Dvdclassik : cinéma et DVD

Profondo Rosso a écrit :August Rush de Kristen Sheridan
Freddie Highmore jeune orphelin obsédé par la musique fugue de son orphelinat pour retrouver ses parents Jonathan Rhys Meyers apprenti rock star et Keri Russel violoniste de génie qui l'ont abandonné dans des circonstances dramatique. Des raccourcis, coincidence et invraisemblances à la pelle, des bonnes grosse montée mélo guimauve à devenir diabétique au seul visionnage, bref cynique s'abstenir. Mais si on accepte de rentrer dedans, une relecture musicale de "Oliver Twist" (avec Robin Williams en nouveau Fagin) assez plaisante. Le travail sur le son pour témoigner du génie musical du jeune héros est assez poussé lors de séquences où il jongle avec les bruits urbain pour créer des harmonies. Malgré les facilités déjà citées, le charme opère donc grâce à l'interprétation convaincante et le film recèle de petit moment touchant comme la partie de guitares entre Jonatan Rhys meyers et Freddie Highmore dans le parc ou la montée lors les retrouvailles finales, le film ayant l'intelligence de se conclure pile quand il faut. 4,5/6

Je comptais me faire violence et aller voir ce film pour la sublime Keri Russell. La programmation sur Paris ne fait rien pour m'aider à le voir...

L'enlèvement (Pieter Jan Brugge, 2004)

Producteur des derniers films de Michael Mann, Pieter Jan Brugge s'essaie à la réalisation avec ce thriller extrêmement sobre, où l'action y est très peu importante, mais où sont surtout mis en avant les motivations des personnages (d'ailleurs, le film est produit par la branche indépendante de Fox).
C'est certes un peu ennuyeux, bien que court, mais le jeu des acteurs, ainsi que la construction en flash-backs, permettant de voir que le plus pourri n'est pas forcément celui qu'on croit, aide à rester concentré, et le réalisateur a l'intelligence de ne pas céder au happy-end.

7swans a écrit :

Profondo Rosso a écrit :August Rush de Kristen Sheridan
Freddie Highmore jeune orphelin obsédé par la musique fugue de son orphelinat pour retrouver ses parents Jonathan Rhys Meyers apprenti rock star et Keri Russel violoniste de génie qui l'ont abandonné dans des circonstances dramatique. Des raccourcis, coincidence et invraisemblances à la pelle, des bonnes grosse montée mélo guimauve à devenir diabétique au seul visionnage, bref cynique s'abstenir. Mais si on accepte de rentrer dedans, une relecture musicale de "Oliver Twist" (avec Robin Williams en nouveau Fagin) assez plaisante. Le travail sur le son pour témoigner du génie musical du jeune héros est assez poussé lors de séquences où il jongle avec les bruits urbain pour créer des harmonies. Malgré les facilités déjà citées, le charme opère donc grâce à l'interprétation convaincante et le film recèle de petit moment touchant comme la partie de guitares entre Jonatan Rhys meyers et Freddie Highmore dans le parc ou la montée lors les retrouvailles finales, le film ayant l'intelligence de se conclure pile quand il faut. 4,5/6

Je comptais me faire violence et aller voir ce film pour la sublime Keri Russell. La programmation sur Paris ne fait rien pour m'aider à le voir...

Il passe à l'UGC Orient Express c'est là que je l'ai vu

ANGLES D'ATTAQUE

Tout à fait efficace et prenant doublé d'un point de vue tout à fait original qui donne son titre au film. La dernière partie bourrée de rebondissements inattendue (24 n'est pas loin) est tout à fait spectaculaire avec une ébouriffante course poursuite que n'aurait pas renié Jason Bourne. Très bonne surprise.

Scary movie 3 (David Zucker, 2003) :

A la manière des deux premiers, quelques blagues sympathiques, des acteurs a fonds dans le délire (Pamela Anderson très ironique sur elle meme, joue le jeu, Charlie Sheen très a son aise dans ce genre de role délirant) mais au final, ca vole pas très haut et les nombreuses références au cinéma d'horreur en particulier et au cinéma en général, ne sauvent pas l'ensemble.

4/10

LE NOUVEAU PROTOCOLE de Thomas Vincent

Malgré de nombreux défauts, il m'est difficile de détester ce film. On peut reprocher un manque d'envolée, de souffle, un scénario souvent trop sage, trop restreint à son choix de coller aux personnages principaux, un manque d'inspiration sur certains aspects (notamment sur le côté un peu barré de Marie Josée Croze, pas assez exploité). Mais à d'autres moments, on sent que ça se décante, il y a quelque originalité qui pointe, sur la fin par exemple. J'apprécie assez le style de Thomas Vincent, également. Une sobriété toute en efficacité, un style très prometteur s'il trouve une histoire suffisamment solide.
Et puis, Cornillac est excellent, enfin dans un rôle à défendre. Et il le fait bien...

