager dans la libération de l'homme des entraves de la société et des autres hommes pour qu'il soit véritablement un artiste...
Je trouve la vision de Kubrick singulièrement étroite et pompeuse, voire même totalitaire dans le sens où l'alternative est sans cesse déchiquetée par la pensée systémique de son cinéma.O'Malley a écrit :Ce n'est pas mon avis: un artiste est avant tout un homme qui fait réflechir les hommes sur leur condition, sur leur vie, lue individualité par le biais d'un art... dans cette optique,un artiste doit avoir une vision (qui peut s'exprimer à travers un style), même si celle ci ne plait pas à tout le monde.... c'est le cas de Kubrick qui ne fais pas ici l'unanimité...
Là je suis d'accordO'Malley a écrit :David locke soutient qu'un artiste soit s'engager dans la libération de l'homme des entraves de la société et des autres hommes pour qu'il soit véritablement un artiste... ce n'est pas mon avis: un artiste est avant tout un homme qui fait réflechir les hommes sur leur condition, sur leur vie, lue individualité par le biais d'un art... dans cette optique,un artiste doit avoir une vision (qui peut s'exprimer à travers un style), même si celle ci ne plait pas à tout le monde.... c'est le cas de Kubrick qui ne fais pas ici l'unanimité...Philip Marlowe a écrit : Ben moi c le "un artiste est par essence progressiste" que je ne comprends pas bienMais alors vraiment pas du tout
![]()
Sinon je suis tout à fait d'accord.
Sauf que contrairement à la musique, la métaphysique n'est pas un art. Et quand tu parles de phrases qui deviennent musique chez Céline, je peux très bien parler de cinéma qui devient peinture et musique chez Kubrick.Balzac et Céline sont capables d'une richesse inouïe, et surtout de faire évoluer leur art vers des limites qui leur sont étrangères (l'écriture de Céline qui devient musique...).
Il est certain que Kubrick fait tendre son cinéma vers la métaphysique, mais comme elle en est également la source, il tourne en rond.
Mais la force d'une oeuvre d'art ne vient elle pas du mystère, de l'émotion, de l'impression qu'elle peut dégager. Le monolithe de 2001 a stimulé les émotions et l'imagination des spéctateurs comme aucun "objet de cinéma" n'a pu le faire.soit totalement indéchiffrables (l'obélisque, toujours dans 2001), alors que Balzac et Céline sont capables d'une richesse inouïe,
Peu d'autres films m'ont été aussi profitables.C'est vraiment dommage qu'un homme au talent aussi immense que Kubrick ai choisi de travailler en circuit fermé, ce qui rend ses films bien peu profitables à ceux qui les reçoivent...
Il est normal que d'aussi grands artistes aient une vision et une conception bien différente du monde.Il suffit pour se convaincre de cette idée de voir le traitement qu'on fiat Kubrick et Kurosawa du danger nucléaire.
Le premier fantasme la destruction planétaire par l'emballement de la machine de guerre des Etats-Unis, le second nous confronte à des personnes qui, ayant déjà subi une attaque de ce type, vivent dans la peur de l'anéantissement.
Le premier nous fait froid dans le dos, le second nous aide à fourbir les armes (psychologiques mais aussi matérielles) pour sortir du problème.
Honnêtement, pas du tout. Et pourtant je suis pas fan de ce film là.Il est certain que Kubrick fait tendre son cinéma vers la métaphysique, mais comme elle en est également la source, il tourne en rond. Ses films sont des démonstrations en boucle fermée : une idée métaphysique (ex : "l'homme est un loup pour l'homme") trouve des équivalents cinématographiques qui ne servent à rien d'autre qu'à démontrer l'idée qui en est à l'origine (vous aurez reconnus Orange Mécanique dans son entier).
