Dvdclassik : cinéma et DVD

J'ai beaucoup aimé :
Et comme je suis d'une faignantise absolue en ce moment, je me contente une nouvelle fois de charcuter les interventions d'un forumeur plus savant que moi pour vous livrer mes petites impressions.

Strum a écrit :J'ai bien aimé :
Ni comédie (quoique le film soit par moments fort drôle), ni parodie de film d'espionnage, Burn After Reading est un film assez sérieux et inquiétant, ayant pour sujet la victoire des apparences sur la réalité. Tous les personnages du film perçoivent le monde au travers d'un faisceau d'apparences...

J'ajoute que les apparences sont systématiquement trompeuses. A ce titre, on peut aussi remarquer le rôle des petites annonces internet de rencontre. Il n'y a que les portraits photographiques qui retiennent l'attention de Linda, avec jugement attife à la clef, qui ne lui amènent que des désillusions. Alors que si son personnage était un peu plus attentionné, il ne passerait pas à côté de l'intérêt que lui porte son patron du club de remise en forme.

Il n'y a rien de léger ou d'inconséquent dans Burn Afer Reading. En termes de discours sur le monde, c'est un film plus ambitieux que ces films-là, et qui poursuit une veine où l'on trouve Fargo et No Country.

Ni léger, ni inconséquent, mais bien sérieux et inquiétant... Je quote et je paraphrase mais cette fin fait froid dans le dos, s'agissant de cette Linda qu'on avait fini par trouver sympathique.

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Le deal passé avec la CIA n'est ni plus ni moins qu'un sacrifice ultime à l'hôtel des apparences qui de trompeuses, deviennent triomphantes !

Revu ... les Coen atteignent un sommet avec cette "comédie" a première vue nonsense et déstructurée alors qu'elle est planifiée au millimètre ...
Le tagline "Intelligence is relative" ne saurait mieux résumer ce petit bijou

PS : revu en VF, que j'ai trouvée excellente.

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Il passait sur France 4 hier soir... Je ne connaissais point.
Très drôle dans cet humour noir qu'on connaissais déjà, Une galerie de stars qui s'en donnent à coeur joie dans leur rôles de petits perdants. Cette impression de laisser-aller dans l'histoire pourtant parfaitement maitrisée. Une phrase d'un directeur de la CIA résume bien ce joyeux bordel : - En fait on ne sait pas qui fait quoi dans cette affaire. Parfait pour un dimanche soir

Rediffusion demain soir sur Arte.
Incontournable

Un film assez terrifiant sur la connerie humaine.