ANGLES D'ATTAQUE de Pete Travis

Globalement insupportable.

Sur le papier il y avait un petit potentiel mais, en l’état, c’est un nouvel exemple de la prise d’otage d’Hollywood par le format des séries tv. C’est bien simple : pendant 1h30 on ne respire pas, les plans sont tous plus ou moins serrés, toujours rapprochés, rarement éloignés, et dans le pire des cas c’est illisible (la course poursuite en voiture). On retrouve aussi les nombreux plans d’écrans filmés, désormais traditionnels dans le cinéma d’aujourd’hui.

Le 1er commandement du réalisateur ici est « ne pas ennuyer le spectateur, l’hypnotiser de n’importe quelle façon ». Et nous sommes servis. Sur la forme, d’abord, on utilise ici des ingrédients clipesques déjà croisés : montage ultra découpé, bande son tonitruante, bruitages accompagnant les mouvements de caméra (ingrédients repris par les émissions tv – cf Julien Courbet). Pas de temps morts, esbroufe visuelle invisible mais palpable grâce à l’illusion du montage. Hollywood nous refait le coup de la poussée d’adrénaline systématique et gratuite, emballage qui ne laisse pas le spectateur respirer (ni penser), au détriment d’un vrai contenu.

Autre illusion : le concept des points de vue, à priori intéressant. Il n’est ici que survolé, toujours utilisé dans son immédiateté. On en revient encore au rythme et à l’adrénaline qui semblent prioritaires ici, car à aucun moment je n’ai senti d’utilisation judicieuse de ce concept, une sorte d’imbrication ludique qui aurait pu créer un suspense à plusieurs dimensions, à plusieurs niveaux. Non, ici on ne s’embête pas : l’important c’est maintenant, tout de suite. A tel point que le réalisateur ne s’embarrasse pas de quelques approximations, même dans ses propres concepts : il inclue une explication sur le collègue de Dennis Quaid, changeant ainsi à la volée, comme bon lui semble, la nature de son point de vue (plutôt que d’en faire un segment entier). De la même façon on regrette, encore, tous ces flashbacks explicatifs (notamment ceux de Dennis Quaid) qui mettent à jour la volonté des producteurs de ne pas laisser l’imaginaire du spectateur faire son travail : il faut tout lui dire, tout lui faire comprendre, il n’est pas là pour anticiper ou combler les trous. On se contente donc de refourguer 10 fois les mêmes plans, faire 2-3 effets de surprise, sans se prendre la tête à chercher du neuf. Et c’est bien dommage…
Ces histoires de points de vue rappellent d’ailleurs fortement les structures de série tv. Ainsi à chaque passage d’un point de vue à l’autre (basiquement montées, d’ailleurs) j’avais l’impression de voir la fin d’un épisode, un cliffhanger de plus en attendant la suite.

Ce grand projet putassier ne nous épargne rien sur le fond. Par exemple, le scénariste a la paresse d’amener correctement l’idée des sosies, se contentant de montrer le pot aux roses, gâchant encore un coup de théâtre potentiel. Il ose aussi glorifier (une fois de plus) le Président US, en le montrant sage et courageux, motivé par la paix. On n’évite pas la manipulation basique et gratuite avec cette petite fille qui manque de se faire écraser par l’ambulance. Etc, etc.

A oublier fissa.

Tout ce que tu dis est très juste Nestor. En résumé, c'est Snake Eyes produit par Neal H. Moritz.

Il y a longtemps que je t'aime de Philippe Claudel
Récit d'un retour à la vie, de retrouvailles familiale par une Kristin Scott Thomas sortant de 15 ans de prison après un crime affreux. Sans tomber dans l'hystérie (malgré un final intense) ni dans un ton plombant à outrance où d'autres se serait engouffré, le film fait preuve d'une rare subtilité pour traduire l'évolution naturelle de ses personnages. Que ce soit la mise en scène brillante, l'intelligence des situations et des non dit (ça aurait aussi bien fonctionné sans la révélation finale même si elle amène une belle dernière scène) tout est habilement orchestré pour faire naître l'émotion. Excellente Kritin Scott Thomas quasi morte vivante blafarde au début du film qui s'éveille de nouveau à la vie et les reste du casting est au diapason comme Elsa Zylberstein en soeur compréhensive et les seconds rôle aussi (dont le flic ou la charmante petite fille). 5/6

Contre-Enquête - Franck Mancuso

Autant j'ai eu bien du mal à entrer dans l'intrigue, autant l'interprêtation de Jean Dujardin et Laurent Lucas ainsi que la fin ont fait le reste.