oui c'est une belle illustration de la nature de l'ambiguïté chez Kubrick : ce dernier oscille entre hermétisme et didactisme mais est incapable d'une véritable complexité. L'opacité du sens (la "fin ouverte" chère à ses zélateurs) n'a alors effectivement rien de cette asignifiance toute deleuzienne que tu célèbres chez ces écrivains. Encore une fois, je vois là la limite de son cinéma, une façon de paraître plus complexe qu'il ne l'est véritablement.David Locke a écrit : Ainsi, on pourrait montrer à quel point les figures de son cinéma sont soit parfaitement claires (l'os projeté en l'air dans 2001 devient un vaisseau spatial pour illustrer que c'est la soif de destruction qui est à l'origine du progrès humain), soit totalement indéchiffrables (l'obélisque, toujours dans 2001), alors que Balzac et Céline sont capables d'une richesse inouïe, et surtout de faire évoluer leur art vers des limites qui leur sont étrangères (l'écriture de Céline qui devient musique...).
C'est discutable. Son sens du cadrage me paraît bien moins affûté que celui d'un Welles, plus programmatique qu'effectif. Et je rejoins assez Francis Moury lorsqu'il évoque "cette absence apparente de différence ontologique d'une image de publicité de 1988 (approx) et d'un film de Kubrick de la même année". Le talent de Kubrick tient en partie à des qualités publicitaires : principe d'efficacité (l'intensité - scénique, dramatique ou visuelle - ne vaut pas en tant que telle mais comme partie d'un tout, rouage d'une mécanique destinée à englober, ligoter le spectateur), gommage des aspérités et métaphore signifiante (à la façon des logos commerciaux, un motif visuel = un concept).Jordan White a écrit :Ce qui fait de lui un technicien exceptionnel, hors du commun. En sus, il a réussi à imposer une patte, un style reconnaissable entre tous. Je pense que cela vient en grande partie de son éducation esthétique et en particulier de la photographie, qui apprend les bases du cadrage. Je n'ai pas vu ses clichés pour Look mais ils doivent être déjà très bons, voire géniaux.
Chez ses semi-détracteurs également : de tous ses films, c'est encore celui-ci qui me séduit le plus.francis moury a écrit :Je comprends bien que BARRY LINDON soit aux yeux d'un fervent de Kubrick son film préféré et le choix de Jordan est logique.
Vaste programme.francis moury a écrit :Rebondissons donc sur une nouvelle question : quel est le sens - pour Kubrick mais d'abord à nos yeux - de BARRY LINDON ?
+1Roy Neary a écrit :Je n'ai pas le temps d'écrire un long message et je reviendrai donc ultérieurement.![]()
Simplement, je constate un glissement sémantique malheureux qui ferait presque de Stanley Kubrick un quasi fasciste (on n'est passé d'une mise en forme totalitaire à un cinéaste totalitaire). Je ne cache pas que j'en suis profondément outré.
Je constate aussi que les avdersaires du cinéaste se font plus nombreux. Bravo donc à David Locke pour avoir tout compris de 2001 qui donc est un film clair et creux tournant en circuit fermé... (alors que c'est justement tout le contraire pour ce film).
Considerer Kubrick comme un quasi-fasciste est aussi une grande aberration... Kubrick ne prône jamais le culte du chef, ni même détenir une vérité... de plus, pour lui, le collectif signifie aliènation donc un tel propos n'a pas de sens...Regardez Orange mécanique qui est un réquisitoire contre la vioence exercée par l'Etat...Memento a écrit :+1Roy Neary a écrit :Je n'ai pas le temps d'écrire un long message et je reviendrai donc ultérieurement.![]()
Simplement, je constate un glissement sémantique malheureux qui ferait presque de Stanley Kubrick un quasi fasciste (on n'est passé d'une mise en forme totalitaire à un cinéaste totalitaire). Je ne cache pas que j'en suis profondément outré.
Je constate aussi que les avdersaires du cinéaste se font plus nombreux. Bravo donc à David Locke pour avoir tout compris de 2001 qui donc est un film clair et creux tournant en circuit fermé... (alors que c'est justement tout le contraire pour ce film).
J'avoue que ce glissement ne m'encourage pas à participer au débat. Dommage, c'était intéressant au début.
Si c'est le fait que Kubrick soit un cinéaste "de droite" qui vous gêne, et que cela transparaisse assez nettement dans ses films, autant le dire franco. Mais de là à remettre en cause son talent pour autant, c'est un peu excessif non ?