Re: Les Réalisateurs que vous n'aimez pas (Flop 10)
Publié : 17 sept. 11, 12:36
Imposture n'étant d'ailleurs pas le contraire de posture.
C'est que je pensais à la première vision. Et puis je l'ai revu, et ce plusieurs fois car qq chose me donnait envie d'y retourner, et à chaque fois le film m'apportait un éclairage nouveau. C'est exactement la même chose avec 2001 de SK. Des films qu'on apprivoise et qu'on finit par adorer alors qu'au début on faisait la grimace.magobei a écrit :Voilà pour moi un film qui est la quintessence du système Lynch: une première partie "classique", que j'ai trouvée très classe, puis la rupture et cette 2e partie "déconstruite". Ça m'a bien fait marrer d'entendre autour des moi de gens rivaliser d'exégèses. Car pour moi, c'est creux, il n'y a rien, c'est de la poudre aux yeux: le mec fait à peu près n'importe quoi, détruit gratuitement sa construction. Il avait fait pareil avec Twin Peaks. Je sais que beaucoup trouvent ça génial, mais moi je trouve qu'il n'y a pas de fond, on te colle des flash surréalistes, des nains, etc. et les gens trouvent ça culte. D'ailleurs, c'est devenu sa signature, donc les gens y vont pour ça: mais bon, se taper deux heures d'un film pour finir sur un grand potlatch nonsensique, artificiellement hermétique, je ne vois juste pas l'intérêt.odelay a écrit :J'aimerais pouvoir en écrire des scénari comme Mullholland Dr.
Certes non, mais le terme suppose une intention de tromper, un mensonge conscient.bronski a écrit :Imposture n'étant d'ailleurs pas le contraire de posture.
N'est-ce pas là le but du cinéma hollywoodien? Et du cinéma en général?cinephage a écrit :Certes non, mais le terme suppose une intention de tromper, un mensonge conscient.bronski a écrit :Imposture n'étant d'ailleurs pas le contraire de posture.
Certainement pas au sens implicite d'une phrase comme "David Lynch est un imposteur", qui présuppose un calcul mensonger auquel je ne crois pas du tout (et en général, la phrase concerne plutôt le public ou la critique qui apprécie le cinéaste que le cinéaste lui-même).bronski a écrit :N'est-ce pas là le but du cinéma hollywoodien? Et du cinéma en général?cinephage a écrit :
Certes non, mais le terme suppose une intention de tromper, un mensonge conscient.
Le problème en plus c'est qu'il fait ça dans pratiquement tout ses films. La première fois avec Eraserhead et Blue Velvet c'était pas mal mais après dans Lost Highway et Mulholland il te ressert la même soupe. C'est là qu'est l'imposture à mon sens.magobei a écrit :Voilà pour moi un film qui est la quintessence du système Lynch: une première partie "classique", que j'ai trouvée très classe, puis la rupture et cette 2e partie "déconstruite".
Ça dépend aussi de combien de films il a tournés... Pour le cas Canet, je n'aime pas ce mec parce qu'il est avec Marion Cotillard, donc par pure jalousie. Pas à cause de ses (son?) films.pol gornek a écrit :A partir de combien de films vus d'un même réalisateur peut-on affirmer qu'on ne l'aime pas ?..
Bah je dirais plus de la moitié au moins...je suis donc pas prêt de pouvoir dire si j'aime ou pas Jess Franco ou Jean Rollinpol gornek a écrit :A partir de combien de films vus d'un même réalisateur peut-on affirmer qu'on ne l'aime pas ?..
8.5 en moyenne... Sérieusement, il te faut beaucoup de Yann Moix ou d'Uwe Boll pour te faire une idée à leurs sujets?pol gornek a écrit :A partir de combien de films vus d'un même réalisateur peut-on affirmer qu'on ne l'aime pas ?..
Je connais quelqu'un qui dirait que c'est effectivement le cas.Ratatouille a écrit :Dans ce cas-là, on peut aussi dire que Charles Laughton est le plus grand réalisateur de l'histoire du ciné mondial.
Je ne vais pas argumenter concernant les cas que tu cite, ils parlent d'eux-mêmes. Mais lorsque je vois du Stanley Kubrick, du Michael Man, du Lynch, du James Cameron, etc... je pose la question tout à fait sérieusement.MJ a écrit :8.5 en moyenne... Sérieusement, il te faut beaucoup de Yann Moix ou d'Uwe Boll pour te faire une idée à leurs sujets?