Jeremy Fox a écrit : ↑11 oct. 20, 10:47
Oui et maintenant je suis occupé ; à plus tard !
Mais enfin Jeremy
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Que dire de plus ? J'adore la façon de chanter de Fred Astaire, son timbre de voix. D'une grande douceur, très relax. Prochaine étape : regarder un ou deux Fred Astaire des années 30.
Le Chant du Missouri
Scénario qui tient sur un filtre à cigarettes, mais quand on sait en faire quelque chose, ça donne un très beau film. Pas très fan de Judy Garland en soi, je préfère penser à elle au sein d'un ensemble, avec ce grand-père super attachant, cette petite fille adorable aux obsessions morbides, cette autre sœur plus âgée qui attend son mariage, et puis plus globalement cette famille qui ne peut pas ne pas se sentir chez elle. La scène où le père annonce le déménagement à New York est d'une tristesse si pesante que lorsqu'il change d'avis à la fin, ça suffit à donner beaucoup de joie au film, et à se sentir heureux pour ses personnages. Il n'y a rien d'anodin quand on se sent chez soi.
Purée, ces discussions, plus le fait d'avoir revu The Harvey Girls, plus une stimulante interview d'Alain Resnais (grand grand connaisseur) sur la comédie musicale dans un Positif de 1997, font que c'est en train de me choper grave : une envie d'en revoir plein et de lire sur le sujet (faut que je me procure un bouquin d'Alain Masson).
Je vais même me lire l'autobio de Minnelli que j'ai chez Ramsay depuis 30 ans et que....je n'ai jamais lue.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Il y a eu un paquet d'ouvrages sur Minnelli et c'est vrai que celui ci ((Rabourdin + Brion) fait bigrement envie. Acheté en anciens francs en 1951 ?!
Je m'en vais me programmer Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse, diffusé sur Ciné+ Classic en ce moment.
"Il y a des gens qui parlent, qui parlent - jusqu'à ce qu'ils aient enfin trouvé quelque chose à dire." Sacha Guitry (Mon père avait raison, 1936)
"Il y a des gens qui cherchent, qui cherchent - jusqu'à ce qu'ils aient enfin trouvé la capture." Rick Blaine
Je confirme, excellent bouquin, que j'ai par le passé emprunté plusieurs fois en bibliothèque.
J'avais également lu l'autobiographie de Minnelli y a très longtemps mais ne m'en souviens hélas plus...
Sinon ça fait quelques temps que j'hésite à acquérir l'ouvrage sur le réalisateur d'Emmanuel Burdeau édité chez Capricci mais je n'ai jamais eu l'occasion de le feuilleter en vrai.
Jeremy Fox a écrit : ↑14 oct. 20, 19:03
Mon livre de chevet sur Minnelli
Ah la vache!
Que de souvenir ce bouquin que j'ai toujours eu entre les mains (au milieu des 80's) sans jamais l'acheter...
J'aurais pensé qu'il était aux éditions de La Martinière.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
La seule chanson qui m'ait un peu remué est celle de Maurice Chevalier ("I'm glad I'm not young anymore"). Pour le reste, oui, c'est esthétiquement parfait (ce rouge tendance "Cris et Chuchotements"... j'abuse !), mais les acteurs sont durs à aimer...
Fou rire pendant toute la fin (si bien préparée !!!). Beaucoup de rigolade avant ("how do you spell Smith ?"...). Chef d'oeuvre mineur. Un vrai plaisir. Je recommande chaleureusement !