J'avoue ne pas très bien comprendreAchaB a écrit :Je pense qu'un film de cette qualité peut se le permettre.Nikita a écrit :
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Sur la route de Madison (Clint Eastwood - 1995)
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cette lourdeur sur la fin, dont tu parles, dans un film non maitrisé, tomberait comme la goutte qui fait debordé le vase, comme un derapage de plus. Ici, la maitrise est tellement forte que l'on voit cette lourdeur, bien entendu, mais elle se fond completement dans la masse de qualités que l'on savoure tout au long du film. Donc, on pardonne.
c'est plus clair dejà?
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J'avais alors compris ... moi cette lourdeur je l'ai d'autant plus mal vécue qu'elle s'inscrit dans un métrage par ailleurs parfait
Dans une certaine mesure, le dernier plan de Breaking the waves m'avais aussi gonflé, sauf que je n'avais pas autant aimé tout ce qui précédait
Bref, dans un mauvais film, je ne suis pas à un raté près, dans un bon, ça m'embête davantage
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Au contraire je trouve ça nécessaire au processus d'acceptation de la "trahison"(qu'ils ressentent comme tel au départ) de leur mère amorcé dès le départ. La compréhension affichée à la fin du film sera d'autant plus forte que la prise de conscience finale abouti à des répercussions sur leur vie même. Aucun moralisme là-dedans, cela vient juste clore les débats.Nikita a écrit :Pas besoin de fin ouverte, on sait ce qu'il en est dès le début d'ailleurs mais
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Moi j'aime bien cette idée. Les enfants ne sont plus des esquisses ou un fil conducteur au film, ils ressentent, ils sont affectés, ils agissent et moi je trouve ça très fort. Même si je te concède que ce final reste le point le plus faible du film (et pourtant quel fin!).
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En même temps, tout au long du film nous suivons leur histoire de couple. Il aurait fallu ne pas en parler du tout ou les laisser dans un impasse? La deuxième option montrerait que l'histoire de leur mère ne leur a rien apporté, du moins en ce qui concerne leur situation actuelle.Nikita a écrit :
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En ce sens, il ne s'agit ici que d'un transfert sur leur propre couple: celui ou celle qui partage ma vie est-il heureux avec moi? Par cette question, ils prennent conscience que le sentiment de leur mère peut toucher n'importe quel d'entre nous. Je ne pense pas que tous ces points auraient été compris simplement par la dispersion des cendres.

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C'est justement cette implication dans le film, et ce jusqu'à la fin, qui leur confère une dimension supplémentaire.MJ a écrit :Moi j'aime bien cette idée. Les enfants ne sont plus des esquisses ou un fil conducteur au film, ils ressentent, ils sont affectés, ils agissent et moi je trouve ça très fort. Même si je te concède que ce final reste le point le plus faible du film (et pourtant quel fin!).

+1 Ils ne sont pas que "les enfants de" ils ont leurs vies, leurs problèmes. La mort de leur mère les affectent, et au fur et a mesure que l'on avance dans le film ils découvrent cette autre facette, la femme et non la mère qu'ils ont connu.breezy a écrit :C'est justement cette implication dans le film, et ce jusqu'à la fin, qui leur confère une dimension supplémentaire.MJ a écrit :Moi j'aime bien cette idée. Les enfants ne sont plus des esquisses ou un fil conducteur au film, ils ressentent, ils sont affectés, ils agissent et moi je trouve ça très fort. Même si je te concède que ce final reste le point le plus faible du film (et pourtant quel fin!).
Le final n'en est pas faible, puisqu'on voit ce que cette découverte apporte à leurs vies. Ils découvrent de nouveaux sentiments, de nouvelles valeurs qui étaient en eux.
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C'est en effet pas très finaud et je trouve aussi que pour le coup Clint aurait pu traiter ça de meilleur manière car l'idée à forcement sa place.Nikita a écrit :Pas besoin de fin ouverte, on sait ce qu'il en est dès le début d'ailleurs maisAchaB a écrit : mmmmmh, pas forcement, y'a tellement un coté "metre etalon" dans ce films que ça le dispense peut etre d'une fin ouverte, non?
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Mais ça ne gêne pas forcement mon état d'esprit puisque la dernière scène retrouve le sublime.
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Hier, j'étais parti pour me coucher à 1h30, plutôt exténué... et puis j'ai eu envie de regarder juste le début de The Bridges of Madison County (Eastwood), récemment acquis et dont je n'avais malheureusement vu que les deux derniers tiers, il y a de ça un paquet d'années.
Evidemment, je l'ai visionné en entier, sans lutte, tant ce film déploie une incroyable force émotionnelle avec une économie de moyens qui montre une fois de plus le grand talent de son réalisateur. Ici, il aura suffit d'une main redressant un col de chemise avant de se poser innocemment sur une épaule pour me donner des frissons... économie du dialogue également pour s'attarder plus volontiers sur des jeux de regards, des effleurements...
Il émane de ce film une grande puissance charnelle suscitée à partir de trois fois rien... d'une atmosphère chaude, d'intérieurs tamisés... et puis toute cette tendresse, cette sincérité, cette simplicité dans l'évocation du dilemme... une mise en scène épurée, un montage posé pour mieux figer ces instants éternels... bouleversant et brillant.
Evidemment, je l'ai visionné en entier, sans lutte, tant ce film déploie une incroyable force émotionnelle avec une économie de moyens qui montre une fois de plus le grand talent de son réalisateur. Ici, il aura suffit d'une main redressant un col de chemise avant de se poser innocemment sur une épaule pour me donner des frissons... économie du dialogue également pour s'attarder plus volontiers sur des jeux de regards, des effleurements...
Il émane de ce film une grande puissance charnelle suscitée à partir de trois fois rien... d'une atmosphère chaude, d'intérieurs tamisés... et puis toute cette tendresse, cette sincérité, cette simplicité dans l'évocation du dilemme... une mise en scène épurée, un montage posé pour mieux figer ces instants éternels... bouleversant et brillant.

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