Dvdclassik : cinéma et DVD

Fatalitas a écrit :

John Anderton a écrit : Je m'en suis douté quand j'ai vu l'absence de bandes à l'écran... faut-il être con pour aller recadrer les films avant de les foutre sur DVD ! A quoi ça sert, franchement...

ça sert à te faire acheter leur Blu-ray, à paraitre, et qui contiendra surement le bon cadrage, on appelle ça "prendre le consommateur pour un gros con"

Et après, on crie au scandale devant le piratage intempestif des films... ce genre de conneries encourage le vice...

A vrai dire elle est galère à trouver la version NB piratée, j'ai pas trouvé personnellement.

John Anderton a écrit :Et après, on crie au scandale devant le piratage intempestif des films... ce genre de conneries encourage le vice...

Je ne pense pas que la plupart de ceux qui piratent aient une quelconque idée de ce qu'est le format d'un film... Les pinailleurs dans notre genre ne sont pas très nombreux, j'en ai peur

suspiria a écrit :Oui, oui (et pas un open matte, du vrai pan & scan, vhs-style)

En effet, là, plus de doute possible.
Parce que j'avais encore un petit doute après ton premier post, genre format 4/3 (letterbox), mais non, c'est bien du pan & scan ( )

Cela semble tellement incroyable, et avec le materiel d'origine au bon format qui plus est ! Quelle idée a traversé la tête de Tf1 pour se permettre de charcuter ainsi son boulot ??

Alphonse Tram a écrit :Quelle idée a traversé la tête de Tf1 pour se permettre de charcuter ainsi son boulot ??

La même idée que les producteur du film : personne ne regarde plus de film en noir et blanc, donc on s'en fout.
En plus, là, il n'y a pas Frank Darabont pour superviser l'édition de son film comme aux USA.

En parlant du format des films, je sais ça n'a rien à voir (quoique) mais un film comme Jodhaa Akbar avec une sortie tout ce qu'il y a de plus officielle présente un ratio de l'image en 4/3. Le film est en 2.40:1. Il ne s'agit pas de simples erreurs de jaquette comme il peut en exister (La graine et le mulet en Scope selon Pathé ou Across the Universe en 1.85:1 selon Columbia) mais d'une absence de 16/9.

Quand on n'en ressort on a envie de dire quel film
Faut dire qu'avec une fin pareil ça choque et on se pose des tas de questions (je vais lire le topic pour voir si je trouve quelques solutions) mais faut pas oublier que le début n'est pas extremment convaicant, on se croit dans une serie B à la noix (coté téléfilm, les tentacules), on se trouve un peu dans la même position que Phenomènes de shyamalan dont j'avais apprécié l'efficacité. Puis la tension augmente dans ce huit clos (pas par hasard que ce soit dans un supermarché, un peu comme "zombie") on est dedans: peur, incomprehension, une envie aussi de glifler celle qui arrive à avoir de plus en plus d'adepte plus la crise est grande (evidemment politique comme discours)

à noter que son prochain film sera fahrenheit 451, une nouvelle adaptation du livre de bradbury

EDIT : après avoir lu les commentaires sur la fin

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d'un part j'aime bien le coté que eux aussi (au depart ils denoncaient celà) ils ont été comme contaminer par la peur et se sont donc suicider
d'un autre coté je me posais la question que personne içi n'a posé comment se fait t-il que la religieuse est été epargné par les insectes ? et puis quelqu'un a indiqué qua dans le commentaire audio darabont voyait la fin comme un sacrifice et ainsi donner raison à cette femme qu'on à aimer detester tout au long du film, sans parler de cette musique finale, alors finalement darabont voulait il denoncer l'extremisme religieux ou est ce de la propagande ??

Probablement le meilleur film de 2008 au côté de No Country for Old Men,je l'ai découvert malheureusement qu'en dvd sur
mon vidéoprojecteur ,ce qui n'est pas si mal,mais la faute en incombe à la distribution du film honteuse ,vu la répartition
des copies à travers la France , le film aurait gagné à être découvert par un public massif et non un public majoritairement d'initié,Cloverfield a plutôt bien marché avec une thématique on ne peu plus proche et radicale dans son propos.

The Mist ayant l'avantage de se tourner vers un cinéma typiquement à l'ancienne sans mouvement de caméra épileptique et d'amateurisme volontaire (genre je filme avec une DV pourri des effets spéciaux coûtant des millions de dollars,mais c'est normal c'est le concept)ni doté de personnages au degré d'individualité aussi épais que ceux rencontrés dans la série Friends.La combinaison de salles est injuste et rétrospectivement Cloverfield voulant jouer la carte de la modernité demeure un bien moins bon film que The Mist,c'est rageant.

Ce qui m'a choqué positivement avec The Mist c'est que le film ressemble à un quatrième volet faisant suite à la trilogie
de"l'Apocalypse" initié par maître Carpenter avec The Thing ,Prince Of Darkness,et In the Mouth Of Madness,retirez-le
format 1.85,remplacez-le par le 2.35 et vous aurez la sympathique impression que l'on est en pleine formule du fan d'Howard Hawks.L'analogie est peut-être facile surtout que Darabont n'est pas encore aussi doué que Big John mais son
film frôle le chef-d'oeuvre,il n'y a presque pas de points négatifs,seule quelque scène de parlotte aurait mérité un petit élagage.Je vais aller à contre-courant en mentionnant que les effets spéciaux ne m'ont en aucun cas gêné,au contraire un peu d'imperfection fait du bien et j'ai été épouvanté du début jusqu'à la fin.Darabont est sur la bonne voie ,il semble se débarrasser de bons sentiments un peu trop prégnant et nuisible pour la vraisemblance de ses histoires,voir Shawshank
Redemption pas assez crédible pour moi dans le traitement de ses personnages tous un peu trop unidimentionnel
(ceci ne remettant pas en compte le jeu de qualité de tous ces acteurs)à mon humble goût.