Harmaggedon de Rintaro
En ce qui concerne ce dernier impression mitigée mais quand même positive dans l'ensemble. principal souci un scénario vraiment très confus où on sent bien tout les raccourcis apporté au roman original (en gros les même tares que son film "X") avec des changements de ton et d'ambiances des plus abrupt, des personnages qui entrent et sortent du récit un peu n'importe comment et qui change même totalement de look en plein mililieu de film sans explication comme la Princesse Luna. Sinon grande réussite visuelle même si pas mal d'effets sont bien marqués dans leurs époque comme les arrêts sur image crayonnés. Rintaro créé des vision onirique et psychédélique de toute beauté foisonnante de couleurs pour illustrer la révélation de leurs destin à la princesse Luna et à Jiyo les scènes de combats et d'apocalypse sont des plus impressionnante et dynamique. Otomo ici chargé de l'animation et du characcter design distille icic pas mal d'élément de son futur Akira. Hormis les scènes d'apocalypse, on trouve déjà avec Jiyo un héros adolescent doté de pouvoir psychique susceptible de le dépasser, le chracter design du personnage est d'ailleurs quasi similaire à celui du futur Tetsuo.4/6

Les Cadavres ne portent pas de costard de Carl Reiner (1982)
Avec Steve Martin, Rachel Ward



Ce film est avant tout un hommage aux films noir des années 30-40 et de leurs interprètes. Partant d'une enquête suivi par notre détective (Steve Martin) aidé de son collègue Marlow (Humphrey Bogart) tous deux entraînés dans une sombre affaire de fromage à la moisissure dévastatrice...
Vous l'avez compris Les Cadavres ne portent... est une comédie thriller aux gags parfois drôles et, dont l'intérêt principal réside dans un habile montage de croiser au hasard des séquences: Burt Lancaster, Alan Ladd, Ava Gardner, Lana turner, Vincent Price, Kirk Douglas et j'en oublie...
Même le titre à rallonge fait penser à du Michel Audiard, c'est dire !

CHILDREN OF THE CORN de Fritz Kiersch
Je m’attendais à bien pire que ça mais c’est quand même peu fameux. C’est moche comme un téléfilm pas de gamme, très mollasson, terriblement fauché et je doute que le réalisateur est songé à faire plus d’une prise pour chaque plan. Mais je trouve que le script dispose de quelques bonnes idées donnant une ambiance horrifique pas inintéressante. Le problème c’est que le scénario est constamment hésitant et ne sait jamais comment faire avancer son récit. Il y a une volonté de faire intrigue mystérieuse épousant le point de vu du couple mais également de dépeindre les rapports houleux de la communauté enfantine. Il y a une envie d’élaborer une histoire cruelle sur des enfants construisant leur propre monde imaginaire en liquidant les adultes mais aussi de plonger dans la critique du fanatisme religieux. Ça veut toucher le drame pur et en même temps s’offrir des élans fantastiques. Bref, ça veut tout faire et au final ça s’éparpille n’importe comment à l’image de la caractérisation du monstre, créature se déplaçant sous la terre mais qui se retrouve incarner par un méchant nuage en effet d’optique moisi. Du beau gâchis au bout du compte où il ne reste plus qu’un plaisir coupable.

Black Sheep de Jonathan King
A l'opposé du craspec et glauque "Isolation" avec ses vaches tueuses, c'est ici le versant fun qui est abordé pour un récit similaire où des manipulations génétiques rendent les moutons cannibales. Gore outrancier, personnages bien typés et attachant pour un spectacle plaisant et efficace même si un peu brouillon parfois. 4/6

Mask de Peter Bogdanovich :
Attention ! Ce film n'a rien à voir avec le film de Chuck Russell !
Non, pas de cartoon live ici, juste une magnifique chronique d'un adolescent pas comme les autres (campé par un incroyable Eric Stoltz), atteint d'une maladie au visage le faisant ressembler à John Merrick.
Bogdanovich a l'intelligence de traiter son sujet avec beaucoup de sobriété et de subtilité, et est aidé en cela par d'excellents comédiens (en 1er lieu un Eric Stoltz méconnaissable dont j'ai déjà parlé, mais aussi Cher, sans doute l'un des plus beaux rôles dans lesquels je l'ai vue).
Donc moi qui suis plutôt friand des films traitant de la "différence" (une des raisons pour lesquelles Edward Scissorhands et Elephant Man font partie de mon panthéon personnel), j'avoue avoir été plus que touché par celui-ci, même si je regretterais juste une fin un peu conventionnelle.
SevenSwans, toi le grand fan de Bogdanovich, as-tu vu ce film ?