Nimrod a écrit : D'ailleurs, le noir et blanc n'est pas tout à fait satisfaisant : il m'a semblé déceler quelques traces de couleurs (très pâles et quasi imperceptibles, certes) dans certains plans. Je me suis même demandé un temps si ça ne venait pas de mon projo. Mais il n'y a pas de raison : je n'ai jamais rencontré ce genre de problèmes avec des films tournés en noir et blanc.

J'obtiens un voile mauve sur l'extrême côté droit en projection.

Enfin vu et apprécié...la mise en scène de Darabont n'est pas vraiment transcendante avec ses petits coups de zooms nerveux et son manque d'ampleur mais l'atmosphère est assez prenante et stressante,les acteurs plutôt bons (Thomas Jane notamment) et la radicalité de l'ensemble plaisante

Bof, bof...
On est à mon sens très loin du grand film que vante Colqhoun en début de topic... mais bien plus proche d'un énième téléfilm (terme souvent usurpé, mais la mise en scène ne s'en élève ici jamais) tiré d'une bonne histoire à tiroirs de Stephen King.
Attention à ne pas se laisser abuser par le nihilisme à gros traits comme contrepoint à l'optimisme sans faille à l'américaine ! Darabont aurait-il lui aussi grincé des dents devant l'épilogue de La Guerre des Mondes selon Spielberg ? Bon, on ne lui donnera pas forcément tort...
Toutefois, quelques visions intrigantes assorties à d'autres graphiquement écœurantes ne font pas pour autant du film un modèle de force, ni encore moins de finesse dans son traitement. La progression dramatique en accéléré, la sur-définition des personnages et plus particulièrement le schématisme idéologique omniprésent font de The Mist un exercice démonstratif plus volontiers bas du front que virulent... un de plus au tableau du réalisateur de La ligne verte, chose mécanique et indigeste de 3h...
Passés quelques frissons, on peut assez vite s'en lasser et ne voir dans l'ironie "mordante" de l'épilogue qu'une énième cerise sur un gâteau déjà lourdement garni.

On est à mon sens très loin du grand film que vante Colqhoun en début de topic... mais bien plus proche d'un énième téléfilm (terme souvent usurpé, mais la mise en scène ne s'en élève ici jamais) tiré d'une bonne histoire à tiroirs de Stephen King.

C'est pas faux, on dirait une énième adaptation destinée à la télévision.
Pas un film désagréable à voir (quoique les personnages sont très caricaturaux), il y a une certaine atmosphère, mais vu le sujet on pouvait largement s'attendre à mieux. Et surtout proposer une mise en scène un peu plus soutenue.

Pas aimé du tout.

Je n'ai pas supporté l'hystérie religieuse qui habite ce film. En moins de 3 jours, des gens civilisés deviennent des fanatiques dignes des pires sectes et obéissent à une demeurée dont la folie crève les yeux (Marcia Gay Harden, que j'adore d'habitude, mais là elle en fait tellement que j'avais envie de la flinguer à chacune de ses apparitions). De plus je trouve que Darabont, comme d'habitude, prend trop son temps, et ça se sent dans les scènes d'attaques où tout le monde hurle en regardant l'un des leurs se faire trucider avant de réagir et tenter d'aider).
En fait, seuls le début (l'arrivée de la brume est un beau moment) et la fin (tétanisante) sont réussis, mais bon, c'est pas parce que l'entrée et le dessert étaient bons que le repas est forcément réussi...

pak a écrit :Je n'ai pas supporté l'hystérie religieuse qui habite ce film. En moins de 3 jours, des gens civilisés deviennent des fanatiques dignes des pires sectes et obéissent à une demeurée dont la folie crève les yeux

Je suis persuadé que c'est exactement ce qui arriverait dans une pareille situation, du moins avec des personnes prédisposées et déjà en contact étroit avec la religion

pak a écrit : dans les scènes d'attaques où tout le monde hurle en regardant l'un des leurs se faire trucider avant de réagir et tenter d'aider).

Là aussi je suis persuadé que c'est ainsi que ça se passerait, les films où on voit des passants jouer au héros en se jetant sur le monstre pour sauver un inconnu j'y crois pas du tout!

hellrick a écrit : Je suis persuadé que c'est exactement ce qui arriverait dans une pareille situation, du moins avec des personnes prédisposées et déjà en contact étroit avec la religion

En moins de 3 jours ? J'ai de sacrés doutes... Amen...

hellrick a écrit : Là aussi je suis persuadé que c'est ainsi que ça se passerait, les films où on voit des passants jouer au héros en se jetant sur le monstre pour sauver un inconnu j'y crois pas du tout!

Je ne parlais pas de jouer au héros, juste de réaction, même la fuite. C'est très mal géré dans le film, c'est juste un problème de montage où l'auteur étire ses scènes, même celles qui devraient être dynamiques.